Quand les Genevois
écrivent leur journal personnel par Luc Weibel et Bernard
Lescaze
Dimanche 7 mai 2006, à la Maison Tavel, à
Genève Retour au
carnet
L'histoire s'écrit avec toutes sortes de
documents,
parmi lesquels le témoignage personnel garde toute sa
valeur.
A cet égard le journal occupe une place éminente.
Un journal qui n'est pas forcément "intime".
Cette pratique a son origine dans les "livres de raison"
- livres de comptes dans lesquels on inscrivait les
événements familiaux, naissances, mariages, etc. -
A Genève, divers personnages ont tenu leur journal,
notamment Jean Cazes, qui au 18e siècle, notait toutes les
lectures qu'il faisait.
Les événements de la Révolution et de l'Empire
ont suscité aussi la tenue de plusieurs journaux.
La pratique se répand au 19e siècle: le journal devient
un "miroir de l'âme".
Elle n'a pas disparu aujourd'hui, comme en témoigne la vogue
récente des "blogs".
Amiel aura sa place dans cette évocation.
Ce qui sera mis en évidence, c'est son côté
chroniqueur,
et notamment ses nombreux portraits de femmes (notamment Berthe
Vadier et Fanny Mercier). Henri-Frédéric Amiel
aurait-il un blog sur Internet ?
se demande la TRIBUNE DE GENÈVE Un dimanche avec histoire
Chaque premier dimanche du mois, les historiens de lAEHR,
lAssociation pour létude de lhistoire
régionale, présentent
leurs recherches par des interventions pointues, brèves et
suggestives qui laissent place aux questionnements et interrogations
du public. Informations pratiques
Dates : le dimanche à 14h.30 - Informations au : Accueil des
public (ADP) - tél. +41(0)22 418 25 00
Modalités d'inscriptions : sans inscription - Tarifs :
gratuit
Adresse de l'activité : Maison
Tavel - 6, rue du Puits-St-Pierre