RÉPERTOIRE ALPHABÉTIQUE DES NOMS
DE PERSONNES FRÉQUEMMENT MENTIONNÉS

vol XII / p 967

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A

ABAUZIT, Amiel était lié avec les deux frères Abauzit, en particulier avec Théodore (1820-1914), son camarade d'études à Genève et Berlin, plus tard pasteur à Calvisson (Gard).
Frank ABAUZIT (né en 1822), étudiant en philosophie à Lausanne, a fait carrière de professeur à Paris.

ADERT, Jacques (1817-1886), écrivain, publiciste et helléniste genevois d'origine française, rédacteur en chef du Journal de Genève. Ami d'Amiel en dépit de certaines divergences d'opinions : en effet, Adert avait perdu sa chaire de grec à l'Académie à la suite de la révolution radicale de 1846, alors que le nouveau régime appelait Amiel à la chaire d'esthétique. Conservateur invétéré, Adert devait aussi se montrer un ennemi acharné de cette émanation du radicalisme qu'était l'Institut national genevois dont Amiel embrassa la cause dès sa fondation en 1852.

ADLER, Vincent (1826-1871), pianiste et compositeur d'origine hongroise, élève de Liszt, ami de Wagner, Bülow et Lalo, il vécut longtemps à Paris et fut professeur au Conservatoire de Genève de 1867 à 1871. Il était connu à Genève comme concertiste dès 1852.

Agrippine : voire HORNUNG, Louise. ALH : voir HERMINJARD, Aimé-Louis. Alice : voir GUILLERMET, Alice.

Alix : voir AMIÉL, Alix.

Alouette : voir GUILLERMET, Alice.

AMALRIC, Jean-Louis-Augustin (1775-1858), cousin d'Amiel. Il était en effet le fils de Suzanne Amalric, née Amiel, grand'tante de l'écrivain. Une de ses sœurs, Elisabeth-Marie (née en 1769), avait épousé un Jacques Bonnet. C'est cette famille qu'Amiel désigne sous le nom d'Amalric-Bonnet.

Aménaïde : voir CAVAGNARY, Aménaïde.

AMIEL, Alix, née Roux (1802-1874), tante d'Amiel, seconde épouse de l'oncle Jacques.

AMIEL, Caroline (1826-1893), cousine d'Amiel, fille de l'oncle Jacques et de sa première épouse Jenny Maumary. Elle a épousé en 1858 l'imprimeur Gruaz, dont elle a eu un fils, François-Charles-Eugène dit Frank (1859-1867).

AMIEL, Cécile (1833-1849), cousine d'Amiel, fille de Jacques Amiel et Alix Roux.

AMIEL, Eugène (1823-1882), cousin d'Amiel, fils de l'oncle Jacques, négociant, et de sa première épouse Jenny Maumary. Elle a épousé en 1867 Anne-Madeleine-Elisabeth Kraft.

AMIEL, Fanchette, née Joly (1795-1862), tante d'Amiel, épouse de l'oncle Frédéric. D'un premier mariage, elle avait eu trois enfants : Laurent, Andrienne et Jenny Custot.

AMIEL, Fanny (1825-1901), sœur d'Henri-Frédéric, épousa en 1847 Franki Guillermet (voir sous ce nom).

AMIEL, Frédéric (1794-1856), oncle de Henri-Frédéric, droguiste, domicilié à la Monnaie dans le quartier de Montbrillant. A la mort de son père en 1834, l'écrivain fut recueilli par cet oncle et vécut sept ans dans sa famille. De son mariage avec Fanchette Custot, née Joly, Frédéric Amiel avait eu deux filles, Louise (1835-1879) et Marie (1840-1857).

AMIEL, Jacques (ou Jaques) (1797-1857), oncle de Henri-Frédéric, agent d'affaires. D'un premier mariage avec Jenny Maumary, il avait eu deux enfants, Eugène et Caroline. En secondes noces, il épousa Alix Roux qui lui donna une fille, Cécile (1833-1849).

AMIEL, Laure (1829-1892), sœur cadette d'Amiel. Elle a épousé en 1854 Jean-Baptiste Strœhlin, médecin, dont elle eut un fils, Paul (1864-1908), numismate.

AMIEL, Louise (1835-1879), cousine d'Amiel, fille de Frédéric et de Fanchette Custot. A épousé à Genève en 1864 David Charton (t 1866) dont elle eut un fils, Henri, en 1865.

AMIEL, Marie (1840-1857), cousine d'Amiel, fille de Frédéric et de Fanchette Custot.

AMIEL-JOLY : voir AMIEL, Frédéric. AMIEL-ROUX : voir AMIEL Jacques. Andrienne : voir CUSTOT.

ARCHINARD, Jean-André (1810-1869), pasteur et théologien genevois. B, Belw, Bolw, Bv : voir FAVRE, Marie.

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B

BARDE, Charles (1803-1878), pasteur à Lyon, à Londres et à Genève, d'abord dans l'Eglise nationale (1831-1853), puis dans l'Eglise libre. Fondateur de l'Alliance évangélique et de la Société des missions.

BARNI, Jules (1818-1878), philosophe et homme politique français, traducteur de Kant et de Fichte, il avait quitté l'enseignement après le coup d'Etat du 2 décembre 1851. Appelé à occuper la chaire d'histoire à l'Académie de Genève, il donna dès janvier 1861 un cours sur l'Histoire des idées morales et politiques du XVIII' siècle et, fin 1861, un cours public intitulé Les martyrs de la libre pensée dans lequel il rouvrait le procès de Calvin à propos de Michel Servet. Contesté pour les passions qu'il avait déchaînées, il finit par se faire mettre en congé et se consacra entièrement à ses publications.

BARRAL, Elie (1814-1842), camarade d'Amiel, pasteur, puis précepteur à Munich.

BAUM, Catherine, amie de Berthe Polack dont Amiel avait fait la connaissance durant l'été 1867.

Béatrix : voir BOUVIER, Clotilde.

Bellavista, Belv .: voir FAVRE, Marie. Nom désignant d'abord le domicile de Marie Favre, puis Marie Favre elle-même.

Benigna : voir Pictet, Made Gustave, née Amélie Lambert.

BENOÎT, Céleste-Vitaline (1836-1921), femme de lettres genevoise, originaire de Saint-Laurent (département du Jura). Guidée par Amiel, à qui elle s'était adressée en février 1870 pour soumettre à son appréciation ses essais en poésie, elle publia, dès 1875, sous le pseudonyme de Berthe Vadier, des nouvelles, des romans, des poèmes, des pièces de théâtre et des biographies. Amiel vécut en pension chez elle et sa mère de 1879 à sa mort. Berthe Vadier a laissé de lui une biographie (Fischbacher, Paris, 1886), et un portrait au pastel conservé à la Bibliothèque de Genève.

Beppa : voir Bergmann, Joséphine.

BERGMANN, Joséphine, jeune Hanovienne rencontrée par Amiel durant un séjour à Ems (août 1877).

BERNEY-RICHARD, Mina ('' 1835), fille d'Albert Richard, institutrice et cantatrice, épouse d'Alfred-Marc-Antoine Berney (1869).

Berthe : voir BENOîT, Céleste-Vitaline.

BÉTANT, Elie-Ami (1803-1871), professeur de langue et littérature grecques, régent et principal du Collège et du Gymnase, homme politique, consul de Grèce.

BIB.: BIBACQ : voir BOILEAU. Il s'agit de la forme latinisée et abrégée voir acq[uam]

Bigarella : voir GROSSCHOPF, Caroline de.

BIRBEL-REYMOND Voir REYMOND, Louise.

BLANVALET, Henri (1811-1870), poète genevois qu'Amiel avait rencontré à Naples en 1842. Fut précepteur dans la famille Rothschild à Francfort et à Naples dès 1835 et s'établit à Genève en 1854. A publié en 1844 Une lyre à la mer. Une édition complète de ses poèmes fut publiée en 1871 avec une préface de Marc Monnier.

BOILEAU, Nancy, institutrice, amie de Laure Amiel. Sa mère, Anne Boileau, tenait au Quai des Bergues un « cabinet littéraire » qu'Amiel fréquentait volontiers.

BOISSONNAS, Louis (1820-1885), camarade d'études d'Amie(, pasteur à Paris, puis à Hargicourt (Aisne). Directeur de l'Ecolc préparatoire de théologie des Batignolles à Paris (1852-1869).

Bolw : voir FAVRE, Marie.

BONNET, Jenny, cousine d'Amiel. (Voir aussi sous le nom Amalric.)

BONNETON, Philippe (1824-1902), études de lettres et de théologie à Berlin et à Genève, chapelain du Collège (1855-68), directeur de l'Ecole secondaire et supérieure des jeunes filles (1862-1899), membre du Consistoire (1871-79) qu'il présida en 1873, conseiller municipal de la ville de Genève (1870-90), député au Grand Conseil (1874-90), 1892-1901) qu'il présida de 1881 à 1882, rédacteur à la Semaine religieuse (1852-59).

BONS, Charles-Louis de (1809-1879), juriste et homme d'Etat valaisan, poète et romancier. Amiel le fit nommer membre correspondant de la Section de littérature de l'Institut national genevois, dont il fut lauréat en 1855.

BORDIER", François (1816-1881), pasteur, condisciple d'Amie!, étudiant comme lui à Heidelberg et Berlin. Les relations entre les deux amis ont été particulièrement étroites durant leurs années d'études comme en témoigne leur correspondance.

BORDIER' ' , Henri-Léonard (1817-1888), archiviste-paléographe, auteur de nombreux ouvrages historiques. Il était le neveu d'une tante d'Amiel. Ayant demandé à être réintégré dans la nationalité française de ses ancêtres, il a fait toute sa carrière à Paris.

BOURDILLON, Philippe (1809-1864), pasteur à Saconnex-Dessous (Pâquis) et voisin d'Amie( à l'époque où celui-ci vivait dans ce quartier (1849-1852).

BOUVIER, Auguste (1826-1893), théologien et prédicateur influent. Amiel l'avait connu comme étudiant à Berlin ; par la suite, des liens d'amitié ont solidement uni ces deux êtres aux tempéraments opposés. Auguste Bouvier, cousin germain de Fanny Mercier, avait épousé Marguerite Monod, la fille du grand prédicateur français Adolphe Monod. Il est le père de Bernard Bouvier à qui l'on doit une excellente édition des Fragments d'un journal intime, et nombre d'études pénétrantes sur Amiel et son oeuvre.

BOUVIER, Clotilde (1829-1911), sœur d'Auguste, a épousé en 1856 William Rey. Amiel a longtemps éprouvé une tendre inclination pour cette jeune femme en qui il voyait sa « Béatrix ».

BOVET, Félix (1824-1903), littérateur et critique neuchâtelois, bibliothécaire, puis professeur de littérature française et d'hébreu à l'Université de Neuchâtel. Rédacteur de la Revue suisse à laquelle Amiel a longtemps collaboré.

Bp, BPK : voir POLACK, Berthe.

BRAILLARD, Jean-Charles dit John (1822-1883), d'abord précepteur à Saint-Pétersbourg, fut dès 1857 professeur de français au Collège industriel et au Gymnase de Genève. Homme politique radical, il s'opposa à James Fazy et rallia le parti indépendant dont il rédigea le journal La Démocratie suisse (1863-1867). Ancien condisciple d'A-miel, il se heurta souvent à lui au comité de l'Institut national genevois.

BRANDT, Julie (1804-1889), cousine germaine de la mère d'Amiel. L'écrivain était très lié avec elle et lui rendait fréquemment visite dans ses domiciles successifs des Grottes, de Plainpalais (dès 1850), de la Taconnerie (dès 1863) et de Lancy (1867).

BREMER, Frederika (1801-1865), romancière suédoise, auteur de romans où s'expriment des idées humanitaires et une morale très pure. Amiel qui avait de l'affinité pour ce genre de littérature se lia d'amitié avec l'écrivain qu'il rencontra à Genève et avec laquelle il demeura en correspondance.

BREMOND. Famille alliée aux Amiel. Louis-Michel Brémond avait en effet épousé en 1823 Antoinette-Andrienne Joly, sœur de la tante Fanchette. De cette union naquirent deux enfants, Françoise dite Fanny (née en 1824, épouse en 1856 de G.-A. Frey), et Laurent (1826-1883), bijoutier, député au Grand Conseil, vice consul d'Italie. Notons que Laurent Brémond a épousé en 1857 Amélie-Léonore Bordier, cousine issue de germains de Henri-Léonard Bordier.

BRET, François (1818-1883), pasteur genevois, condisciple et ami de Franki Guillermet.

Brigitte : voir CUSIN, Caroline.

BRUNO, Marie (1835-1902), épouse de Jules Guillermet dès le 5 octobre 1858.

BUNGENER, Félix (1814-1874), littérateur et théologien d'origine française, naturalisé Genevois, auteur d'un très grand nombre de publications.

Bv : voir FAVRE, Marie.

B.V. : voir BENOîT, Céleste-Vitaline. Cali : voir EMPEYTAZ, Caroline.

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C

Calvinia : voir MERCIER, Fanny.

CAMPÉRIO, Philippe (1810-1882), d'origine lombarde, fit ses études à la Faculté de droit de Genève. Partisan de James Fazy lors de la révolution de 1846, il s'en sépara peu après et devint un des chefs du groupe indépendant. Naturalisé Genevois en 1847, il entrait trois semaines plus tard au Grand Conseil où il resta jusqu'en 1870. Juge à la Cour de cassation en 1848, il fut successeur de Pellegrino Rossi dans la chaire de droit pénal et public. Conseiller d'Etat de 1853 à 1855, et de 1866 à 1870, il exerça aussi plusieurs mandats politiques sur le plan fédéral.

CARBONERO : Voir CHARBONNIER.

CARMEL : voir GUÉDIN, Elisabeth.

Caro, Caroline .: voir AMIEL, Caroline.

CARTERET, Antoine (1813-1889), homme politique genevois très influent, champion de la lutte contre l'ultramontanisme. Chef du Département de l'Instruction publique, il contribua à la création des écoles de médecine, de médecine dentaire et de chimie, ainsi qu'à la transformation de l'Académie en Université. Egalement homme de lettres, il fut avec Amiel un des membres fondateurs de la Section de littérature de l'Institut national genevois.

CAVAGNARY. Famille d'origine française, parente des Amiel. Du mariage d'Adélaïde Maumary, belle-soeur de Jacques Amiel, oncle de l'écrivain, avec François Cavagnary, naquirent deux filles : Célestine qui épousa le D' Géminien Luppi à Lyon, et Aménaïde (née en 1830) qui vécut à Genève jusqu'en 1860, ensuite à Athènes, et fut très liée avec Amiel.

CBV : voir BENOÎT, Céleste-Vitaline.

CCW, CW, CWC : voir CHARBONNIER, Camilla.

Cécile : voir AMIEL, Cécile.

Célestine : voir LUPPI, Célestine.

CELLÉRIER, Jacob-Elisée (1785-1862), pasteur, professeur de langues orientales, recteur de l'Académie, occupa une place très en vue dans les milieux ecclésiastiques genevois. Il a publié plusieurs volumes de sermons et des ouvrages sur l'Ancien et le Nouveau Testament.

CESCA : voir MERCIER, Fanny. Fanny est le diminutif de Françoise, et Cesca le diminutif de Francesca (Françoise en italien).

CHAPUIS, François (1811-1897), pasteur à Gênes (1834-1837) puis à Satigny (1839-1868). Il fut membre du Consistoire de l'Eglise nationale de Genève, collabora aux Etrennes religieuses et au Foyer chrétien. Il publia, outre des articles, plusieurs ouvrages religieux, notamment des Méditations sur les Psaumes, un livre de fables, Le Miroir, et des récits populaires.

CHARBONNIER (OU CHARBONIER Ou encore CARBONERO), Camilla, née Weitzecker, peintre sur émail habitant les Vallées vaudoises du Piémont. Amiel avait fait sa connaissance à Naples en 1842. Dès lors et jusqu'à la mort de Camilla en 1863, une longue correspondance s'établit entre elle et l'écrivain qui, de jeune admirateur qu'il était à l'origine, devint peu à peu conseiller et mentor.

CHARTON, Louise : voir AMIEL, Louise.

CHASTEL, Etienne (1801-1886), pasteur et professeur d'histoire ecclésiastique à l'Académie de Genève. Auteur d'un grand nombre d'ouvrages remarqués, entre autres d'une Histoire du christianisme depuis son origine jusqu'à nos jours (1881-1883).

CHENAUD, Elisée (1819-1878), camarade d'Amiel, pasteur à Aix-en-Provence (1859-1872), puis instituteur à Constantinople.

CHENEVIÈRE. Famille de pasteurs genevois.
1. Jean-Jacques Caton (1783-1871), pasteur à Marseille et à Genève, professeur de théologie, plusieurs fois recteur de l'Académie. Auteur de nombreuses publications.
2. Charles-Louis, fils du précédent (1813-1877), pasteur à Saconnex de 1840 à 1847, a été un des fondateurs des Etrennes religieuses.

CHERBULIEZ. Famille genevoise comprenant plusieurs frères et une sœur avec lesquels Amie] était en relation.
1. André (1795-1874), helléniste et latiniste, professeur à l'Académie. Membre fondateur de l'Institut national genevois et premier président de sa Section de littérature. Amie! avait des rapports d'estime et d'amitié réelle avec ce collègue dont il fut souvent l'hôte soit dans son appartement de la rue Verdaine, soit dans sa propriété d'Hauterive, route d'Aire, dominant le Rhône. De son mariage avec Marie-Victoire-Isaline Bourrit, André Cherbuliez avait eu deux enfants : Sara (1827-1891) qui épousa en 1852 Jacques-Laurent Karcher, et Victor (1829-1899), romancier, membre de l'Académie française, dont Amiel enviait l'aisance et la réussite.
2. Antoine-Elisée (1797-1869), docteur en droit, avocat et économiste, professeur aux Académies de Genève de Lausanne, puis à l'Ecole polytechnique fédérale.
3. Joël (1806-1870), avait repris la librairie familiale de la Cité. Amie] y faisait de fréquentes « stations » pour consulter les livres nouveaux.
4. Marie-Isaline (1793-1863), épouse Tourte, mère du conseiller d'Etat Abraham Tourte. Auteur de romans et de nouvelles pour la jeunesse.

CLAPAREDE. Famille originaire du Languedoc, genevoise depuis 1724, qu'illustrèrent plusieurs savants, dont deux frères avec lesquels Amiel était en relation.
1. Edouard (1832-1871), médecin en naturaliste éminent, professeur de zoologie et d'anatomie comparée (1862-1871). Il est l'auteur d'une oeuvre immense, en particulier d'Etudes sur les Infusoires et les Rhizopodes (1858-1861) qui obtinrent le Grand Prix de l'Académie des Sciences de Paris. Il fut l'un des premiers à montrer l'importance des théories darwiniennes dans deux articles à la Revue Germanique (1861).
2. Théodore (1828-1888), théologien, d'abord pasteur à Chancy, dans la campagne genevoise, puis chapelain des prisons (1872-1883). Historien du protestantisme, il présida à plusieurs reprises la Société d'Histoire de Genève. Il publia, entre autres, l'Histoire des églises réformées du Pays de Gex (1856) et l'Histoire de la Réforme en Savoie (1893). Il collabora à la Semaine religieuse (1852-1858), à la Revue de théologie et de philosophie (1868) et aux Etrennes religieuses (1879-1888). Il s'occupa aussi avec assiduité de l'oeuvre des protestants disséminés, qu'il présida durant plusieurs années.

CLERMONT. C'est à Berlin qu'Amiel avait connu Helmine de Clermont et ses deux fils, Philippe qui devint chimiste et Willy qui entra dans la diplomatie. Par la correspondance, Amiel est resté en relation avec ces amis.

Clotilde : voir BOUVIER, Clotilde.

Coeur Excellent : voir EMPEYTAZ, Caroline. Colibri : voir GUILLERMET, Alice.

COLLADON*, Jean-Daniel (1802-1893), docteur en droit et éminent ingénieur genevois, à qui l'on doit d'importantes recherches concernant l'électricité, le percement des tunnels, les bateaux à vapeur.

COLLADON**, Eugène (1805-1880), avocat et procureur général, juge à la Cour de cassation et membre des autorités de l'Eglise. Ami de plusieurs écrivains français, il a publié des études sur Sainte-Beuve, Victor Hugo, Lamartine, Balzac, principalement dans la Bibliothèque universelle.

Comtessine, Contessina, Contessine, : Voir REYMOND, Louise

COSSY, Sophie, surnommée par Amiel Hygie, épouse de l'avocat vaudois Charles Cossy (1821-1885), substitut du procureur général, juge et conseiller national. Amiel la rencontrait l'été à Villars où ils avaient fait connaissance en 1857 et entretenait avec elles les relations les plus amicales.

COUGNARD, John (1821-1896), condisciple d'Amiel, pasteur et prédicateur apprécié, professeur de morale et d'homilétique à l'Académie dès 1865.

COULIN, Frank (1828-1907), éminent pasteur de l'Eglise de Genève. Cps : voir Cossy, Sophie

Crb : voir BOUVIER, Clotilde.

CUSIN, Caroline ('` 1832), soeur de Sophie Cossy, a épousé 12 décembre 1861 Jean-Marc Olivet, de Genève.

CUSTOT, Fanchette Amiel, née Joly, épouse de Frédéric Amiel, avait eu d'un premier mariage un fils, Laurent, et deux filles, Andrienne et Jenny Custot souvent citées dans le Journal intime.

Cyprien, frère : un des noms donnés à Amiel dans la société de Chalet-Villars.

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D

DAGUET, Alexandre (1816-1894), professeur et directeur d'écoles à Fribourg, député au Grand Conseil (1849-57), avait été l'âme du mouvement intellectuel du milieu du XIX` siècle dans ce canton. Persécuté pour ses idées libérales, il dut quitter sa ville pour devenir professeur d'histoire et d'archéologie à la nouvelle académie de Neuchâtel en 1866. Il a énormément écrit et publié, était membre et correspondant de nombreuses sociétés et académies et acquit une grande notoriété notamment par son Histoire de la nation suisse (1851) souvent rééditée.

DAVID, Pierre-François (1816-1884), instituteur, pasteur et botaniste genevois. Régent au Collège industriel, puis au Collège libre d'Elie Lecoultre.

DEBRIT, Marc (1833-1911), homme de lettres genevois. Après quelques années passées en Italie et dans le Midi de la France comme précepteur, il entra en 1865 à la rédaction du Journal de Genève qu'il dirigea de 1884 à 1904. Auteur de nombreux articles de revues et d'ouvrages de philosophie, de politique et d'imagination, il collabora aussi avec Ernest Naville à la publication de l'oeuvre inédite de Maine de Biran.

DE LA RIVE, Auguste (1801-1873), célèbre physicien et homme politique genevois, professeur et recteur de l'Académie. Député au Grand Conseil, collaborateur du Courrier de Genève, organe conservateur, il se démit de ses emplois et fonctions après la révolution radicale de 1846.
Son fils William (1827-1900), littérateur, ami et parent de Cavour, dirigea pendant plusieurs années la Bibliothèque universelle.

Delio : voir FAVRE, Marie.

DESROGIS. Librairie sise rue du Rhône dont Amiel était un fidèle client.

DIODATI, Edouard (1789-1860), pasteur, bibliothécaire et littérateur genevois, professeur d'esthétique à l'Académie (1839-1840), puis de théologie (1840-1860). Auteur de nombreuses publications théologiques.

Docteur, le : voir STROEHLIN Jean-Baptiste, beau-frère d'Amiel.

DORET, David (1821-1904), sculpteur vaudois, ami d'Amiel. On lui doit un médaillon en plâtre et un portrait de l'écrivain, ainsi que le monument qui orne sa tombe au cimetière de Clarens.

Drina : voir POLACK, Berthe.

DROIN, Anna (1840-1912), fille du pasteur Moïse Droin, fut fiancée à Amie! durant trois semaines en 1867. S'étant rapidement aperçus qu'ils n'avaient que fort peu de goûts communs, ils préférèrent renoncer au mariage projeté. Anna épousera en 1871 son cousin germain Henri-Antoine, fils du banquier César Droin.

DROZ, Théophile (1844-1897), professeur suppléant de philosophie et d'histoire de la philosophie à l'Académie de Genève (1879) ; il remplaça Amiel qui avait demandé un congé pour ménager sa santé. Il devint ensuite professeur d'histoire des religions et d'étude des systèmes sociaux (1873-1880) ; enfin, professeur de littérature française à l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (1881-1897). Il collabora à plusieurs journaux tels que la Revue de Genève, la Semaine littéraire, la Tribune de Genève et publia quelques ouvrages, notamment Frédéric-le-Grand et ses écrits (1867), et L'esprit gaulois dans la littérature française (1885).

DUBOIS-MELLY, Charles (1821-1905), peintre, romancier et historien genevois ; élève de Calame, il délaissa bientôt la peinture pour écrire des nouvelles, puis de nombreux romans inspirés par l'histoire de Genève ou par les guerres de religion, ainsi que de véritables travaux historiques.

DURET, Victor (1830-1890), originaire d'Onex (Genève), il occupa des places de précepteur et professeur, mais fut aussi poète et littérateur ; ami de Philippe Plan, il s'intéressait comme lui au patois de la contrée genevoise. Il était en relation avec les félibres Mistral, Aubanel et Roumanille.

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E

Egérie : voir WYDER, Louise. Elfriede : voir FAVRE, Marie.

Élise : voir AMIEL, Elisabeth, née Kraft.

EMPEYTAZ, Caroline ('› 1821), relation amicale d'Amiel, dont il avait fait la connaissance lors d'une villégiature à Chernex sur Montreux à fin août 1860.

Eriphile : voir HORNUNG, Louise.

Ernest : voir STROEHLIN.

Eugène : voir AMIEL, Eugène.

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F

FF : voir FRET, George-Adolphe et Fanny.

Fanchette : voir AMIEL, Fanchette.

Fanny : voir AMIEL, Fanny.

FAVRE, Marie-Andrienne (1830-1887), fille naturelle de Louise-Charlotte Stolz, repasseuse, et de François Favre, rentier, légitimée en 1846. D'un mariage malheureux avec Jean-Philippe-Gabriel Pauly elle eut en 1854 un fils, Charles-François, dit Franz, qui fera carrière dans la magistrature. Veuve en 1858, elle se prit de passion pour Amiel et vécut avec lui de 1859 à 1871 une idylle rendue célèbre par la publication sous le titre Philine des fragments du Journal intime y relatifs (par Bernard Bouvier, Paris, Ed. J. Schiffrin, 1927).

FAZY, Henri (1842-1920), après avoir fait des études de droit à l'Académie de Genève, devint, à vingt ans, conservateur du Musée archéologique (1862-1864), puis archiviste d'Etat (1864-1866) et directeur des Archives (1885-1920). Il fut nommé professeur extraordinaire d'histoire nationale (1890-1898). Parallèlement, il poursuivit une carrière politique très active au sein du parti radical. Il est l'auteur de nombreux ouvrages archéologiques et historiques.

Fédora : voir GROSSCHOrF, Caroline de.

Félicité : sœur : voir FAVRE, Marie.

Félix : voir BOVET, Félix.

Fida : voir MERCIER, Fanny.

Fida Memor : voir MERCIER, Fanny.

Fidelia : voir Cossy, Sophie.

Fidelio : voir FAVRE, Marie.

Filleule, ma : voir BENOÎT, Céleste-Vitaline.

Fiorine, Florine : Voir REYMOND, Louise.

Fjp : voir FoL, Joséphine.

FLAMMER, Antoine (1826-1891), notaire genevois, fut appelé en 1880 àsiéger à la Cour de cassation, qu'il présida de 1882 à 1884. On lui doit une série de publications sur la législation genevoise. Il fut également député au Grand Conseil (1870-72 et 1878-80) et il fit partie du Consistoire de l'Eglise de Genève (1871-1883).

FM : voir MERCIER, Fanny.

FoL, Joséphine (1830-1864), fille de Daniel Fol, officier de santé et maire de Vandoeuvres. Amiel fit sa connaissance en avril 1955 alors qu'il séjournait dans sa famille et qu'elle s'apprêtait à rompre ses fiançailles avec un Allemand, le D' Ernst Kornemann. De 1855 à 1863 Joséphine Fol qui signait Zeppa ou Zeppina, correspondit régulière-ment avec Amiel, surnommé Saint Gontran. Tiraillée entre son amour pour Kornemann et son attirance par Amiel, elle quitta Genève en 1860 et finit ses jours comme institutrice à Vienne.

FOURNEL, Charles (1817-1869), écrivain et poète français qu'Amiel avait connu en 1846 à Berlin où il était lecteur de la princesse royale de Prusse. Fut plus tard et jusqu'à sa mort professeur au lycée de Tournon. En 1877, à l'instigation d'Amiel, la Section de littérature de l'Institut national genevois a publié ses Essais dramatiques précédés d'une notice biographique par Amiel.

Fra: sigle désignant Henri-Frédéric Amiel.

FREY, Georges-Adolphe (1807-1890), facteur de pianos, époux en 1856 de Fanny Brémond.

FREY (ou FREI), Immanuel. Zurichois, condisciple d'Amiel à Berlin, où il était venu suivre les cours de Neander et de Schelling. Ame tourmentée, il se lia avec Amiel d'une grave et profonde amitié, échangea avec lui des lettres intimes où tous deux évoquaient des problèmes de philosophie et de vocation, discutaient de l'avenir politique de la Suisse et de l'Europe. Frey a mis fin à ses jours en 1849, en se jetant dans le Rhin.

Frid, Frida, Fridol, Fridolin : voir FAVRE, Marie. Ce surnom est emprunté à une ballade de Schiller (Der Gang nach dem Eisenhammer).

Frm : voir FAVRE, Marie.

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G

GABEREL, Jean-Pierre (1810-1889), pasteur et historien, connu par ses conférences sur des sujets patriotiques et par d'estimables publications.

GALIFFE, Jean-Barthélemy-Gaïfre, dit John (1818-1890) ; professeur d'histoire nationale à l'Académie de Genève (1861-1865), il continua la publication des Notices généalogiques sur les familles genevoises commencée par son père, Jacques-Augustin dit James. Il est l'auteur d'une étude historique sur la franc-maçonnerie, La Chaîne symbolique (1852) et d'études sur les traditions de la Suisse primitive (1878).

GAULLIEUR, Eusèbe-Henri (1808-1859), publiciste et historien neuchâtelois établi à Genève où il fut professeur d'histoire à l'Académie dès 1848 ; à ce bibliophile averti on doit des publications sur Benjamin Constant, l'histoire littéraire de la Suisse romande, ainsi qu'une Histoire et description de la Bibliothèque publique de Genève (1853). Membre fondateur et premier secrétaire général de l'Institut national genevois.

GELZLR, Johann-Heinrich (1813-1889), historien bâlois, professeur à Berlin de 1844 à 1850. Amiel restera en correspondance avec lui.

GERVINUS, Georg (1805-1871), historien et homme politique allemand qu'Amiel fit admettre au nombre des membres correspondants de l'Institut national genevois. Comme historien de la littérature, il montra le lien qui existe entre la littérature et l'évolution historique.

Gg ou Ggt : abréviation de GUILLERMET.

Ghl : voir HORNUNG, Louise.

GIDE, David-Etienne (1803-1868), avocat, poète et homme politique genevois. Professeur de droit civil et commercial à l'Académie dès 1847.

GIRARD, Auguste (1816-1902), médecin et musicien averti, fut directeur du Conservatoire de Genève de 1859 à 1892, où il fit preuve des qualités d'un bon administrateur. Il reconstitua diverses sociétés tombées en désuétude, comme la Société du chant du Conservatoire (1864) et, plus tard, la Société de musique instrumentale (1890).

GIRAUD-TEULON, Alexis (1839-1916), né à Marseille, fit ses études de droit à Paris et à Genève. En 1874-75, il fut suppléant d'antiquités à l'Académie de Genève, professeur ordinaire d'esthétique (1876-81), professeur de philosophie de l'histoire (1881-87). Il est l'auteur de plusieurs publications : La mère chez certains peuples de l'antiquité (1867), La royauté et la bourgeoisie, Etude sur l'histoire de France (1871), Les origines du mariage et de la famille (1884), Double péril social: l'Eglise et le socialisme (1895).GLOGGNER, Charles (né en 1831), fils d'un médecin lucernois, musicien. A été pensionnaire dans la famille Guillermet du 6 septembre 1850 au 5 mai 1851.

GOLDAU, Camille : pseud. de Céleste-Vitaline BENOÎT.

GOSSE, Louis-André (1791-1873), fils du pharmacien et naturaliste Henri-Albert Gosse, médecin et homme politique, connu pour l'activité qu'il exerça en Grèce de 1826 à 1829 comme mandataire du comité philhellénique genevois. Cousin éloigné d'Amiel (son arrière-grand'mère était la sœur d'un trisaïeul de l'écrivain). Il avait conservé l'« ermitage que son père avait acquis à Mornex, à l'extrémité est du Petit-Salève.
Son fils Hippolyte (1834-1901), également médecin, fut professeur de médecine légale (1875-1901). Homme politique, il s'intéressait aussi à l'archéologie (grottes du Salève, sous-sol de Saint-Pierre), fut conservateur du Musée d'archéologie et, de plus, collectionneur (peinture, portraits, médailles).

GRAST, François (1803-1871), professeur et compositeur genevois, auteur de recueils de chant, de manuels, de traités d'harmonie et de la musique de la Fête des Vignerons pour 1851 et 1865.

GROSSCHOPF, Caroline, dite Lina de, jeune Livonienne qu'Amiel rencontra en 1862 à Villars sur le conseil de Berthe Polack, qui espérait les marier. Amiel fut sensible à son charme et à ses qualités, mais décida de renoncer à cette alliance, redoutant son caractère impétueux et volontaire. Elle épousa en 1865 un Polonais, le conseiller aulique Joseph Bukowsky. Elle entretint avec Amie] une correspondance conservée partiellement à la Bibliothèque publique et universitaire de Genève.

Grossmütterchen : voir POLACK, Berthe.

GRUAZ, Charles-Henri (1807-1863), imprimeur, époux de Caroline Amiel le 17 juin 1858 ; ils eurent un fils François-Charles-Eugène (1859-1867).

Gudule, sœur Gudule : voir MERCIER, Fanny.

GUÉDIN, Elisabeth ( * 1838), relation de vacances d'Amiel.

GUILLERMET. Famille originaire de Villard près de Yenne (Bresse).
1. François, dit Franki (1822-1892), pasteur de l'Eglise de Genève,auparavant (1845-1852) directeur du Cours supérieur pour demoiselles. Il avait épousé en 1847 :
2. Françoise-Caroline, dite Fanny Amiel (1825-1901), sœur de Henri-Frédéric, laquelle lui donna trois enfants : Jules, Henri et Alice. Ils ont longtemps hébergé Amiel et sa sœur Laure.
3. Jules' (1831-1923), frère de François Guillermet, négociant.
4. Jules ** (1849-1930), fils de François Guillermet. On sait qu'Amiel vouait tous ses soins à l'instruction de ce neveu qui fut plus tard médecin.
5. Henri (1850-1886), filleul d'Amiel.
6. Alice (1863-1912), épouse en 1886 de Georges-Gaston Portal.

GUINET, Estelle. D'origine française, naturalisée Genevoise, cette institutrice fut une des grandes amies d'Amiel, dès leur première rencontre à Paris en 1843 et jusqu'à sa mort en 1876. Femme d'esprit et de cœur, elle fut souvent la confidente des perplexités matrimoniales de l'écrivain.

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H

Haf, Hfa : Abréviations du nom d'Henri-Frédéric Amiel.

Harpagona : surnom donné par Amiel à Mme Pierre-François David, née Charlotte-Victoire Boissonnas. Elle tenait, avec son mari, une pension, rue Beauregard N° 1, où Amiel demeura du 25 octobre 1871 au 25 octobre 1872.

HEIM, Charles (1817-1868), théologien ayant renoncé à la consécration pastorale, fut instituteur au Collège libre fondé par son ami Lecoultre. Ame tourmentée, esprit scrupuleux, épris de perfection morale, il fut pour Amiel le vrai frère de cœur et d'esprit, exerçant sur lui un attrait où se mêlaient respect, confiance et tendresse. Auteur d'un journal intime qu'il a légué à Amiel.

HELFFERICH, Adolphe (1813-1894), philosophe allemand, privatdocent à l'Université de Berlin où Amiel avait fait sa connaissance ; Helfferich était précepteur des deux fils de Made de Clermont, amie d'Amiel.

Henri : voir GUILLERMET, Henri.

HENRY, Etienne (1821-1894), pasteur genevois, condisciple d'Amiel.

HERMINJARD, Aimé-Louis (1817-1900), théologien vaudois, auteur d'une magistrale édition de la Correspondance des réformateurs dans les pays de langue française dont il parut, à partir de 1866, neuf volumes. Amiel rencontrait régulièrement l'historien à la pension Reymond où il prenait ses repas.

Hgl : voir HORNUNG, Louise.

HORNUNG, père et fils, tous deux amis d'Amiel.
1. Joseph (1792-1870), peintre de genre et d'histoire, auteur d'un des rares portraits que l'on connaisse d'Amiel. Ce dernier a tracé du peintre une vivante évocation dans les biographies nationales de la Galerie suisse, tome III, Lausanne, 1880.
2. Joseph-Marc (1822-1884), professeur d'histoire littéraire à Lausanne, puis de droit public et pénal à l'Académie de Genève. Fidèle ami d'Amiel aux yeux duquel il manquait cependant trop de sens artistique, était « trop protestant, arrêté, résistant, mais plein de vues, d'indépendance et de largeur d'esprit ». Un des exécuteurs testamentaires d'Amiel.
3. Louise (1823-1912), sœur de Joseph-Marc ; grande admiratrice d'Amiel, elle aurait semble-t-il souhaité devenir son épouse.

HUMBERT, Edouard (1823-1889), condisciple d'Amiel, puis son collègue comme professeur de littérature française à l'Académie (dès 1855) et comme membre de l'Institut national genevois.

Hygie : voir COSSY, Sophie.

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I

Illa : voir FAVRE, Marie.

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J

Jacques (ou Jaques), oncle : voir AMIEL, Jacques.

JAQUEMOT, Henri (1812-1893), originaire de l'Ain, a fait des études de lettres et de théologie, mais ne fut jamais consacré ; sous-maître chez Rodolphe Töpffer dès 1836, il a fait carrière d'instituteur.

Jenny : voir CUSTOT, Jenny.

JOHANNA : voir GUÉDIN, Elisabeth.

Jpf, Jph : voir Fol,, Joséphine.

Jules* : voir GUILIERMET, Jules*.

Jules** voir GUILLERMET, Jules**.

Julie : voir BRANDT, Julie.

JULLIEN, Jean-Henri, dit John (1818-1887), fonda en 1838, avec son frère Jean-Louis, la librairie Jullien, au Bourg-de-Four. Il joignit à ce commerce de livres d'assez nombreux travaux d'imprimeur, d'éditeur et de rédacteur.

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K

KARCHER, Sara : voir CHERBULIEZ.

KESSMANN, Jean (1805-1870), libraire rue du Rhône, il édita plusieurs ouvrages allemands, dont un recueil de chants adaptés pour le français auquel Amiel a collaboré, et le Bulletin de l'Institut national genevois dont Amiel était le rédacteur.

KROLL : voir AMIEL, Caroline. Languida : voir PRUGNIÈRES, Marie.

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L

LATOIX, Gaspard (1802-1891) était fabricant de verres de montres ; il dut exceller dans son métier car, issu d'un modeste faiseur de montres illettré, il devint propriétaire d'une belle maison de campagne à Chougny. Sa fille Françoise-Marie-Louise avait été la première femme du chirurgien Jean-Baptiste Strœhlin, qui devait épouser Laure Amie] en secondes noces.

LATOUR, Eugène (1809-1851), juge de paix très apprécié de la Ville de Genève. Amie] avait fait sa connaissance en août 1849 aux bains de Weissenburg, mais c'est surtout avec sa femme Louise-Amélie, née Seguin, dont il admirait la vaste culture, qu'il se lia d'amitié (voir 17 août 1849, 22 janvier 1852).

Laure (ou Laurette) : voir AMIEL, Laure. Laurent, voir CUSTOT.

LECOULTRE, Elie (1816-1882), directeur des écoles primaires de Genève, puis fondateur d'un Collège libre. Cet ancien étudiant en théologie fut comme Charles Heim l'un des amis les plus intimes d'Amiel qui appréciait chez ce compagnon « nonchalant, rêveur, amoureux de la solitude et de la paix » ; son esprit critique et ses vues originales sur la morale, la pédagogie et la vie intérieure.

LE FORT.
1. Charles (1821-1888), professeur de droit à l'Académie de Genève, député au Grand Conseil, auteur de nombreux écrits de jurisprudence et d'histoire. Amiel fut très lié avec ce condisciple pendant leurs années d'études, mais leur intimité ne survécut pas à la camaraderie, puis aux années de voyage de l'un et de l'autre.
2. Frédéric (1813-1890), frère aîné du précédent, pasteur en ville de Genève.

Lh, Lhg : voir HORNUNG, Louise.

Liba, Libellule : voir MERCIER, Fanny.

Liliane : voir BENOÎT, Céleste-Vitaline. Nom de la fée héroïne de Cendrillon, pièce de Berthe Vadier jouée le 16 octobre 1875 chez Joseph-Marc Hornung pour l'anniversaire de sa fille Alice. Berthe Vadier y tenait elle-même le rôle de la fée.

Lina : voir GROSSCHOPF, Caroline de.

Lollina : voir MARCILLAC, Louise.

LONG, Suzanne Zélia, née Pelon (1807-1890), romancière originaire des Cévennes, auteur d'une littérature domestique et moralisatrice qui eut une certaine vogue dans les milieux protestants de l'époque. Elle fut pour Amiel une confidente et conseillère conjugale attentive. De son mariage avec Alfred Long, elle avait eu deux enfants, Anne-Marguerite (1831-1861), épouse en 1851 de Louis-Antoine Audéoud, et un fils, Ernest.

LONGCHAMP, Louis (1802-1874), régent et professeur de littérature ancienne au Collège de Genève, principal du Collège industriel et commercial. Auteur d'une grammaire latine et de nombreux ouvrages de pédagogie.

Louise : voir AMIEL, Louise.

Loul, Loulou : voir MARCILLAC, Louise.

Ls, LS : voir AMIEL, Laure, épouse Strœhlin.

Lsh : voir HORNUNG, Louise.

LSw : voir WIDER, Louise.

LULLIN, Henri (1823-1864), camarade d'études d'Amiel, petit-fils d'Ami Lullin qui avait été en 1813 le plus ferme artisan de la Restauration de la République genevoise. A fait des études de théologie et de droit, notamment à Berlin et à Paris.

LUPPI, Célestine, sœur d'Aménaïde Cavagnary, parente éloignée d'Amiel. Elle avait épousé un médecin lyonnais, Géminien Lupp.

Lw : voir WYDER, Louise.

LYANNA, Edouard (1831-1912), fils de Jean-Louis Lyanna et d'Elisabeth Brandt, demi-sœur de la mère d'Amiel. Après un apprentissage dans l'imprimerie et la reliure, il quitta Genève en mars 1850 et rejoignit Cabet dans sa communauté icarienne de Nauvoo (Illinois). En 1856, on le retrouve journaliste à Brownville, et dès 1860 fermier à Stella dans le Nebraska, où il finira ses jours marié et père de quatre enfants.

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M

Madrina : voir POLACK, Berthe.

Mamina, Mamisora : voir FAVRE, Marie.

Marc : voir MONNIER, Marc.

Marcelle : voir ROUD, Elisa, plus tard Mad. David Pichard.

MARCILLAC, François (1817-1876), professeur de musique et musicologue genevois avec lequel Amiel était très lié. Secrétaire du prince Louis de Wittgenstein à Saint-Pétersbourg de 1837 à 1846, il avait épousé en 1847 la fille adoptive de la princesse, Marie Rutkowska. Les Marcillac partageaient avec Estelle Guinet la propriété de Pressy qu'elle avait reçue de Leonilla de Wittgenstein dont elle avait été préceptrice.
Leur fille Louise (" 1851), enfant, était très attachée à Amiel qui écrivit pour elle plusieurs poèmes, dont « Loulou » (La Part du Rêve, p. 27). Elle épousa en 1879 un comptable originaire de Sax, Martin Bruno Oschatz.

Marcus : voir MONNIER, Marc.

Marguerite, dame : voir BOUVIER, Marguerite. Marie : voir AMIEL, Marie.

MARIN. Famille avec laquelle Amiel était très lié dans sa jeunesse. Joseph Marin avait deux fils :
1. Francis (1821-1877), contemporain et condisciple d'Amiel, médecin et numismate.
2. Paul (1823-1898), avocat, juge de paix.

MARTIN, Jacques (1794-1874), pasteur à Chêne (1831-1840), puis à Genève (1844-1856), inspecteur des écoles primaires, président du Consistoire. Auteur de multiples écrits théologiques.
MARTIN, Simon (1823-1858), camarade d'Amiel à Berlin en 1847-1848 ; homme de lettres, il n'a pas laissé d'oeuvre marquante.

MAUNOIR, Julie Fick, épouse de John Charles Harrington Maunoir, maître de langues, avait créé avec sa belle-sœur Camilla Maunoir une institution pour jeunes filles où Amie] enseigna quelque temps le français.

Max : voir PERROT, Max.

MENN, Barthélemy (1815-1893), peintre genevois d'origine grisonne, élève d'Ingres. Il fut un remarquable pédagogue.

MERCIER. Famille avec laquelle Amiel devint très lié, se composant de la mère, Sophie Elisabeth, née Bernard ; d'Abrahamine-Louise (" 1828), la fille aînée, qui avait épousé en 1850 Guillaume-Henri Jaquemet, négociant ; de Louis Jules (* 1833) et de sa femme, née Jeanne-Caroline Briquet et surtout, des deux plus jeunes soeurs, Marie-Françoise (1836-1919) et Pauline-Amélie (* 1839). Marie-Françoise, dite Fanny, institutrice, a été la grande amie des dernières années d'Amiel. Intelligente, prude et austère, elle a témoigné, comme héritière des papiers d'Amiel, d'un dévouement inlassable pour sa mémoire, éditant avec Edmond Scherer les premiers « Fragments » du Journal (1882-1884).

MF : voir MERCIER, Fanny.

Mf, Mfr, Mfv : voir FAVRE, Marie.

Mimi : voir GUILLERMET, Alice.

Minervine : voir FAVRE, Marie.

MIONA, MIONETTE : voir FAVRE, Marie. Ce surnom est emprunté à l'héroïne d'un roman d'Eugène Müller.

MM : Voir MONNIER, Marc.

Monique : voir PRUGNIÈRES, Marie.

MONNIER, Marc (1829-1885), écrivain, poète et professeur français, naturalisé Genevois. Elevé à Naples où ses parents tenaient un hôtel, il fit la connaissance d'Amiel en 1841 déjà, alors que ce dernier séjournait chez eux. Il le retrouva plus tard à Genève, et une solide amitié devait dès lors lier les deux hommes de lettres. Amiel enviait l'assurance, la réussite et la puissance de travail de son brillant cadet. Mrf : voir FAVRE, Marie.

MULHAUSER, jules (1806-1871), professeur et écrivain genevois, membre honoraire de la Section de littérature de l'Institut national genevois.

MUNIER David (1798-1872), pasteur et théologien genevois, brillant prédicateur, professeur et plusieurs fois recteur de l'Académie.

MUNIER**, Edouard (1818-1864), homme de lettres, ami d'Amiel. Né et élevé à Toulouse, il fit ses études au Collège et à l'Académie de Genève. Après avoir tenté en vain une carrière dramatique à Paris (1840), il s'établit à Mornex-sous-Salève. Fortuné et plein de talent, ce poète sensible et délicat, mais faible, timide et défiant, a laissé à ses amis, selon l'expression d'Amiel, « l'impression mélancolique d'un homme qui a mal profité de ses dons et de ses chances ». Après sa mort, Amiel et l'éditeur John Jullien envisagèrent de publier un choix de ses poésies. Cette entreprise est restée à l'écart de projet.

Mütterchen : voir POLACK, Berthe.

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N

Nada : voir GUÉDIN, Elisabeth.

NAVILLE, Ernest (1816-1909), théologien et philosophe genevois, professeur d'histoire de la philosophie à l'Académie. Il perdit cette chaire à la suite de la révolution radicale de 1846, et c'est Amiel qui devait lui succéder après un intérim de plusieurs années. Ernest Naville s'est surtout fait connaître comme conférencier et apologiste d'un christianisme « social ». En 1840, il avait épousé Albertine Picot qui lui donna trois fils et une fille.

Némorin : voir PERROT, Maximilien.

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O

ODIER, Pierre (1803-1859), jurisconsulte et professeur de droit civil (1836), il avait démissionné de sa charge à l'avènement du gouverne-ment de James Fazy, mais, plaçant le salut de la Faculté de droit au-dessus de toute considération politique, il avait accepté par la suite de reprendre sa chaire. II se consacra à l'enseignement et féconda celui de la jurisprudence par l'étude de la philosophie, de l'histoire et de l'économie politique, comme par de vastes lectures dans tous les domaines. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages juridiques, qui firent autorité dans les pays de droit français.

OLTRAMARE, Hugues (1813-1891), pasteur, puis professeur de théologie à l'Académie de Genève. Auteur d'une traduction du Nouveau Testament. L'un des principaux exégètes protestants de langue française au XIX` siècle.
Son frère Gabriel (1816-1906), précepteur chez le vice-roi d'Egypte, fut professeur de mathématiques supérieures à l'Académie de Genève de 1848 à 1900.

Outrancia : voir MERCIER, Fanny.

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P

PALLARD, Jules (1804-1885), pasteur à Livourne (1829-1836), puis à Jussy et Genève (1839-1865) ; il fut également membre du Consistoire de l'Eglise nationale de Genève, et secrétaire de la Compagnie des pasteurs.

PANCHAUD, Jean (1822-1862), ami d'Amiel. Originaire de Colombier, mais né et élevé à Genève, a fait des études de théologie à Lausanne, puisa été pasteur de l'Eglise libre de Château d'Oex (1854-1860) et de Cheseaux-Romanel (1860-1861).

Pâquerette : voir MARCILLAC, Louise, dite Loulou.

Patita : voir REVEL, Marie.

Paul : voir STRŒHLIN, Paul.

PAUL, Théodore (1822-1888), théologien et musicien, fut une des figures les plus originales de l'Eglise de Genève au XIX` siècle. Pasteur à Céligny de 1857 à 1867, il fut, en raison du caractère abrupt de ses convictions peu orthodoxes et de la véhémence de ses discours, écarté de la chaire ; s'étant tourné vers le radicalisme socialiste pour y chercher des appuis contre la haute bourgeoisie et le haut clergé, il n'en fut pas moins définitivement écarté de l'activité ecclésiastique. Il a publié en 1855 un recueil de chants sacrés, Alleluia, et, en 1857, un important ouvrage sur Jérôme Savonarole. Amiel éprouvait pour cet esprit anticonformiste un attrait mêlé d'appréhension.

Perline, ou Petite Perle : voir DROIN, Anna.

PERROT, Maximilien, dit Max (1830-1902), l'un des principaux fondateurs de l'Union chrétienne de jeunes gens (1852), dont il fut le premier président (1852-1865) et sur laquelle il écrivit plusieurs brochures. Il était aussi membre du Comité du Conservatoire de musique (1863-1873) et du Département d'évangélisation de la Société évangélique de Genève (1869-1881).

PÉRUSSET, John (1822-1864), condisciple d'Amiel, régent au Collège de Genève.

Pervenche : voir GROSSCHOPF, Caroline de.

PESCHIER, Adolphe (1805-1878), homme de lettres genevois, professeur de littérature française à Tübingen. Auteur d'ouvrages estimés.

PETIT : Voir PETIT-SENN, Jean-Antoine.

PETIT-SENN, Jean-Antoine, dit John (1792-1870), écrivain et poète, rimeur infatigable, a exercé une influence marquée dans le monde des lettres genevoises de son époque. Il fut le maître à rimer de toute une génération, et il aimait à recevoir ses jeunes amis dans son ermitage de Chêne. Rédacteur du satirique Fantasque (1832), on lui doit plusieurs recueils de vers et aphorismes, notamment Bluettes et Boutades (1846), Les Perce-neige, Bigarrures littéraires (1852).

PHILINE : voir FAVRE, Marie. Surnom emprunté à une héroïne du roman de Gœthe Wilhelm Meister.

(fi) : Abréviation de Philine.

PICTET", Adolphe (1799-1875), éminent linguiste genevois. Amiel qui vouait à ce maître remarquable une profonde admiration, fut en 1849 son successeur dans la chaire d'esthétique à l'Académie.

PICTET"", dit PICTET-DE LA RIVE, François-Jules (1809-1872), professeur de zoologie à l'Académie, recteur de 1847 à 1850 et de 1866 à 1868. Forte personnalité, il a marqué de son empreinte la vie académique et a joué un rôle politique important.

PICTET, Gustave (1827-1900), avocat juge et homme politique genevois. Sa femme, Louise-Amélie née Lambert (1828-1901) et lui-même se lièrent d'amitié avec Amiel lors d'un séjour de vacances à Villars-sur-Ollon en 1858.

PICTET DE SERGY, Jules (1795-1888), avocat et homme politique genevois, auteur de nombreux travaux littéraires et historiques relatifs à Genève.

PLAN, Philippe (1827-1885), homme de lettres et bibliothécaire genevois.

PLANTAMOUR, Emile (1815-1882), premier professeur d'astronomie à l'Académie de Genève (1839) et de géographie physique, plusieurs fois recteur. Directeur de l'observatoire qu'il dota d'instruments de premier ordre.

Plk : voir POLACK, Berthe.

POLACK (orthographié aussi par Amiel POLLAK), Berthe, née Fillion, vieille dame berlinoise, qu'Amiel avait rencontrée en août 1860 à Chernex-sur-Montreux, et avec laquelle il se lia d'amitié et entretint une correspondance suivie. Elle était une de ses conseillères conjugales les plus assidues.
Sa soeur avait épousé Othon Cuvier (1812-1896), pasteur à Metz.

PONS, Antoine-Louis (1801-1873), instituteur et homme politique genevois, chef du Département de l'Instruction publique de 1847 à 1851.

Pratellina : voir BOUVIER, Marguerite

PRUGNIÈRES, Marie (1824-1874), dirigeait un pensionnat où Amiel fit un cours de littérature française en 1866-1867. Elle portait le nom de soeur Monique dans la confrérie formée durant des vacances à Chernex.

PURY, Edouard de (1822-1904), historien et homme politique neuchâtelois, camarade d'Amiel à Berlin.

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R

RAISIN, Pierre (1820-1870), condisciple d'Amiel, avocat et homme politique genevois, juge d'instruction (1848-51), juge à la Cour de cassation (1869), député à l'Assemblée constituante de 1846, député au Grand Conseil (1850-57), conseiller administratif (1847-56) et major, grand juge de la 1' division de l'armée.

RAOUX, Edouard (1817-1894), originaire de l'Isère, fit ses études à Genève et à Strasbourg avant de devenir pasteur dans la Drôme, puis professeur de philosophie à l'Académie de Lausanne de 1846 à 1862. Il publia plusieurs ouvrages de philosophie, d'autres sur la réforme de l'enseignement et de l'orthographe, généralement peu appréciés par Amiel.

REVEL, Marie, relation piémontaise d'Amiel à dater d'un séjour à Turin en octobre 1856. Mère de deux filles Alexandrine et Adeline, toutes deux mariées en 1857, Marie Revel devint veuve en 1859. Ayant l'habitude de se rendre en été aux eaux d'Evian, elle séjourna aussi en 1867 à la pension où Amiel prenait ses repas. Elle se prit alors pour lui d'une amitié amoureuse très tendre dont le philosophe observe et décrit les manifestations dans le Journal. Amiel l'avait surnommée « Patita ».

REY. Famille genevoise originaire de Villette (Savoie).
1. William (1821-1888), contemporain d'Amiel, mathématicien et directeur de compagnies d'assurances. On lui doit un important ouvrage sur l'Amérique protestante (1857). A épousé en 1856 la sœur d'Auguste Bouvier, Clotilde, pour qui Amiel avait éprouvé une forte inclination.
2. Rodolphe (1824-1882), frère du précédent, ami d'Amiel, homme de lettres, auteur d'ouvrages sur l'Italie. A passé, pendant près de trente ans, tous ses hivers à Hyères.

REY-BOUVIER, Clotilde : voir BOUVIER, Clotilde.

REYMOND, Louise était la nièce de Marie Reymond chez qui Amiel prenait ses repas. C'est là qu'en 1867 elle conçut pour le philosophe une vive amitié renforcée par la concurrence de Marie Revel. En 1868 elle partit pour la Russie comme gouvernante, puis comme modiste dans le premier magasin de modes de Pétersbourg. Elle y épousa en 1875 un veuf d'origine suisse, M. Birbel. Durant toutes ces années elle n'a cessé de correspondre avec Amiel, lui témoignant une affection naïve, familière et constante.

Rf, Rff, Rfm, Rmf : voir FAVRE, Marie.

RICHARD, Paul-Abram, dit Albert (1801-1881), originaire d'Orbe, bourgeois de Genève en 1848, professeur et poète ; a enseigné la langue et la littérature françaises à Berne (1835-1845), et la littérature comparée à l'Académie de Genève (1847-1870).
Sa fille Wilhelmine dite Mina ('' 1835), institutrice et cantatrice, épousa en 1869 Alfred-Marc-Antoine Berney.

RIEU, Charles (1820-1902), condisciple d'Amiel, philologue et orienta-liste, établi en Angleterre.
Son frère aîné Auguste (1817-1872) a fait une carrière d'avocat à Lausanne.

RITTER, Charles (1838-1908), frère de l'historien et philologue Eugène Ritter, fut, après des études de théologie à Genève, précepteur en Allemagne de 1863 à 1866, puis instituteur au Collège de Morges jusqu'en 1881. Il a très peu publié, mais il a su entrer en relations souvent étroites avec les maîtres de sa pensée, en particulier avec lethéologien allemand D.-F. Strauss et Ernest Renan, mais aussi avec Sainte-Beuve, Taine, George Eliot, William James, Bourget et, bien sûr, Amiel. Ce dernier l'avait désigné pour gérer son héritage littéraire, charge que Ritter refusa finalement.

Rmf : voir Favre, Marie.

ROEHRICH, Louis (1811-1893), pasteur à Jussy puis dans l'enseigne-ment secondaire genevois. Poète d'occasion et passionné de musique, il fut président de la Société de chant sacré et vice-président du comité du Conservatoire. Son fils Henri, dit Marc-Moïse (1837-1913), étudiant d'Amiel, sera pasteur à Stockholm, Hambourg et Strasbourg avant de revenir exercer son ministère à Genève.

ROGET, François (1797-1858), pasteur, puis professeur de belles-lettres (1829-1835) et d'histoire (1835-1848).
Son fils Amédée (1825-1883), historien, a été condisciple puis collègue d'Amiel à l'Académie.
Philippe (1830-1892), frère du précédent, bibliothécaire (1869), puis conservateur (1885-1892) de la Bibliothèque publique et universitaire de Genève. Cet ancien élève d'Amiel, qui avait complété ses études de lettres à Berlin, fut aussi rédacteur du Mémorial du Consistoire (1885-1892).

ROUD, Elisa, fille du colonel François-Philippe Roud d'Ollon, propriétaire de la pension Chalet-Villars, dans les Alpes vaudoises, où Amiel aimait à se rendre l'été. Elle épousa en 1862 David-Philippe Pichard, brasseur.

ROUX, André (1806-1888), instituteur et homme de lettres, attaché à la direction de la Bibliothèque universelle jusqu'en 1848. Il était le frère d'Alix Roux, tante d'Amiel, seconde épouse de son oncle Jacques. A épousé en 1840 Louise Vacheron.

RUEGGER, John (1796-1868), issu d'une famille argovienne, homme de lettres, précepteur des princes de Fürstenberg.

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S

Sara : voir CHERBULIEZ, Sara.

SAYOUS. André (1808-1870), littérateur, succéda en 1846 à Tôpffer dans la chaire de Rhétorique et Belles-Lettres à l'Académie. Destitué en 1848 par le nouveau régime radical, il s'établit à Paris. Rédacteur de la Bibliothèque universelle, on lui doit plusieurs recueils d'études littéraires.

SCHERER, Edmond (1815-1889), célèbre théologien, publiciste et critique littéraire. Professeur à l'Ecole libre de théologie de Genève, chef du mouvement libéral protestant, Scherer abandonna l'Ecole et l'Eglise pour s'établir à Paris où il fit de la politique et de la critique littéraire. Compagnon d'Amiel dans les traditionnelles excursions du jeudi, il publia avec Fanny Mercier la première édition des Fragments d'un journal intime (1882).

Schwesterchen : voir BAUM, Catherine.

Sep, Spc : voir Cossy, Sophie.

Sensitive : voir MERCIER, Fanny.

Sériosa : voir MERCIER, Fanny.

Sibylla : voir CHARBONNIER, Camilla.

Sorellina : voir FAVRE, Marie.

STEINER, Louis (né en 1820), condisciple d'Amiel, propriétaire de la « librairie ancienne et moderne » sise à la Taconnerie ; était aussi professeur de langues orientales.

Stella : voir VADIER, Berthe.

Stoïca : voir MERCIER, Fanny.

STRŒHLIN, Jean-Baptiste-Alexandre (1813-1880), médecin genevois. Devint en 1854 le mari de Laure Amiel, sœur cadette de l'écrivain. D'un premier mariage avec Françoise-Marie-Louise Latoix (1843), il avait eu un fils, Ernest (1844-1907), historien du protestantisme. Laure lui donna un second fils, Paul (1864-1908), numismate distingué, fondateur de la Société suisse de numismatique.

SUBIT. Famille genevoise, originaire d'Aubonne.
1. Jérémie (1786-1865), graveur et chansonnier.
2. Henri (1830-1873), fils du précédent, avocat et homme politique, auteur de vers et de chroniques.

SUÉS-DUCOMMUN, Marcel (1819-1906), employé, comme son père Marc-Jules Suès, au bureau de l'état-civil genevois durant 37 ans. Franc-maçon, il fut aussi l'un des fondateurs de l'Eglise évangélique libre de Genève (1847). Il a publié Promenade dans la vieille Genève (1899) et des Souvenirs de vieux types genevois 1800-1902 (1903). En 1846, il avait épousé Jeanne-Albertine Ducommun, auteur d'un roman, Léon de Loïs ou Foi et liberté (1869) et d'un ouvrage d'économie domestique (1895).

Sylvio : voir BENOÎT, Céleste-Vitaline.

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T

TAVEL, Ernestine (1833-1894), de Payerne (Vaud), a séjourné en 1850 dans la famille Cavagnary où Amiel fit sa connaissance et s'éprit d'elle. Mariée en 1861 à Louis-Philippe-Auguste de Constant, veuve sept mois plus tard, elle demeura auprès de ses parents et finit ses jours à Genève.

Télémaque : voir HERMINJARD, Aimé-Louis.

Tempesta, Dona voir GROSSCHOPF, Caroline. Tempête, Miss

TEYSSEIRE, Elle (1817-1885), ami d'Amiel. Né à Saint-Étienne (Loire), a fait toutes ses études à Genève. II fut pasteur de l'Eglise suisse à Londres (1842-1848) où il épousa une Anglaise, puis exerça son ministère à Céligny (1848-1854). Il y prit en pension Laure Amiel. Abandonnant l'Eglise, Teysseire se tourna vers l'agronomie et dirigea, dès 1854 et jusqu'à sa mort, l'Ecole d'agriculture de Bois-Bougy (Vaud).

Théodora : voir FAVRE, Marie.

THOMAS, deux frères, tous deux pasteurs.
1. Louis (1826-1904). Avec David Tissot et Auguste Bouvier, il fut un des premiers étudiants genevois à s'ouvrir à l'influence de Vinet. Pasteur à Cologny (1857), puis professeur à l'Ecole libre de théologie (1874), il fut l'un des fondateurs de la Semaine religieuse (1852) ; il fut également l'un des promoteurs de la société pour les études de Rousseau, dont il contribua à réhabiliter la pensée à Genève.
2. Auguste-Marc (1829-1879), exerça son ministère d'abord en France à Dijon, Estissac et Rouen, puis à Genève de 1869 à 1875. Il publia plusieurs articles dans des journaux religieux, et traduisit de l'anglais deux ouvrages de James Hamilton : le Roi-Prédicateur, méditations sur l'Ecclésiaste, et la Vie de Moïse.

THURY, Marc (1822-1905), savant d'origine vaudoise, professeur à Lausanne et à Neuchâtel, et dès 1854 titulaire de la chaire de botanique à l'Académie de Genève. Il est à l'origine de la Société genevoise d'instruments de physique. On lui doit de nombreuses études de botanique, de technologie mécanique, de physique et d'astronomie.

TISSOT, Charles (1820-1847), étudiant en droit, puis avocat, camarade et condisciple d'Amiel. S'est tué le 1" août 1847 au Salève. Après sa mort, Amiel est resté en étroites relations avec son père, Louis (1771-1853), négociant, rentier.

Titien : voir HORNUNG, Joseph.

TOURNIER, Louis (1828-1898), pasteur à Genève de 1852 à 1898, condisciple et ami d'Auguste Bouvier, de Frank Coulin, de Jean-Philippe Trottet, il fut l'un des plus brillants prédicateurs genevois du XIX` siècle ; rimeur de talent, on lui doit de nombreuses poésies, notamment Les Enfantines, publiées en 1852.

TOURTE, Abraham (1818-1863), homme politique genevois, qui exerça, en tant que conseiller d'Etat chargé du Département de l'Instruction publique, une influence notable sur le relèvement de l'Académie, durement frappée par la Révolution radicale de 1846. Il fut dès 1860 chargé d'affaires de la Confédération à Turin.

TOURTE-GHERBULIEZ, Mad' : voir CHERBULIEZ.

Trèfle de coeur : trio formé par Mm' Sophie-Elisabeth MERCIER et ses filles Fanny et Pauline.

Trina : voir BAUM, Catherine.

TROTTET, Jean-Philippe (1818-1862), théologien, pasteur à Stockholm, puis à La Haye, auteur d'études religieuses. Ami d'Amiel, il fut consacré au saint ministère en 1851, en même temps que plusieurs éminents pasteurs de l'Eglise de Genève : Auguste Bouvier, Louis Tournier et Frank Coulin.

TROYON, Frédéric-Louis (1815-1866), archéologue vaudois, ami et correspondant d'Amiel.

TRUAN-HAENNY, Henri, instituteur à Vevey, et sa femme, née Constance Haenny, ancienne élève de Marie Prugnières' -. Amiel avait fait leur connaissance à Chernex sur Montreux en août 1867.

Tru-Ho : voir TRUAN-HAENNY.

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U

Uranie : voir BENOÎT, Céleste-Vitaline.VADIER, Berthe : Nom de plume de Céleste-Vitaline BENOÎT. Val : voir BENOÎT, Céleste-V[it]al[ine]. Valberte : voir VADIER, Berthe.

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V

VAUCHER, Pierre (1833-1898), professeur d'histoire nationale et d'histoire générale à l'université de Genève (1869), il donna, à partir de 1888, un cours sur la philosophie de l'histoire et sur la critique historique. A la Faculté de droit, il enseigna l'histoire politique de la Suisse (1889-1897). Il fut recteur de l'université de 1886 à 1888. Il est l'auteur de nombreuses publications en histoire, notamment des Esquisses d'histoire suisse, des Traditions nationales de la Suisse, et des Mélanges d'histoire nationale.

VERNES-PRESCOTT, Jean-François (1804-1890), homme de lettres genevois, petit-fils du pasteur Jacob Vernes (1728-1791), le correspondant et antagoniste de Voltaire et de Rousseau. Il épousa une parente de l'historien William Hickling Prescott (1796-1859). Il est le traducteur de l'Avis aux jeunes gens, de William Cobbet, et l'auteur de plusieurs ouvrages, notamment d'une monographie sur l'Abbaye des Vignerons à Vevey (1865) et des Causeries d'un octogénaire genevois (1883). Il exerça, depuis la fondation des Diaconies en 1850, la fonction de diacre dans le quartier de la Madeleine et siégea au Consistoire de l'Eglise nationale de Genève.

Vicdur : voir DURET, Victor.

VIGNIER, Caroline (1820-1890 ?), Genevoise, institutrice en Russie, en Angleterre et à Berlin où Amiel fit sa connaissance. Amie intime de Louise Wyder (l'Egérie d'Amiel), elle s'éprit du jeune écrivain avec une passion que celui-ci s'efforça de tempérer. Ame droite, vaillante, naïve et exaltée, elle resta en relation de correspondance avec Amiel en qui elle voyait son conseiller et son ange gardien.

VIGUET, Charles (1825-1883), pasteur à Cartigny, puis professeur d'histoire ecclésiastique à la Faculté de théologie de Lausanne (1864 à 1883).

Vinca (forme latine de Pervenche) : voir GROSSCHOPF, Caroline de.

VIOLLIER, Joseph (1815-1879), né à Naples, a fait toutes ses études à Genève. Pasteur à Céligny (1845), Saconnex (1848) et en ville de Genève dès 1865.

Vipère, surnom de BRAILLARD, John.

VIRIDET, Marc (1810-1866), homme de lettres et homme politique, chancelier de l'Etat de Genève de 1847 à 1862. Secrétaire général de l'Institut national genevois. Il publia plusieurs ouvrages avant et après sa carrière politique, notamment les Documents relatifs aux condamnations dont l'Emile et le Contrat social furent l'objet en 1762, un recueil littéraire sur Jean-Jacques Rousseau, plusieurs relations de voyages et divers opuscules.

VOGT, Carl (1817-1895), savant originaire de Hesse. Il avait dirigé au Parlement de Francfort la gauche radicale (1847-1850) et fut nommé régent de l'empire allemand (1849). En 1850, la victoire réactionnaire le força à fuir, il se réfugia à Berne, Paris et Nice. Aussi célèbre par ses écrits que par son rôle politique, il fut appelé à l'académie de Genève en 1852 comme professeur de géologie, puis comme professeur de paléontologie, de zoologie et d'anatomie comparée (1872). Naturalisé genevois, il fut député au Grand Conseil, au Conseil des Etats et au Conseil national. Premier recteur de l'université, à l'extension de laquelle il eut une très large part, il fut aussi président de l'Institut national genevois (1857-1894).

VULLIEMIN, Louis (1797-1879), historien lausannois, traducteur et continuateur de l'Histoire de la Suisse de Jean de Müller. Amiel était très lié avec cet éminent érudit qu'il fit nommer membre correspondant de l'Institut national genevois.

VUY, Jules (1815-1896), camarade zofingien et ami d'Amiel, avocat, littérateur, historien et homme politique, engagé dans la lutte pour le rétablissement du culte catholique à Genève. Membre fondateur de l'Institut national genevois. Il est aussi l'auteur de recueils de vers,
Echos des Bords de l'Arve (1850) et Nouveaux Echos des Bords de l'Arve (1878). Sa correspondance de jeunesse avec Amiel a été publiée dans la Revue bleue (1903).

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W

WALTHER : Surnom désignant Amiel dans la correspondance qu'il échangeait avec Marie Favre.

WARNKÔNIG, Leopold August (1794-1866), juriste et historien, professeur de droit à l'Université de Tubingue. Avait été candidat à la succession de Pellegrino Rossi dans la chaire de droit romain à l'Académie de Genève, en 1833. Amiel logea chez Warnkônig en automne 1848 et devait par la suite rester en relations épistolaires avec lui.

WARTMANN. Famille de savants genevois.
1. Louis (1793-1864), instituteur, astronome et mathématicien, auteur d'études sur les météores et les comètes, a dressé plusieurs cartes célestes.
2. Elie (1817-1886), son fils, professeur de physique à Lausanne puis à Genève, recteur de l'Académie de Genève, collègue et ami d'Amiel.

WEBER, Georg (1808-1888), directeur du gymnase latin de Heidelberg, historien, auteur d'une célèbre Allgemeine Weltgeschichte. Amiel fut en pension chez lui en 1843 et se lia d'amitié avec toute sa famille ; ces relations amicales furent entretenues par une correspondance régulière et plusieurs séjours à Heidelberg. Amiel fit admettre G. Weber au nombre des correspondants de l'Institut national genevois. De ses quatre fils, le cadet Georg (ou Georges), négociant, a séjourné plusieurs mois à Genève de 1862 à 1864. Quant à sa fille Lina, elle a épousé Heinrich Holtzmann, professeur de théologie à l'Université de Strasbourg.

WOLFRATH, Henri (1820-1897), imprimeur et éditeur neuchâtelois d'origine allemande, éditeur de la Revue suisse

WYDER, Louise (1824-1878), institutrice en Angleterre (Hampton-court), plus tard établie à Genève, fut une des grandes amies et confidentes d'Amiel qui l'appelait son Egérie. (Voir notice au tome II, annexe II).

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X

X. : voir FAVRE, Marie. Y : voir COSSY Sophie.




Y





Z

Zepp, Zeppina : voir FOL, Joséphine.