ESSAI DE BIBLIOGRAPHIE

 

COMMENTÉE

 

 

 

 

Ecrits d'Amiel

 
 
Classement chronologique

 

 

(Etat au 16 février 2003)

 

 

 

 

 

Trois sources alimentent cette bibliographie : les ouvrages consultés (reconnaissables à leur notice bibliographique complète, y compris le format et le nombre de pages), les ouvrages signalés dans divers essais et les bibliographies.

 

Les articles de journaux rédigés par Amiel n'ont pas été repris ici pour l'instant. Vous les trouverez dans la Chronologie synoptique située en fin de chaque volume de l'édition intégrale du Journal intime, publiée par L'Age d'Homme.

 

Rectifications, remarques et ajouts sont les bienvenus : cliquez ici pour nous en faire part. Ils seront intégrés lors d'une prochaine mise à jour.

 

Louis Vannieuwenborgh

 

 

 

 

 

 

 

1838     "L’Orphelin", Le Fédéral, 9 novembre.

Cette poésie en six strophes est la première publication d’Amiel.

 

1842  "De la poésie chrétienne dans son principe, dans sa matière et dans sa forme, par A.-F. Rio", Bibliothèque universelle, décembre.

Premier de trois articles sur le naturalisme et l’idéalisme dans l’art, reproduits en partie par Bernard Bouvier dans Essais critiques, (voir ci-après à l'année 1932), pp. 43-51.

 

1843   "Du naturalisme et de l’idéalisme dans l’art", Bibliothèque universelle, février et mars.

Deuxième et troisième article sur ce sujet, reproduits en partie dans Essais critiques, (voyez ci-après 1932), pp. 43-51. Bernard Bouvier signale qu’Amiel en fit faire un tirage à part.

 

1845   "De l'Histoire, à propos d'une Histoire de la Confédération suisse", Bibliothèque universelle, août.

                    Compte rendu de l'ouvrage de Jean de Müller, Histoire de la Confédération suisse, traduite et continuée par Louis Vulliemin et Charles Monnard. Reproduit en partie par Bernard Bouvier dans Essais critiques,  (voir 1932), pp. 55-61.

 

1848       "Berlin avant les derniers événements", Bibliothèque universelle, avril.

   "       "Berlin après la révolution", Bibliothèque universelle, juin.

                                   Voir ci-dessous à l'année 1849.

 

   "       "La ballade historique", Le Semeur, 4 octobre.

                    Article à propos d’un volume de poésies de Charles Fournel, reproduit en partie par Bernard Bouvier dans Essais critiques, 1932, pp. 64-68.

 

1849       Du Mouvement littéraire dans la Suisse romane, Genève, in-8, pp. 64.

Candidat à la chaire d’esthétique et de littérature française à l’Académie (qui devint plus tard  l’Université de Genève), Amiel rédigea sa thèse sur le sujet donné par le jury. Le 10 avril de la même année, il fut nommé professeur de l’Académie à la chaire convoitée. Voir extraits dans Essais critiques, 1932, pp. 103-117.

 

   "       Ronsard et Malherbe, in-8°,  pp. 16.

                   Chargé de la "dissertation littéraire", qui précède le programme des collèges et gymnase, Amiel choisit deux auteurs dont l’opposition permet d’analyser les rapports entre formes et courants littéraires. Bernard Bouvier en reproduit quelques pages dans Essais critiques, 1932, pp.  121-126.

 

   "        Berlin au printemps de l’année 1848, pp. 64.

Amiel réunit en une brochure les deux articles parus dix-huit mois auparavant sur Berlin et la révolution de 1848. Bernard Bouvier en donne des extraits dans Essais critiques, 1932, pp. 82-96.

 

1851   "A bâtons rompus", la Revue suisse, livraisons de mai et août.

Avec la parution d’extraits de son Journal dans une revue commence, étonnamment tôt, l’aventure de l’édition du Journal intime d’Amiel. Voir ci-dessous à l’année 1854.

 

1852       "Lettres écrites de Genève", la Revue suisse, livraisons de mars et juin.

Plaidoyer pour une entente intellectuelle entre les cantons et l’approche d’une philosophie du langage par l’étude de la langue française selon les principes philologiques de la science allemande. Bernard Bouvier cite des extraits consacrés à la philologie, dans Essais critiques, 1932, pp. 161-167.

 

   "       "A bâtons rompus", la Revue suisse, livraisons de mai et décembre.

Poursuite de la parution d’extraits de son Journal (voir les années 1851, 1853 et 1854).

 

1853       "Les tablettes du pèlerin", la Revue suisse, avril.

La dernière série de "A bâtons rompus" paraît sous un autre titre. Amiel note dans un carnet de poche : « Mes Fragments ne doivent jamais être complètement objectifs, parce qu’ils ont le ton du journal intime. Mais doivent être subjectifs, sans être personnels, comme le lyrisme. – Ont pour but : 1° d’exprimer une âme ; 2° de faire quelque bien. – Peindre, ou observer, ou analyser, ou juger, c’est-à-dire rentrer dans la poésie et la philosophie. » (Bernard Bouvier, Essais critiques, p. 129.)

 

1854   Grains de Mil, poésies et pensées, Joël Cherbuliez, Libraire-Editeur, Paris-Genève, 19 x 12, pp. 204.

             Amiel s’est rendu compte très tôt (voir ci-dessus 1851-1853) que son journal contenait des fragments qui  pourraient être publiés. Avec les Grains de Mil, c’est une centaine de pages de réflexions, de maximes mais aussi de notes plus personnelles qu'il livre au public. L’édition de son Journal - son exploitation -­ commence donc très tôt (voyez l’année 1851) alors que celui-ci, qui n’a réellement débuté que trois années auparavant, ne comptait que 700 pages. D’où la question : dans quelle mesure l’intention d’éditer a-t-elle influé sur le contenu du Journal ? Autrement dit, Amiel ne rédigeait-il pas sciemment des ‘‘grains de mil’’ ? Notons qu'Amiel n'a pas retenu pour la publication la phrase la plus célèbre de son Journal, qu'il avait cependant soulignée en l'écrivant en 1852 : "Un paysage quelconque est un état de l'âme".

Amiel livre également dans ce recueil 39 poésies, la plupart dédicacées à des amis, des poètes genevois ou des célébrités : Vigny, Béranger, Th. Gautier, Hugo, Sainte-Beuve. "La violette" est dédiée à Mlle W. L. (Louise Wyder), son Egérie.

 

1856       "Du beau dans la nature, l'art et la poésie", la Bibliothèque universelle, août.

 Du Beau dans la nature, dans l’art et la poésie d’Adolphe Pictet venait de paraître. Amiel, jeune professeur d’esthétique, rend hommage à son illustre devancier et trace un portrait de sa pensée. Bernard Bouvier donne un extrait de cet article dans Essais critiques, (voyez l'année 1932) pp.  172-190.

 

1857       "Roulez, Tambours !", Genève, 1ère et 2ème éditions.

Amiel composa ce chant patriotique, musique et paroles, au moment d'une menace militaire prussienne sur la Suisse. Immédiatement populaire, il est connu encore aujourd’hui (voir l’étude de Bernard Bouvier, vol. III de l’édition intégrale du Journal, pp. 1222-1242).

 

   "       "Les libres chercheurs", Bibliothèque universelle, février.

Les Esquisses morales, pensées, réflexions et maximes de la comtesse Marie d’Agoult venaient d’être rééditées, illustrant un genre qu’Amiel pratique lui-même et dont son article analyse les différentes formes. Marie d'Agoult remercia A. dans une lettre reproduite par Bernard Bouvier, ainsi que des extraits de l'article, dans Essais critiques, pp. 193-206 (voir ci-après à l'année 1932).

   

1858   Il Penseroso, poésies-maximes, Genève, J. Kessmann, libraire-éditeur, 9 x 12, pp. 188.

   Ce trop joli petit livre, imprimé fin 1858, parfait cadeau d’étrennes, contient cependant, en 133 quatrains impersonnels et moralisateurs, l’essentiel de la vie intérieure d’Amiel. La lecture de son journal intégral permet de se rendre compte rétrospectivement à quel point il s’y met à nu.

 

   "       "Guide poétique du touriste à Genève", le Journal de Genève, 31 octobre.

Cette pièce en vers paraît la même année en brochure et trouvera sa forme définitive dans la Part du Rêve (voir infra 1863).

 

1859   "L'Académie de Genève, étude lue dans la séance du lundi 6 juin 1859", in Souvenirs du Jubilé triséculaire de l'Académie de Genève, Genève, Ch. Gruaz, Imprimeur-Editeur, pp. 109-167.

             Solide étude sur l’histoire de l’Académie de Genève depuis son inauguration par Calvin en 1559. Le recueil comprend également "Hymne à Genève", composée par Amiel pour ce même jubilé. La musique était de François Grast. Voir également la liste des professeurs, étudiants et autres personnes qui ont pris part au jubilé.

 

   "       La Cloche, poème de Schiller, pour la première fois traduit de l'allemand en vers français de même nombre, coupe, rhythme (sic) et mesure que le poème original, Genève, Georg.

Pour le centenaire de la naissance de Schiller, Amiel offrit une traduction ambitieuse d’une oeuvre en laquelle il voyait le véritable idéal germanique (voir dans les Essais critiques, pp. 224-232, les intentions d’Amiel).

 

1860   La Cloche, poème de Schiller, pour la première fois traduit de l'allemand en vers français de même nombre, coupe, rhythme (sic) et mesure que le poème original, deuxième édition augmentée d'une introduction littéraire et retouchée, Genève, Georg 18 x 12, pp. 9-45.

 

1863   La Part du Rêve, nouvelles poésies suivies de quelques traductions en vers d'après Gœthe, Schiller, Hammer, Longfellow, etc., Joël Cherbuliez Libraire, Genève, (impr. le 20 décembre 1862), 20 x 12, pp. 6-144.

             Les amies d’Amiel, inspiratrices d’une large part de ce recueil placé sous l’invocation à « l’éternel féminin », seront facilement identifiées par le lecteur du Journal (Louise Wyder, Clotilde Bouvier, Sophie Cossy, Loulou Marcillac). Ces poésies, replacées dans le contexte du Journal, ont bien du charme. C’est dans La Part du rêve qu’on trouvera également, en quelques vers bien frappés, la formule de ses tourments intérieurs.

 

1865   "La guerre sacrée [Roulez tambours!], "l'Alpe consolatrice", "Nos deux patries", in Genève suisse, poésies genevoises recueillies à l'occasion du jubilé patriotique de septembre 1864, 1531-1864, Institut national genevois, Section de littérature, Genève, Imprimerie Ch.  Gruaz, Cité, 9, 18 x 11, pp. 191-205.

 

1873   "De la liberté", pp. 267-283.

Bernard Bouvier donne des extraits d'un rapport d'A. sur le sujet proposé à un concours universitaire : "L'exposé critique des controverses actuelles sur la question  de la liberté morale". Prononcé sous forme de discours à la séance tenue le 31 décembre 1872 dans la salle du Grand Conseil pour la délivrance du prix Disdier, il fut imprimé l’année suivante. Brillante analyse d’une question qu’Amiel aura examinée toute sa vie (voyez ci-après à l'année 1932, Essais critiques, pp. 267-283).

 

1874   "Neutralité", "Loulou", "Résignation", "Pensées", in Poésies genevoises, t. III, poètes contemporains, Genève, F. Richard, Libraire-Editeur, 9 x 16, pp. 126-131.

 

   "       "Rapport sur le concours pour le prix Hentsch", in Discours prononcés à la séance solennelle tenue le 31 décembre 1873 dans la salle de l'Aula, à l'Université, pour la délivrance des prix Humbert et Adort (fondés par H. Disdier), Hentsch et Bellot, Genève, 14 x 21, pp. 27-36.

 

1875   L'Escalade de MDCII, ballade historique, Genève, Imprimerie Fick.

            

1876   Charles le Téméraire, romancero historique, Sandoz, Neuchâtel, Desrogis, Genève, 17,5 x 10,5, pp. 8-98.

Cette pièce de circonstance, qui célèbre le quatrième centenaire des victoires de Grandson et Morat sur le redoutable duc, possède de la variété, du pittoresque et du souffle.

 

   "       "Madame de Staël" in Eugène Secrétan, Galerie Suisse, Biographies nationales, publiées avec le concours de plusieurs écrivains suisses.

Bernard Bouvier reproduit la majeure partie de cette étude dans Essais critiques, pp. 288-302.

 

   "       Les Etrangères, poésies traduites de diverses littératures, Paris.

Edmond Scherer fit, dans le Temps, une critique sévère de ce recueil, dont Amiel attendait beaucoup.

 

1878   (et Auguste Bouvier), L'Enseignement supérieur à Genève, Genève.

 

   "       "Notice sur l'auteur", dans Charles Fournel, Essais dramatiques, Paris.

 

1879       "Caractéristique générale de Rousseau", in ouvr. collectif J.-J. Rousseau jugé par les Genevois d’aujourd’hui, Genève, Neuchâtel et Paris, Sandoz et Fischbacher.

Conférence lue lors des célébrations du centenaire de la disparition de Rousseau, il s’agit cependant de quelque chose de plus qu’une brillante étude, Amiel voulait donner à ses concitoyens un exemple de la manière dont lui-même souhaitait être jugé : avec équité et pénétration. Bernard Bouvier la reproduit in extenso dans Essais critiques, 1932, pp. 109-340.

 

1880       Jour à Jour, poésies intimes, Paris, Fischbacher, (impr. fin 1879), 8,5 x 15,5, pp. 324.

Cent onze pièces sont distribuées en quatre saisons symbolisant les âges de la vie; un regard en arrière, stoïque et religieux.

 

   "       "Le peintre Hornung", in Eugène Secretan, Galerie Suisse, t. III, Lausanne.

 

1881       "L'Hymne à Zeus", de Cléanthe, traduite en vers de 16 syllabes, l’Alliance libérale du 21 mai.

Traduction reproduite par Berthe Vadier, in Henri-Frédéric Amiel, une étude biographique, Fischbacher, Paris, 1886, pp. 277-278.

 

1882       Fragments d'un Journal intime, précédés d'une étude par Edmond Scherer, Genève, Georg, tomes I, 19 x 11, pp. VII-LXXV-236.

Dix-huit mois à peine après la disparition d’Amiel, Fanny Mercier, de nuit (elle est institutrice), seule face aux 17.000 pages du Journal, l’aura lu, copié des extraits, battu le rappel des amis et fait paraître ce premier tome du Journal (pour le portrait, âgée, de cette amie à la volonté de fer, cliquez ici).

 

1884   Fragments d’un Journal intime, Genève, Georg, tome II, 19 x 11, pp. 331.

Avec l’édition du deuxième volume de fragments s'achève la première édition du Journal. Elle sera constamment réimprimée pendant 40 ans (à partir de la cinquième édition, en 1887, quelques erreurs de date ont été rectifiées, 21 fragments ont été remplacés par une trentaine d'autres, v. Bernard Bouvier, introduction, VII, de son édition de 1922). La quatorzième et dernière édition a paru en 1922 (Léon Bopp signale une parution à Vienne, en 1921). L’édition Fanny Mercier-Scherer constitue encore la source principale des citations d’Amiel qui circulent aujourd’hui.

 

1885       Amiels's Journal, the journal intime of Henri-Frédéric Amiel, translated with an introduction and notes by Mrs. Humphry Ward, Londres, Macmillan, index, 12,5 x 19, XLIII-318.

Fréquemment réimprimée, cette traduction reprendra, à partir de la seconde édition parue en 1889, le texte de l’édition française revue et augmentée de 1887. Mrs. Humphry Ward éliminera cependant certains passages introspectifs, cet aspect du journal étant, d’après elle, déjà suffisamment représenté. Léon Bopp, dans son essai sur Amiel (1925), signale une édition newyorkaise en 1899.

 

1886   Inédits divers, dans Berthe Vadier, Henri-Frédéric Amiel, une étude biographique, Fischbacher, Paris.

 

1889   "Lettre à Charles Heim, du 28 mai 1848", in Virgile Rossel Histoire littéraire de la Suisse romande, p. 632.

Lettre reprise par Bernard Bouvier 1936, voir infra.

 

1890   Fragments du Journal d'Amiel, traduction russe de Marie Lvovna Tolstoï avec introduction de Léon Tolstoï.

L'enthousiasme de Tolstoï pour Amiel aura une lointaine influence sur l'éditeur du Journal intégral. Voir Historique de l'édition intégrale.

 

1891   Gems from Amiels Journal chosen by Martha Hale.

 

1893   Divers inédits, dans Auguste Bouvier, La Religion d'Amiel, Paris.

 

1900   En Drömmares Dagbok, traduction de Klara Johanson avec préface d'Ellen Key, Stockholm.

 

1901   Quelques lettres d'Amiel, dans J.E. Roberty, Auguste Bouvier, théologien protestant, Paris.

 

1902   Daily Maxims from Amiels Journal.

 

1903   Lettres de Jeunesse (Correspondance avec Jules Vuy), préface de Paul Plat, Editions de la Revue bleue et de la Revue scientifique, Paris, (extrait de la Revue bleue des 13, 20, 27 et 4 juillet 1903), 14 x 21, pp. XI-100.

 

   "       H. F. Amiel : choix de fragments traduits en tchèque, Prague.

 

1905   Tagebücher, traduction de Rosa Schapire, Munich et Leipzig.

 

1906   "Lettre d'Amiel à B. Spaventa", La Critica, Naples, mai.

 

1907   "Correspondance inédite de H.-F. Amiel et Félix Bovet" in Philippe Godet, Foyer romand.

 

1908   "Deux lettres d'Amiel à Charles Heim", in Jubilé universitaire. Vivat Academia!

 

   "       "Quelques lettres d'Amiel", in G.B. Marchessi : Il Pensieroso, Milan.

 

1914   "Lettres à Charles Ritter, 1858-1881", présentées par Eugène Ritter, Genève (tiré à part de la Bibliothèque universelle de janvier et février 1914), 15 x 22, pp. 45.

Contient une brève présentation de Charles Ritter, ancien étudiant et ami d’Amiel, et la table de ses travaux.

 

1917   Amiel : Dal giornale intimo, traduction de Paolo Rusca, Milan.

 

1921   "Fragments inédits du Journal intime", Nouvelle Revue française, 1er décembre.

Le centenaire de la naissance d'Amiel a suscité la parution d'extraits du Journal, en Suisse et, dans la NRF, en France.

 

1922       Fragments d'un Journal intime, édition nouvelle conforme au texte original augmentée de fragments inédits et précédée d'une introduction par Bernard Bouvier, « Collection helvétique », Genève, Georg, tomes I à III, 19 x 13.

Après la disparition de Fanny Mercier, le manuscrit du Journal fut confié à Bernard Bouvier avec mission d’en donner une édition nouvelle. Il caractérise ainsi son édition par rapport à celle de Fanny Mercier : « On connaissait assez le peintre de paysages, le critique religieux et littéraire, le psychologue des nationalités, l’architecte du monde de l’esprit : mais peut-être, pour mieux discerner l’homme dans le penseur, fallait-il entendre quelques-unes de ses confidences amères ou irritées sur la famille, la cité, la vie académique et l’enseignement, sur les relations féminines et les contraintes du célibat ». Voir aussi Bouvier, Bernard, dans la bibliographie des ouvrages consacrés à A.

 

   "       "Plan du Cours d'esthétique", Revue de littérature comparée, Strasbourg, janvier-mars.

 

   "       H. F. Amiel :  Jean-Jacques Rousseau, traduction de Van Wyck, New-York.

 

1923   Henri-Frédéric Amiel, fragments choisis et précédés d'un avant-propos par Marianne Maurer, Lausanne-Genève.

 

   "       "Une traduction inédite d'Amiel : « La feuille tremble », de Petöfi", Revue des études hongroises et finno-ougriennes, juillet-décembre.

 

1925       "Correspondance inédite d'Amiel à Berthe Vadier", in Berthe Vadier, de J. Carmagnola-Richard, Genève, Robert, 1925, 12 x 18, pp. 279-404.

Berthe Vadier, la biographe d’Amiel, a trouvé une biographe à son tour. Carmagnola-Richard, outre la correspondance citée dans le texte, donne, en une annexe de 125 pages, celle adressée par Amiel à son amie et filleule littéraire, Berthe Vadier. On ne sait ce qu’il est advenu des lettres originales ainsi que de la correspondance de Berthe Vadier à Amiel.

 

   "       H. F. Amiel : En Drömmares Dagbok, traduction de Klara Johanson, 7ème  édition remaniée, Stockholm.

 

   "       Giornale intimo, traduction de Mme Ghiringhelli avec introduction de Carlo Pascal, Paravia, Milan.

 

1927   Philine, pages du Journal intime, introduction d'Edmond Jaloux,  Schiffrin.

Le propos est le suivant : donner un portrait d'Amiel en suivant le fil de sa liaison avec Marie Favre, surnommée Philine. Le point de vue adopté compléterait ainsi l'édition de Bernard Bouvier publiée cinq ans auparavant. Pour atteindre ces objectifs, il eût fallu un nombre de volumes incompatible avec le projet de l'éditeur. Tel quel, ce volume aura fait le bonheur, ou suscité l'incompréhension, de beaucoup de lecteurs. Les extraits ont été choisis par Charles Du Bos, Bernard Bouvier et Edmond Jaloux. Voir, dans l'introduction, la critique de la dissolution du moi exposée par Léon Bopp dans sa thèse de 1925. Voir également des citations de lettres de Marie Favre. Par ailleurs, deux mots ont été censurés au 30 septembre 1860 : "énorme perte", et, aux 12 et 23 septembre 1861, on constate une erreur de date (lire : le 1er) et de personne (Sophie Cossy prise pour Marie Favre). Philine a été réédité en collection de poche par L'Age d'Homme en 1985.

 

1932   Essais critiques, publiés avec une introduction et des notices préliminaires par Bernard Bouvier, Stock, 13 x 19, pp. XXXVIII-341.

Le mérite de ce volume, outre de rendre accessible un grand nombre d’études disséminées dans des brochures, revues et recueils parus du vivant d’Amiel, réside dans la qualité des notices ou plutôt des études introductives. Les triangulations que Bernard Bouvier effectue au moyen de citations du Journal, de la correspondance ou de notations d’Amiel, apportent solidité et cohérence dans la mise en situation des textes présentés.

Cet ouvrage contient :

"Du naturalisme et de l'idéalisme dans l'art", pp. 43-51.

                   Pages reprises de trois articles publiés dans la Bibliothèque universelle en décembre 1842, février et mars 1843.

                       "De l'Histoire, à propos d'une Histoire de la Confédération suisse", pp. 55-61.

                    Compte rendu, publié dans la Bibliothèque universelle d'août 1845, de l'ouvrage de Jean de Müller, Histoire de la Confédération suisse.

        "La ballade historique", pp. 64-68.

                    Article paru dans Le Semeur, le 4 octobre 1848, à propos d'un volume de poésies de Charles Fournel.

        "Proudhon", pp. 69-76.

                    Pages extraites du Journal.

        "Berlin au printemps de l'année 1848", pp. 82-96.

                    Fragments extraits de la brochure de 64 pp., parue en 1849, réunissant deux articles de la Bibliothèque universelle d'avril et mai 1848 : "I. Berlin au 1er mars 1848" et "II. Berlin au 10 mai 1848".

        "Du mouvement littéraire dans la Suisse romane", pp. 102-117.

                    Bernard Bouvier cite quelques extraits du mémoire, rédigé et imprimé en 1849, pour le concours donnant accès à la chaire d'esthétique et de littérature française à l'Académie.

        "Ronsard et Malherbe", pp. 121-126.

                    Fragments extraits d'une dissertation littéraire de 16 pages composée pour l'ouverture de l'année scolaire 1849-1850.

"A bâtons rompus, Feuillets d'album, Les tablettes du pèlerin", pp. 130-157.

Extraits des premiers fragments de son Journal intime publiés dans la Revue suisse à partir de 1851 jusqu'en 1854. Bernard Bouvier y a ajouté quelques extraits du Journal, alors inédits.

        "Lettres écrites de Genève", pp. 161-167.

                    Des deux articles parus dans la Revue suisse, en mars et juin 1852, Bernard Bouvier donne des extraits du second (voir à l’année 1852).

        "Du beau dans la nature, l'art et la poésie", pp. 172-190.

                    Extraits d'un article paru en août 1856 dans la Bibliothèque universelle, sur le cours d'esthétique qu'Adolphe Pictet venait de publier.

        "Les libres chercheurs", pp. 194-206.

                   Article paru en février 1857 dans la Bibliothèque universelle à l'occasion d'une réédition des Esquisses morales de Marie d'Agoult. Bernard Bouvier cite dans sa notice une lettre de l'auteur à Amiel.

        "L'Académie de Genève", pp. 213-223.

                   Extraits de l'étude faite par A. à l'occasion du jubilé triséculaire de l'Académie de Genève en 1859.

       "La Cloche, de Schiller", pp. 229-232.

                   Fragments extraits de l'introduction d’Amiel à sa traduction du poème de Schiller.

       "Pages détachées du Journal intime", pp. 234-263.

                   Pages de critique littéraire extraites du Journal intime. Sont également citées deux lettres à Fanny Mercier, sur Vinet et Alfred de Vigny.

   "De la liberté", pp. 267-283.

Bernard Bouvier donne des extraits d'un rapport d'A. sur le sujet proposé à un concours universitaire : "L'exposé critique des controverses actuelles sur la question  de la liberté morale". Prononcé sous forme de discours à la séance tenue le 31 décembre 1872 dans la salle du Grand Conseil pour la délivrance du prix Disdier, il fut imprimé l’année suivante. Brillante analyse d’une question qu’Amiel examinera toute sa vie.

        "Madame de Saël", pp. 288-302.

Contribution d'A. à la Galerie Suisse, Biographies nationales, ouvrage collectif sous la direction d’Eugène Secrétan, paru en 1876.

        "Caractéristique générale de Rousseau", pp. 309-340.

                    Conférence lue le 2 juillet 1878 et parue en 1879 dans J.J. Rousseau jugé par les Genevois d'aujourd'hui. Cet ouvrage collectif contient les conférences prononcées le même jour par John Braillard, André Oltramare, Joseph Hornung, Auguste Bouvier et Marc Monnier. (Voir ci-dessus à l’année 1879.)

 

1935       La Jeunesse d'Henri-Frédéric Amiel, lettres à sa famille, ses amis, ses amies, pour servir d'introduction au Journal intime (1837-1849), publiées avec une préface et des notes par Bernard Bouvier, Stock, 1935, 13 x 19, pp. 80-449.

La jeunesse d’Amiel ne peut être connue par son Journal, quasi inexistant avant l’âge de 26 ans. C’est dire l’importance de cette correspondance, magistralement présentée par Bernard Bouvier.

 

   "       Private Journal of Henri Frederic Amiel.

 

1944   Blätter aus dem Tagebuch, choix, introduction et traduction par Ernst Merian-Genast.

 

1947   "H.F. Amiel, quelques pages inédites de son Journal intime", présentées par Léon Bopp, in Suisse contemporaine, 2 (février), Lausanne, pp. 115-126.

   Pages extraites du premier volume du Journal intime que Léon Bopp allait  publier l'année suivante.

 

1948   Journal intime, années 1839 à 1848, édition nouvelle précédée d'une introduction et accompagnée de notes par Léon Bopp [1896-1977], Cailler, Genève, 13 x 20, pp. 31-202.

   Sur l'établissement du texte et les suppressions ­de pages «­ dénuées d'intérêt, de valeur », voir p. 14 et suiv. de l'introduction.

 

1949   Fragments d'un Journal intime, nouvelle édition conforme au texte original et suivie d'un index, introduction de Bernard Bouvier, contenant un portrait inédit [portrait d'A., peint sur ivoire par Camilla Charbonnier en 1862], Stock, 22 x 14, pp. 37-533.

   Edition conforme à celle de 1922, mais réunie en un volume. L'introduction de Bernard Bouvier reste indispensable (voyez Bouvier dans la bibliographie des ouvrages consacrés à Amiel).

 

1953   Journal intime, année 1849, t. II, édition nouvelle précédée d'une introduction et accompagnée de notes par Léon Bopp, Cailler, Genève, 13 x 20, pp. 10-208.

             Critiqué pour les coupures pratiquées dans le premier tome, L.B. répond en donnant un résumé plus complet des passages non publiés. A la lecture de la note de bas de page suivante, signalant une suppression, on mesurera l’impasse dans laquelle il s’est fourvoyé : Lettres écrites, lectures des Provinciales, promenade avec la jeune artiste-peintre poitrinaire. Amiel émet quelques réflexions sur le triste sort des femmes artistes qui ne vivent point dans leur famille. « Elles ne sont heureuses, dit-il, que si elles ont peu de coeur, ou si l’art leur cache la solitude¼ » (Tel est le contenu d’une page supprimée au début de ce fragment.)

 

1954   Délibérations sur les femmes, présentées par Léon Bopp, Stock, 14 x 19, pp. 145.

   Plutôt que d'un ouvrage d’Amiel, il s’agit d’un travail de Léon Bopp à propos d'un manuscrit concernant la question matrimoniale, conservé à la Bibliothèque publique et universitaire de Genève. Voir p. 9 la description du manuscrit. Pour ne pas envisager injustement cet ouvrage, sinon superficiel du moins incompréhensif, voyez Bopp, dans la bibliographie des ouvrages consacrés à A.

 

1956   "Le vrai barbier" et "Pressentiment", deux poésies extraites de Les Etrangères (1876), traduites de Chamisso et Mörike, in Les Romantiques allemands, présentés par Armel Guerne, « Bibliothèque européenne », Desclée De Brouwer, ­p. 392 et p. 782.

 

1958   Journal intime, t. III, édition nouvelle précédée d'une introduction et accompagnée de notes par Léon Bopp, Cailler, Genève, 13 x 20.

          Avec ce volume se termine l'édition de Léon Bopp, restée inachevée.

 

1959   Journal intime de l'année 1866, texte intégral publié pour la première fois avec une introduction et des notes par Léon Bopp, Gallimard, 1959, 22 x 14, pp. 30-555.

             L'introduction contient d'intéressantes notices biographiques sur Marie Favre, "Perline" et "Hygie".

 

1965   Journal intime, l'année 1857, éditée et présentée par Georges Poulet, 10/18, pp. XVI-283.

             Les listes de lectures et les notations sur sa familles ont été supprimées.

 

1966   Journal intime, année 1861, Journal intime hiver 1874-1875, publié pour la première fois par Bernard Gagnebin, ­«­ Les Ecrivains célèbres "Le Réalisme" », Editions d'Art Lucien Mazenod, 15 illustrations, 16 x 25, pp. 95.

 

1973   Journal intime, janvier-juin 1854, texte intégral publié pour la première fois avec une postface, des notes et un index par Philippe M. Monnier, Lausanne, Bibliothèque romande.

 

1976   Journal intime, tome 1er, du 24 juin 1839 au 1er janvier 1852, édition intégrale publiée sous la direction de Bernard Gagnebin et Philippe M. Monnier, texte établi et annoté par Philippe M. Monnier avec la collaboration de Pierre Dido, préfaces de Bernard Gagnebin et de Georges Poulet, « Caryatides », Lausanne, L'Age d'Homme, avec l'appui du Fonds national suisse de la recherche scientifique, 19 x 12,5, pp. 1248.

          Ce volume contient :

-     En frontispice, le portrait d'Amiel jeune, dessin inédit à la mine de plomb par Mademoiselle Saint-Ours.

           -     "Amiel ou la revanche de l'écriture sur la vie", de Bernard Gagnebin, pp. 7-44, comporte six parties : I. La soif de connaître, II. L'écueil de l'enseignement, III. Une œuvre littéraire un peu mince, IV. La femme objet de désir et d'effroi, V. Genève ville mal aimée, VI. Sens et essence du Journal intime.

           -     "Amiel ou la conscience de soi", de Georges Poulet, pp. 45-94. Cette importante contribution de Georges Poulet est divisée en six parties, dont les titres pourraient être les suivants :

I. Conscience de soi et conscience du monde, ou la fascination de l'omniscience, II. Retour de la conscience vers le centre, III. Recueillement, IV. L'inconscient et la réimplication, V. La conscience séparée de la vie, VI. La liberté intérieure par la conscience de la conscience.

           -     "Du manuscrit à l'imprimé", de Philippe M. Monnier, pp. 95-111.

           -     Journal intime, d'Amiel, pp. 113-1152.

          Les annexes :

           I.    Journal intime : août 1846, notes sur les événements politiques, pp. 1155-1162.

           II.   "Amiel étudiant à Berlin, 1844-1848", de Philippe Monnier, qui donne la liste des cours suivis à l'Université de Berlin, pp. 1163-1166.

           III.   "La famille d'Henri-Frédéric Amiel, notice et tableaux généalogiques, de Philippe Monnier, pp. 1167-1173.

           IV.  "Liste des principaux ouvrages de référence relatifs à l'histoire locale utilisés pour l'annotation de la présente édition" et l' "Etat présent de la publication du Journal intime".

           Le volume contient également une chronologie synoptique, établie par Pierre Dido, un répertoire des personnes fréquemment citées, un répertoire des lieux fréquemment mentionnées ainsi qu'un index des personnes.

Après 94 années d'édition de fragments plus ou moins étendus, voici le Journal révélé dans toute l'ampleur de ses 17.000 pages. Préfaces, annexes, plusieurs index et répertoires, chronologie synoptique, annotation éclairante, identification des personnes citées en abrégé, illustrations, typographie soignée en font un instrument parfait de lecture.

Pour l'historique de l'édition intégrale, cliquez ici.

 

1978   Journal intime, tome 2, du 3 janvier 1852 au 5 mars 1856, édition intégrale publiée sous la direction de Bernard Gagnebin et Philippe M. Monnier, texte établi et annoté par Philippe M. Monnier avec la collaboration de Pierre Dido, ­«­ Caryatides », Lausanne, L'Age d'Homme, avec l'appui du Fonds national suisse de la recherche scientifique, 19 x 12,5, pp. 1351.

                                   Ce volume contient :

           -     En frontispice, le portrait d'Amiel à l'âge de trente ans, exécuté à la mine de plomb par Joseph Hornung, 1852.

           -     Journal intime, pp. 9-1252.

                                   Les annexes  :

           I.    "H.-F. Amiel et l'Institut national genevois", de Philippe Monnier, pp. 1255-1260.

           II.   "L'amitié d'Henri-Frédéric Amiel et de Louise Wyder", de Philippe Monnier, pp. 1261-1270.

           III. "Quelques poèmes d'Henri-Frédéric Amiel", extraits de Grains de mil, 1854, (La goutte de rosée, La petite glaneuse, L'ormeau de Plainpalais, Un Noël d'Allemagne, Novembre, Chanson d'Escalade, Le livre en trois langues, Une nuit sur la plage), pp. 1271-1280.

           Le volume contient également une chronologie synoptique, établie par Pierre Dido, un répertoire des personnes fréquemment citées, un répertoire des lieux fréquemment mentionnés ainsi qu'un index des personnes.

 

1979   Journal intime, tome 3, du 6 mars 1856 au 12 décembre 1860, édition intégrale publiée sous la direction de Bernard Gagnebin et Philippe M. Monnier, texte établi et annoté par Philippe M. Monnier avec la collaboration de Anne Cottier-Duperrex, «­ Caryatides », Lausanne, L'Age d'Homme, ­avec l'appui du Fonds national suisse de la recherche scientifique, 19 x 12,5, pp. 1326.

                           Ce volume contient :

           -     En frontispice, la photographie de l'ensemble des cahiers du Journal intime.

           -     Journal intime, pp. 9-1207.

                           Les annexes  :

           I.    "Allerley ou Tout-y-va", présenté par Philippe Monnier (contient la poésie "Volupté"), pp. 1211-1221.

           II.   "Roulez, tambours!...", de Bernard Bouvier, conférence parue sous forme d'article dans le Noël Suisse de 1918, pp. 1222-1242.

           Le volume contient également une chronologie synoptique, établie par Anne Cottier-Duperrex, un répertoire des personnes fréquemment citées, un répertoire des lieux fréquemment mentionnés ainsi qu'un index des personnes.

 

1981   Journal intime, tome 4, du 13 décembre 1860 au 26 mai 1863, édition intégrale publiée sous la direction de Bernard Gagnebin et Philippe M. Monnier, texte établi et annoté par Philippe M. Monnier et Anne Cottier-Duperrex, ­«­ Caryatides », Lausanne, L'Age d'Homme, avec l'appui du Fonds national suisse de la recherche scientifique, 19 x 12,5, pp. 1287.

                           Ce volume contient :

           -     En frontispice, Amiel à l'âge de quarante ans, miniature sur ivoire par Camilla Charbonnier, 1862.

           -     Journal intime, pp. 9-1205.

                           En annexe  :

           Deux portraits photographiques d'Amiel pris le 30 mai 1861.

           Le volume contient également une chronologie synoptique, établie par Anne Cottier-Duperrex, un répertoire des personnes fréquemment citées, un répertoire des lieux fréquemment mentionnés ainsi qu'un index des personnes.

 

1982   "Une cure balnéaire à Schéveningue", extraits inédits du Journal intime choisis et présentés par Philippe M. Monnier avec un cahier de photographies, in Ecritures 18, Lausanne, 15 x 21, pp. 9-55.

   Photographies remarquablement reproduites de, entre autres : Amiel (le dessin par Mlle de Saint-Ours), la famille Guillermet (Fanny, Franki, Jules et Henri), la famille Stroehlin (Laure, Jean-Baptiste, Paul), Marie Favre, le chalet-pension de la famille Roud à Villars-sur-Ollon et de l'appartement d'Amiel, rue Verdaine. La revue contient également les articles de Georges Poulet et Albert Py, "Amiel et la pensée indéterminée" et "Amiel et l'œuvre éconduite".

 

1983   Journal intime, tome 5, du 27 mai 1863 au 14 octobre 1865, édition intégrale publiée sous la direction de Bernard Gagnebin et Philippe M. Monnier, texte établi et annoté par Philippe M. Monnier et Anne Cottier-Duperrex, ­«­ Caryatides », Lausanne, L'Age d'Homme, avec l'appui du Fonds national suisse de la recherche scientifique, 19 x 12,5, pp. 1223.

                           Ce volume contient :

           -     En frontispice, le portrait de Marie Favre, "Philine".

           -     Journal intime, pp. 9-1182.

                           Les annexes  :

           I.    "Une campagne de presse contre le professeur Amiel (Printemps 1865)", dossier de presse présenté par Philippe Monnier, pp. 1185-1194.

           II.   "La bibliothèque d'Amiel", l'inventaire fait par Berthe Vadier, « Catalogue de la Bibliothèque de feu Monsieur le Professeur H.-F. Amiel », est présenté et commenté par Philippe Monnier, pp. 1194-1249.

           Le volume contient également une chronologie synoptique, établie par Anne Cottier-Duperrex, un répertoire des personnes fréquemment citées, un répertoire des lieux fréquemment mentionnés ainsi qu'un index des personnes.

 

1985   Philine, pages du Journal intime, introduction d'Edmond Jaloux, ­«­ Poche Suisse », Lausanne, L'Age d'Homme, portrait de Marie Favre en frontispice, 1985 (1ère éd. 1927, Schiffrin), pp. 40-334.

 

1986   Journal intime, tome 6, du 14 octobre 1865 au 8 mars 1868, édition intégrale publiée sous la direction de Bernard Gagnebin et Philippe M. Monnier, texte établi et annoté par Philippe M. Monnier et Anne Cottier-Duperrex, «­ Caryatides », Lausanne, L'Age d'Homme, ­avec l'appui du Fonds national suisse de la recherche scientifique, 19 x 12,5, pp. 1354.

                           Ce volume contient :

           -     En frontispice, le portrait d'Anna Droin, "Perline", l'éphémère fiancée d'Amiel en 1867.

           -     Journal intime, pp. 9-1264.

           Le volume contient également une chronologie synoptique, établie par Anne Cottier-Duperrex, un répertoire des personnes fréquemment citées, un répertoire des lieux fréquemment mentionnés et un index des personnes.

 

   "       Intimes Tagebuch, aus dem Franz, von Ernst Merian-Genast, mit Texten von Georges Poulet, Luc Boltanski, Emmanuel Le Roy Ladurie.

 

1987   Journal intime, tome 7, du 8 mars 1868 au 1er mai 1870, édition intégrale publiée sous la direction de Bernard Gagnebin et Philippe M. Monnier, texte établi et annoté par Philippe M. Monnier et Anne Cottier-Duperrex, ­«­ Caryatides », Lausanne, L'Age d'Homme, avec l'appui du Fonds national suisse de la recherche scientifique, 19 x 12,5, pp. 1515.

                           Ce volume contient :

           -     En frontispice, le portrait d'Amiel à 41 ans par le photographe Runcaldier.

           -     Journal intime, pp. 9-1431.

Le volume contient également une chronologie synoptique, établie par Anne Cottier-Duperrex, un répertoire des personnes fréquemment citées, un répertoire des lieux fréquemment mentionnés et un index des personnes.

 

1988   Journal intime, tome 8, du 1er mai 1870 au 16 février 1872, édition intégrale publiée sous la direction de Bernard Gagnebin et Philippe M. Monnier, texte établi et annoté par Philippe M. Monnier et Anne Cottier-Duperrex, «­ Caryatides », Lausanne, L'Age d'Homme, ­avec l'appui du Fonds national suisse de la recherche scientifique, 19 x 12,5, pp. 1354.

                           Ce volume contient :

           -     En frontispice, le portrait de Berthe Vadier.

           -     Journal intime, pp. 9-1277.

Le volume contient également une chronologie synoptique, établie par Anne Cottier-Duperrex, un répertoire des personnes fréquemment citées, un répertoire des lieux fréquemment mentionnés et un index des personnes.

 

1990   Journal intime, tome 9, du 16 février 1872 au 16 juin 1874, édition intégrale publiée sous la direction de Bernard Gagnebin et Philippe M. Monnier, texte établi et annoté par Philippe M. Monnier et Anne Cottier-Duperrex, ­«­ Caryatides », Lausanne, L'Age d'Homme, avec l'appui du Fonds national suisse de la recherche scientifique, 19 x 12,5, pp. 1341.

                           Ce volume contient :

           -     En frontispice, le portrait de Fanny Mercier.

           -     Journal intime, pp. 9-1246.

Le volume contient également une chronologie synoptique, établie par Anne Cottier-Duperrex, un répertoire des personnes fréquemment citées, un répertoire des lieux fréquemment mentionnés et un index des personnes.

 

1992   Journal intime, tome 10, du 16 juin 1874 au 1er avril 1877, édition intégrale publiée sous la direction de Bernard Gagnebin et Philippe M. Monnier, texte établi et annoté par Philippe M. Monnier et Anne Cottier-Duperrex, «­ Caryatides », Lausanne, L'Age d'Homme, ­avec l'appui du Fonds national suisse de la recherche scientifique, 19 x 12,5, pp. 1235.

                                   Ce volume contient :

           -     En frontispice, la reproduction de la page de couverture du dernier cahier du Journal intime.

           -     Journal intime, pp. 11-1147.

Le volume contient également une chronologie synoptique, établie par Anne Cottier-Duperrex, un répertoire des personnes fréquemment citées, un répertoire des lieux fréquemment mentionnés et un index des personnes.

 

1993   Journal intime, tome 11, du 1er avril 1877 au 11 juillet 1879, édition intégrale publiée sous la direction de Bernard Gagnebin et Philippe M. Monnier, texte établi et annoté par Philippe M. Monnier et Anne Cottier-Duperrex, «­ Caryatides », Lausanne, L'Age d'Homme, ­avec l'appui du Fonds national suisse de la recherche scientifique, 19 x 12,5, pp. 1207.

                           Ce volume contient :

           -     En frontispice, le portrait d'Amiel par Berthe Vadier, pastel.

           -     Journal intime, pp. 11-1117.

Le volume contient également une chronologie synoptique, établie par Anne Cottier-Duperrex, un répertoire des personnes fréquemment citées, un répertoire des lieux fréquemment mentionnés et un index des personnes.

 

1994   Journal intime, tome 12, du 12 juillet 1879 au 29 avril 1881, édition intégrale publiée sous la direction de Bernard Gagnebin et Philippe M. Monnier, texte établi et annoté par Philippe M. Monnier et Anne Cottier-Duperrex, ­«­ Caryatides », Lausanne, L'Age d'Homme, avec l'appui du Fonds national suisse de la recherche scientifique, 19 x 12,5, pp. 1120.

                           Ce volume contient :

           -     En frontispice, photographie de la pierre tombale d'Amiel au cimetière de Clarens.

           -     "Vingt ans après", pp. 7-8.

           -     Journal intime, pp. 11-948.

Le volume contient également une chronologie synoptique, établie par Anne Cottier-Duperrex, un répertoire des personnes fréquemment citées, un répertoire des lieux fréquemment mentionnés, un index des personnes, un index thématique général et les errata.

Avec ce douzième volume se termine l'aventure éditoriale du Journal d'Amiel commencée par lui-même 143 ans plus tôt avec la publication d'extraits de son journal dans une revue.

 

1996-2000         Quelques autopublications d'inédits d'Amiel (correspondance, retranscriptions de carnets, premier journal) sont accessibles dans la partie Inédits du site.