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HOTELS

Principale dépendance et résidence d'agrément du. manoir féodal, dont nous venons de retracer l'histoire en quelques ligues, l'Hôtel du Château de Mornex a conservé des vestiges de l'architecture charmante du moyen âge et de précieuses fenêtres à arc en accolades du plus pur style s'ouvrent sur la beauté fleurie des jardins modernes. Récemment restauré et agrandi, l'Hôtel du Château de Mornex n'a rien perdu de son allure de manoir seigneurial tout en acquérant les conditons les mieux entendues d'une hospitalité bien comprise. Situé dans la position la plus en vue du plateau de Mornex, orienté au Midi, entouré par de vastes jardins ensoleillés auxquels accède sa belle véranda vitrée, pourvu du chauffage central, avec l'auto-garage aujourd'hui obligatoire, l'hôtel est à même de satisfaire à toutes les exigences du confort moderne. Ouvert toute l'année, il a conservé les saines traditions de la bonne cuisine française.
Et cette maison est particulièrement recommandable, parce qu'elle a conservé un genre et une tenue à part, qu'elle a plutôt l'apparence d'une belle villa privée que celle de ces caravansérails trop modernes, trop bruyants, dont le séjour devient fastidieux. Au Château de Mornex dans la solitude calme des jardins parfumés, devant le panorama radieux de la vallée développé à l'infini, au milieu de toute cette paix et cette tranquillité, on a l'impression délicieuse du home familial, retrouvé en ce décor agreste et rustique.





Hôtel du Château


Autres hôtels et pensions
recensés à cette époque, ou
cités parHenri-Frédéric Amiel

Pension Fleur-de-Lys (ou Hôtel Bellevue ?),
tenu par M. Fleur-de-Lys (maison modèle pour les bons soins, le confort et les prix modérés), on jouit d'une vue splendide, qui s'étend jusqu'au Mont-Blanc.

Pension Bonzanigo

Hôtel de Savoie (ou Croix-Blanche ?)

Hôtel de la Reconnaissance (Monnetier),
bien tenu par M. Perréard-Faurax

Château de l'Ermitage (Monnetier)
construit en 1855 sur l'emplacement d'un ancien château fort détruit par les genevois en 1584, actuellement (en 1879) dépendance de l'hôtel de la Reconnaissance.