Le 4 mai 2007, une deuxième réunion à Genève, pendant le Salon du Livre, a permis de faire le point sur l'avancement du projet et sur la suite à lui donner.

I - L'offre de 4DigitalBooks (CHF 13'377.40 hors TVA) a permis de chiffrer les postes "Scannage" et "Reconnaissance de texte" de l'avant-projet. - D'autre part l'échantillon s'est avéré répondre aux attentes du projet. et a suscité un grand intérêt parmi les "amiélistes".

II - D'une façon générale, la numérisation en Europe, et en Suisse en particulier, cherche toujours sa voie entre les deux options commerciale ou publique. Devant le peu d'empressement des pouvoirs publics et des éditeurs, la directrice de la Bibliothèque Nationale Suisse n'exclut pas une coopération avec Google ou Microsoft (Le Temps du 4 mai 2007)

III - Sans attendre une hypothétique décision, des travaux de numérisation de l'importance du Journal intime d'Amiel ont déjà commencé en Suisse : à l'Université de Neuchâtel (Le plus long roman de la littérature française Artamène - 13'000 pages - 10 volumes ) et à l'Université de Genève (Le fonds du JOURNAL DE GENÈVE - 600'000 pages - 172 années) - Le financement du premier exemple est assuré par le FNRS et celui du deuxième par un partenariat entre la BNS, la BdG, Le TEMPS et différents mécènes (Le Temps du 3 mai 2007).

IV - La numérisation du Journal intime d'Amiel est d'un intérêt comparable à ces deux réalisations, et compléterait heureusement le travail d'édition, pré-financé en son temps par le FNRS.

V - En fonction de ce qui précède, l'éditeur se déclare intéressé à participer à cette réalisation et différentes solutions sont envisagées pour protéger les intérêts de tous les partenaires à ce projet.

Messieurs Jean-Marc Rod et Jean-Marc Cottier sont alors chargés de préparer un dossier plus élaboré, et de le soumettre aux partenaires avant de procéder à la recherche des moyens financiers nécessaires.

JMC