Historien, professeur, conteur et poète, cet
enfant de Montreux, né dans la
vénérable Maison Visinand, se destina
d'abord à la théologie et obtint sa licence
à la nouvelle faculté libre. Il
complète sa formation littéraire à
Paris (thèse sur Mme de Staël). A 24 ans, il
se voit confier la chaire de littérature
française à l'Académie de Lausanne.
En 1860, c'est la toute nouvelle Ecole polytechnique de
Zurich. qui l'appelle comme professeur. Il se lie
d'amitié avec Gottfried Keller, qu'il traduit, et
veut être, à la suite du Doyen Bridel, un
trait d'union entre Confédérés
alémaniques et romands.
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