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Poème en trois parties, paru fin 1853, dans
Grains de Mil, dont la dernière, "La belle",
est un portrait idéalisé de Clotilde Bouvier.
En voici les trois dernières strophes:
Laure est belle, ô
Pétrarque,
L'oeil enchanté, je suis
Angélique en sa barque;
Mais la divine marque
Est sur toi, Béatrix!
Ô belle sérieuse,
Dans tout ce qu'elles font
Ni la brune oublieuse,
Ni la blonde rieuse,
N'ont ton charme profond.
L'une éveille ma lyre,
L'autre sait me charmer
Mais pour toi je respire
Fille au divin sourire,
Et toi, je veux t'aimer.
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