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ABAUZIT, Amiel était lié avec les deux
frères Abauzit, en particulier avec Théodore
(1820-1914), son camarade d'études à
Genève et Berlin, plus tard pasteur à
Calvisson (Gard).
Frank ABAUZIT (né en 1822), étudiant en
philosophie à Lausanne, a fait carrière de
professeur à Paris.
ADERT, Jacques (1817-1886), écrivain, publiciste et
helléniste genevois d'origine française,
rédacteur en chef du Journal de Genève. Ami
d'Amiel en dépit de certaines divergences d'opinions
: en effet, Adert avait perdu sa chaire de grec à
l'Académie à la suite de la révolution
radicale de 1846, alors que le nouveau régime
appelait Amiel à la chaire d'esthétique.
Conservateur invétéré, Adert devait
aussi se montrer un ennemi acharné de cette
émanation du radicalisme qu'était l'Institut
national genevois dont Amiel embrassa la cause dès sa
fondation en 1852.
ADLER, Vincent (1826-1871), pianiste et compositeur
d'origine hongroise, élève de Liszt, ami de
Wagner, Bülow et Lalo, il vécut longtemps
à Paris et fut professeur au Conservatoire de
Genève de 1867 à 1871. Il était connu
à Genève comme concertiste dès
1852.
Agrippine : voire HORNUNG, Louise. ALH : voir HERMINJARD,
Aimé-Louis. Alice : voir GUILLERMET, Alice.
Alix : voir AMIÉL, Alix.
Alouette : voir GUILLERMET, Alice.
AMALRIC, Jean-Louis-Augustin (1775-1858), cousin d'Amiel. Il
était en effet le fils de Suzanne Amalric, née
Amiel, grand'tante de l'écrivain. Une de ses
surs, Elisabeth-Marie (née en 1769), avait
épousé un Jacques Bonnet. C'est cette famille
qu'Amiel désigne sous le nom d'Amalric-Bonnet.
Aménaïde : voir CAVAGNARY,
Aménaïde.
AMIEL, Alix, née Roux (1802-1874), tante d'Amiel,
seconde épouse de l'oncle Jacques.
AMIEL, Caroline (1826-1893), cousine d'Amiel, fille de
l'oncle Jacques et de sa première épouse Jenny
Maumary. Elle a épousé en 1858 l'imprimeur
Gruaz, dont elle a eu un fils,
François-Charles-Eugène dit Frank
(1859-1867).
AMIEL, Cécile (1833-1849), cousine d'Amiel, fille de
Jacques Amiel et Alix Roux.
AMIEL, Eugène (1823-1882), cousin d'Amiel, fils de
l'oncle Jacques, négociant, et de sa première
épouse Jenny Maumary. Elle a épousé en
1867 Anne-Madeleine-Elisabeth Kraft.
AMIEL, Fanchette, née Joly (1795-1862), tante
d'Amiel, épouse de l'oncle Frédéric.
D'un premier mariage, elle avait eu trois enfants : Laurent,
Andrienne et Jenny Custot.
AMIEL, Fanny (1825-1901), sur
d'Henri-Frédéric, épousa en 1847 Franki
Guillermet (voir sous ce nom).
AMIEL, Frédéric (1794-1856), oncle de
Henri-Frédéric, droguiste, domicilié
à la Monnaie dans le quartier de Montbrillant. A la
mort de son père en 1834, l'écrivain fut
recueilli par cet oncle et vécut sept ans dans sa
famille. De son mariage avec Fanchette Custot, née
Joly, Frédéric Amiel avait eu deux filles,
Louise (1835-1879) et Marie (1840-1857).
AMIEL, Jacques (ou Jaques) (1797-1857), oncle de
Henri-Frédéric, agent d'affaires. D'un premier
mariage avec Jenny Maumary, il avait eu deux enfants,
Eugène et Caroline. En secondes noces, il
épousa Alix Roux qui lui donna une fille,
Cécile (1833-1849).
AMIEL, Laure (1829-1892), sur cadette d'Amiel. Elle a
épousé en 1854 Jean-Baptiste Strhlin,
médecin, dont elle eut un fils, Paul (1864-1908),
numismate.
AMIEL, Louise (1835-1879), cousine d'Amiel, fille de
Frédéric et de Fanchette Custot. A
épousé à Genève en 1864 David
Charton (t 1866) dont elle eut un fils, Henri, en 1865.
AMIEL, Marie (1840-1857), cousine d'Amiel, fille de
Frédéric et de Fanchette Custot.
AMIEL-JOLY : voir AMIEL, Frédéric. AMIEL-ROUX
: voir AMIEL Jacques. Andrienne : voir CUSTOT.
ARCHINARD, Jean-André (1810-1869), pasteur et
théologien genevois. B, Belw, Bolw, Bv : voir FAVRE,
Marie.
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B
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BARDE, Charles (1803-1878), pasteur à Lyon,
à Londres et à Genève, d'abord dans
l'Eglise nationale (1831-1853), puis dans l'Eglise libre.
Fondateur de l'Alliance évangélique et de la
Société des missions.
BARNI, Jules (1818-1878), philosophe et homme politique
français, traducteur de Kant et de Fichte, il avait
quitté l'enseignement après le coup d'Etat du
2 décembre 1851. Appelé à occuper la
chaire d'histoire à l'Académie de
Genève, il donna dès janvier 1861 un cours sur
l'Histoire des idées morales et politiques du XVIII'
siècle et, fin 1861, un cours public intitulé
Les martyrs de la libre pensée dans lequel il
rouvrait le procès de Calvin à propos de
Michel Servet. Contesté pour les passions qu'il avait
déchaînées, il finit par se faire mettre
en congé et se consacra entièrement à
ses publications.
BARRAL, Elie (1814-1842), camarade d'Amiel, pasteur, puis
précepteur à Munich.
BAUM, Catherine, amie de Berthe Polack dont Amiel avait fait
la connaissance durant l'été 1867.
Béatrix : voir BOUVIER, Clotilde.
Bellavista, Belv .: voir FAVRE, Marie. Nom désignant
d'abord le domicile de Marie Favre, puis Marie Favre
elle-même.
Benigna : voir Pictet, Made Gustave, née
Amélie Lambert.
BENOÎT, Céleste-Vitaline (1836-1921), femme de
lettres genevoise, originaire de Saint-Laurent
(département du Jura). Guidée par Amiel,
à qui elle s'était adressée en
février 1870 pour soumettre à son
appréciation ses essais en poésie, elle
publia, dès 1875, sous le pseudonyme de Berthe
Vadier, des nouvelles, des romans, des poèmes, des
pièces de théâtre et des biographies.
Amiel vécut en pension chez elle et sa mère de
1879 à sa mort. Berthe Vadier a laissé de lui
une biographie (Fischbacher, Paris, 1886), et un portrait au
pastel conservé à la Bibliothèque de
Genève.
Beppa : voir Bergmann, Joséphine.
BERGMANN, Joséphine, jeune Hanovienne
rencontrée par Amiel durant un séjour à
Ems (août 1877).
BERNEY-RICHARD, Mina ('' 1835), fille d'Albert Richard,
institutrice et cantatrice, épouse
d'Alfred-Marc-Antoine Berney (1869).
Berthe : voir BENOîT, Céleste-Vitaline.
BÉTANT, Elie-Ami (1803-1871), professeur de langue et
littérature grecques, régent et principal du
Collège et du Gymnase, homme politique, consul de
Grèce.
BIB.: BIBACQ : voir BOILEAU. Il s'agit de la forme
latinisée et abrégée voir
acq[uam]
Bigarella : voir GROSSCHOPF, Caroline de.
BIRBEL-REYMOND Voir REYMOND, Louise.
BLANVALET, Henri (1811-1870), poète genevois qu'Amiel
avait rencontré à Naples en 1842. Fut
précepteur dans la famille Rothschild à
Francfort et à Naples dès 1835 et
s'établit à Genève en 1854. A
publié en 1844 Une lyre à la mer. Une
édition complète de ses poèmes fut
publiée en 1871 avec une préface de Marc
Monnier.
BOILEAU, Nancy, institutrice, amie de Laure Amiel. Sa
mère, Anne Boileau, tenait au Quai des Bergues un
« cabinet littéraire » qu'Amiel
fréquentait volontiers.
BOISSONNAS, Louis (1820-1885), camarade d'études
d'Amie(, pasteur à Paris, puis à Hargicourt
(Aisne). Directeur de l'Ecolc préparatoire de
théologie des Batignolles à Paris
(1852-1869).
Bolw : voir FAVRE, Marie.
BONNET, Jenny, cousine d'Amiel. (Voir aussi sous le nom
Amalric.)
BONNETON, Philippe (1824-1902), études de lettres et
de théologie à Berlin et à
Genève, chapelain du Collège (1855-68),
directeur de l'Ecole secondaire et supérieure des
jeunes filles (1862-1899), membre du Consistoire (1871-79)
qu'il présida en 1873, conseiller municipal de la
ville de Genève (1870-90), député au
Grand Conseil (1874-90), 1892-1901) qu'il présida de
1881 à 1882, rédacteur à la Semaine
religieuse (1852-59).
BONS, Charles-Louis de (1809-1879), juriste et homme d'Etat
valaisan, poète et romancier. Amiel le fit nommer
membre correspondant de la Section de littérature de
l'Institut national genevois, dont il fut lauréat en
1855.
BORDIER", François (1816-1881), pasteur, condisciple
d'Amie!, étudiant comme lui à Heidelberg et
Berlin. Les relations entre les deux amis ont
été particulièrement étroites
durant leurs années d'études comme en
témoigne leur correspondance.
BORDIER' ' , Henri-Léonard (1817-1888),
archiviste-paléographe, auteur de nombreux ouvrages
historiques. Il était le neveu d'une tante d'Amiel.
Ayant demandé à être
réintégré dans la nationalité
française de ses ancêtres, il a fait toute sa
carrière à Paris.
BOURDILLON, Philippe (1809-1864), pasteur à
Saconnex-Dessous (Pâquis) et voisin d'Amie( à
l'époque où celui-ci vivait dans ce quartier
(1849-1852).
BOUVIER, Auguste (1826-1893), théologien et
prédicateur influent. Amiel l'avait connu comme
étudiant à Berlin ; par la suite, des liens
d'amitié ont solidement uni ces deux êtres aux
tempéraments opposés. Auguste Bouvier, cousin
germain de Fanny Mercier, avait épousé
Marguerite Monod, la fille du grand prédicateur
français Adolphe Monod. Il est le père de
Bernard Bouvier à qui l'on doit une excellente
édition des Fragments d'un journal intime, et nombre
d'études pénétrantes sur Amiel et son
oeuvre.
BOUVIER, Clotilde (1829-1911), sur d'Auguste, a
épousé en 1856 William Rey. Amiel a longtemps
éprouvé une tendre inclination pour cette
jeune femme en qui il voyait sa « Béatrix
».
BOVET, Félix (1824-1903), littérateur et
critique neuchâtelois, bibliothécaire, puis
professeur de littérature française et
d'hébreu à l'Université de
Neuchâtel. Rédacteur de la Revue suisse
à laquelle Amiel a longtemps collaboré.
Bp, BPK : voir POLACK, Berthe.
BRAILLARD, Jean-Charles dit John (1822-1883), d'abord
précepteur à Saint-Pétersbourg, fut
dès 1857 professeur de français au
Collège industriel et au Gymnase de Genève.
Homme politique radical, il s'opposa à James Fazy et
rallia le parti indépendant dont il rédigea le
journal La Démocratie suisse (1863-1867). Ancien
condisciple d'A-miel, il se heurta souvent à lui au
comité de l'Institut national genevois.
BRANDT, Julie (1804-1889), cousine germaine de la
mère d'Amiel. L'écrivain était
très lié avec elle et lui rendait
fréquemment visite dans ses domiciles successifs des
Grottes, de Plainpalais (dès 1850), de la Taconnerie
(dès 1863) et de Lancy (1867).
BREMER, Frederika (1801-1865), romancière
suédoise, auteur de romans où s'expriment des
idées humanitaires et une morale très pure.
Amiel qui avait de l'affinité pour ce genre de
littérature se lia d'amitié avec
l'écrivain qu'il rencontra à Genève et
avec laquelle il demeura en correspondance.
BREMOND. Famille alliée aux Amiel. Louis-Michel
Brémond avait en effet épousé en 1823
Antoinette-Andrienne Joly, sur de la tante Fanchette.
De cette union naquirent deux enfants, Françoise dite
Fanny (née en 1824, épouse en 1856 de G.-A.
Frey), et Laurent (1826-1883), bijoutier,
député au Grand Conseil, vice consul d'Italie.
Notons que Laurent Brémond a épousé en
1857 Amélie-Léonore Bordier, cousine issue de
germains de Henri-Léonard Bordier.
BRET, François (1818-1883), pasteur genevois,
condisciple et ami de Franki Guillermet.
Brigitte : voir CUSIN, Caroline.
BRUNO, Marie (1835-1902), épouse de Jules Guillermet
dès le 5 octobre 1858.
BUNGENER, Félix (1814-1874), littérateur et
théologien d'origine française,
naturalisé Genevois, auteur d'un très grand
nombre de publications.
Bv : voir FAVRE, Marie.
B.V. : voir BENOîT, Céleste-Vitaline. Cali :
voir EMPEYTAZ, Caroline.
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Calvinia : voir MERCIER, Fanny.
CAMPÉRIO, Philippe (1810-1882), d'origine lombarde,
fit ses études à la Faculté de droit de
Genève. Partisan de James Fazy lors de la
révolution de 1846, il s'en sépara peu
après et devint un des chefs du groupe
indépendant. Naturalisé Genevois en 1847, il
entrait trois semaines plus tard au Grand Conseil où
il resta jusqu'en 1870. Juge à la Cour de cassation
en 1848, il fut successeur de Pellegrino Rossi dans la
chaire de droit pénal et public. Conseiller d'Etat de
1853 à 1855, et de 1866 à 1870, il
exerça aussi plusieurs mandats politiques sur le plan
fédéral.
CARBONERO : Voir CHARBONNIER.
CARMEL : voir GUÉDIN, Elisabeth.
Caro, Caroline .: voir AMIEL, Caroline.
CARTERET, Antoine (1813-1889), homme politique genevois
très influent, champion de la lutte contre
l'ultramontanisme. Chef du Département de
l'Instruction publique, il contribua à la
création des écoles de médecine, de
médecine dentaire et de chimie, ainsi qu'à la
transformation de l'Académie en Université.
Egalement homme de lettres, il fut avec Amiel un des membres
fondateurs de la Section de littérature de l'Institut
national genevois.
CAVAGNARY. Famille d'origine française, parente des
Amiel. Du mariage d'Adélaïde Maumary,
belle-soeur de Jacques Amiel, oncle de l'écrivain,
avec François Cavagnary, naquirent deux filles :
Célestine qui épousa le D' Géminien
Luppi à Lyon, et Aménaïde (née en
1830) qui vécut à Genève jusqu'en 1860,
ensuite à Athènes, et fut très
liée avec Amiel.
CBV : voir BENOÎT, Céleste-Vitaline.
CCW, CW, CWC : voir CHARBONNIER, Camilla.
Cécile : voir AMIEL, Cécile.
Célestine : voir LUPPI, Célestine.
CELLÉRIER, Jacob-Elisée (1785-1862), pasteur,
professeur de langues orientales, recteur de
l'Académie, occupa une place très en vue dans
les milieux ecclésiastiques genevois. Il a
publié plusieurs volumes de sermons et des ouvrages
sur l'Ancien et le Nouveau Testament.
CESCA : voir MERCIER, Fanny. Fanny est le diminutif de
Françoise, et Cesca le diminutif de Francesca
(Françoise en italien).
CHAPUIS, François (1811-1897), pasteur à
Gênes (1834-1837) puis à Satigny (1839-1868).
Il fut membre du Consistoire de l'Eglise nationale de
Genève, collabora aux Etrennes religieuses et au
Foyer chrétien. Il publia, outre des articles,
plusieurs ouvrages religieux, notamment des
Méditations sur les Psaumes, un livre de fables, Le
Miroir, et des récits populaires.
CHARBONNIER (OU CHARBONIER Ou encore CARBONERO), Camilla,
née Weitzecker, peintre sur émail habitant les
Vallées vaudoises du Piémont. Amiel avait fait
sa connaissance à Naples en 1842. Dès lors et
jusqu'à la mort de Camilla en 1863, une longue
correspondance s'établit entre elle et
l'écrivain qui, de jeune admirateur qu'il
était à l'origine, devint peu à peu
conseiller et mentor.
CHARTON, Louise : voir AMIEL, Louise.
CHASTEL, Etienne (1801-1886), pasteur et professeur
d'histoire ecclésiastique à l'Académie
de Genève. Auteur d'un grand nombre d'ouvrages
remarqués, entre autres d'une Histoire du
christianisme depuis son origine jusqu'à nos jours
(1881-1883).
CHENAUD, Elisée (1819-1878), camarade d'Amiel,
pasteur à Aix-en-Provence (1859-1872), puis
instituteur à Constantinople.
CHENEVIÈRE. Famille de pasteurs genevois.
1. Jean-Jacques Caton (1783-1871), pasteur à
Marseille et à Genève, professeur de
théologie, plusieurs fois recteur de
l'Académie. Auteur de nombreuses publications.
2. Charles-Louis, fils du précédent
(1813-1877), pasteur à Saconnex de 1840 à
1847, a été un des fondateurs des Etrennes
religieuses.
CHERBULIEZ. Famille genevoise comprenant plusieurs
frères et une sur avec lesquels Amie]
était en relation.
1. André (1795-1874), helléniste et latiniste,
professeur à l'Académie. Membre fondateur de
l'Institut national genevois et premier président de
sa Section de littérature. Amie! avait des rapports
d'estime et d'amitié réelle avec ce
collègue dont il fut souvent l'hôte soit dans
son appartement de la rue Verdaine, soit dans sa
propriété d'Hauterive, route d'Aire, dominant
le Rhône. De son mariage avec Marie-Victoire-Isaline
Bourrit, André Cherbuliez avait eu deux enfants :
Sara (1827-1891) qui épousa en 1852 Jacques-Laurent
Karcher, et Victor (1829-1899), romancier, membre de
l'Académie française, dont Amiel enviait
l'aisance et la réussite.
2. Antoine-Elisée (1797-1869), docteur en droit,
avocat et économiste, professeur aux Académies
de Genève de Lausanne, puis à l'Ecole
polytechnique fédérale.
3. Joël (1806-1870), avait repris la librairie
familiale de la Cité. Amie] y faisait de
fréquentes « stations » pour consulter les
livres nouveaux.
4. Marie-Isaline (1793-1863), épouse Tourte,
mère du conseiller d'Etat Abraham Tourte. Auteur de
romans et de nouvelles pour la jeunesse.
CLAPAREDE. Famille originaire du Languedoc, genevoise depuis
1724, qu'illustrèrent plusieurs savants, dont deux
frères avec lesquels Amiel était en
relation.
1. Edouard (1832-1871), médecin en naturaliste
éminent, professeur de zoologie et d'anatomie
comparée (1862-1871). Il est l'auteur d'une oeuvre
immense, en particulier d'Etudes sur les Infusoires et les
Rhizopodes (1858-1861) qui obtinrent le Grand Prix de
l'Académie des Sciences de Paris. Il fut l'un des
premiers à montrer l'importance des théories
darwiniennes dans deux articles à la Revue Germanique
(1861).
2. Théodore (1828-1888), théologien, d'abord
pasteur à Chancy, dans la campagne genevoise, puis
chapelain des prisons (1872-1883). Historien du
protestantisme, il présida à plusieurs
reprises la Société d'Histoire de
Genève. Il publia, entre autres, l'Histoire des
églises réformées du Pays de Gex (1856)
et l'Histoire de la Réforme en Savoie (1893). Il
collabora à la Semaine religieuse (1852-1858),
à la Revue de théologie et de philosophie
(1868) et aux Etrennes religieuses (1879-1888). Il s'occupa
aussi avec assiduité de l'oeuvre des protestants
disséminés, qu'il présida durant
plusieurs années.
CLERMONT. C'est à Berlin qu'Amiel avait connu Helmine
de Clermont et ses deux fils, Philippe qui devint chimiste
et Willy qui entra dans la diplomatie. Par la
correspondance, Amiel est resté en relation avec ces
amis.
Clotilde : voir BOUVIER, Clotilde.
Coeur Excellent : voir EMPEYTAZ, Caroline. Colibri : voir
GUILLERMET, Alice.
COLLADON*, Jean-Daniel (1802-1893), docteur en droit et
éminent ingénieur genevois, à qui l'on
doit d'importantes recherches concernant
l'électricité, le percement des tunnels, les
bateaux à vapeur.
COLLADON**, Eugène (1805-1880), avocat et procureur
général, juge à la Cour de cassation et
membre des autorités de l'Eglise. Ami de plusieurs
écrivains français, il a publié des
études sur Sainte-Beuve, Victor Hugo, Lamartine,
Balzac, principalement dans la Bibliothèque
universelle.
Comtessine, Contessina, Contessine, : Voir REYMOND,
Louise
COSSY, Sophie, surnommée par Amiel Hygie,
épouse de l'avocat vaudois Charles Cossy (1821-1885),
substitut du procureur général, juge et
conseiller national. Amiel la rencontrait
l'été à Villars où ils avaient
fait connaissance en 1857 et entretenait avec elles les
relations les plus amicales.
COUGNARD, John (1821-1896), condisciple d'Amiel, pasteur et
prédicateur apprécié, professeur de
morale et d'homilétique à l'Académie
dès 1865.
COULIN, Frank (1828-1907), éminent pasteur de
l'Eglise de Genève. Cps : voir Cossy, Sophie
Crb : voir BOUVIER, Clotilde.
CUSIN, Caroline ('` 1832), soeur de Sophie Cossy, a
épousé 12 décembre 1861 Jean-Marc
Olivet, de Genève.
CUSTOT, Fanchette Amiel, née Joly, épouse de
Frédéric Amiel, avait eu d'un premier mariage
un fils, Laurent, et deux filles, Andrienne et Jenny Custot
souvent citées dans le Journal intime.
Cyprien, frère : un des noms donnés à
Amiel dans la société de Chalet-Villars.
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DAGUET, Alexandre (1816-1894), professeur et directeur
d'écoles à Fribourg, député au
Grand Conseil (1849-57), avait été l'âme
du mouvement intellectuel du milieu du XIX` siècle
dans ce canton. Persécuté pour ses
idées libérales, il dut quitter sa ville pour
devenir professeur d'histoire et d'archéologie
à la nouvelle académie de Neuchâtel en
1866. Il a énormément écrit et
publié, était membre et correspondant de
nombreuses sociétés et académies et
acquit une grande notoriété notamment par son
Histoire de la nation suisse (1851) souvent
rééditée.
DAVID, Pierre-François (1816-1884), instituteur,
pasteur et botaniste genevois. Régent au
Collège industriel, puis au Collège libre
d'Elie Lecoultre.
DEBRIT, Marc (1833-1911), homme de lettres genevois.
Après quelques années passées en Italie
et dans le Midi de la France comme précepteur, il
entra en 1865 à la rédaction du Journal de
Genève qu'il dirigea de 1884 à 1904. Auteur de
nombreux articles de revues et d'ouvrages de philosophie, de
politique et d'imagination, il collabora aussi avec Ernest
Naville à la publication de l'oeuvre inédite
de Maine de Biran.
DE LA RIVE, Auguste (1801-1873), célèbre
physicien et homme politique genevois, professeur et recteur
de l'Académie. Député au Grand Conseil,
collaborateur du Courrier de Genève, organe
conservateur, il se démit de ses emplois et fonctions
après la révolution radicale de 1846.
Son fils William (1827-1900), littérateur, ami et
parent de Cavour, dirigea pendant plusieurs années la
Bibliothèque universelle.
Delio : voir FAVRE, Marie.
DESROGIS. Librairie sise rue du Rhône dont Amiel
était un fidèle client.
DIODATI, Edouard (1789-1860), pasteur, bibliothécaire
et littérateur genevois, professeur
d'esthétique à l'Académie (1839-1840),
puis de théologie (1840-1860). Auteur de nombreuses
publications théologiques.
Docteur, le : voir STROEHLIN Jean-Baptiste,
beau-frère d'Amiel.
DORET, David (1821-1904), sculpteur vaudois, ami d'Amiel. On
lui doit un médaillon en plâtre et un portrait
de l'écrivain, ainsi que le monument qui orne sa
tombe au cimetière de Clarens.
Drina : voir POLACK, Berthe.
DROIN, Anna (1840-1912), fille du pasteur Moïse Droin,
fut fiancée à Amie! durant trois semaines en
1867. S'étant rapidement aperçus qu'ils
n'avaient que fort peu de goûts communs, ils
préférèrent renoncer au mariage
projeté. Anna épousera en 1871 son cousin
germain Henri-Antoine, fils du banquier César
Droin.
DROZ, Théophile (1844-1897), professeur
suppléant de philosophie et d'histoire de la
philosophie à l'Académie de Genève
(1879) ; il remplaça Amiel qui avait demandé
un congé pour ménager sa santé. Il
devint ensuite professeur d'histoire des religions et
d'étude des systèmes sociaux (1873-1880) ;
enfin, professeur de littérature française
à l'Ecole polytechnique fédérale de
Zurich (1881-1897). Il collabora à plusieurs journaux
tels que la Revue de Genève, la Semaine
littéraire, la Tribune de Genève et publia
quelques ouvrages, notamment Frédéric-le-Grand
et ses écrits (1867), et L'esprit gaulois dans la
littérature française (1885).
DUBOIS-MELLY, Charles (1821-1905), peintre, romancier et
historien genevois ; élève de Calame, il
délaissa bientôt la peinture pour écrire
des nouvelles, puis de nombreux romans inspirés par
l'histoire de Genève ou par les guerres de religion,
ainsi que de véritables travaux historiques.
DURET, Victor (1830-1890), originaire d'Onex
(Genève), il occupa des places de précepteur
et professeur, mais fut aussi poète et
littérateur ; ami de Philippe Plan, il
s'intéressait comme lui au patois de la
contrée genevoise. Il était en relation avec
les félibres Mistral, Aubanel et Roumanille.
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Egérie : voir WYDER, Louise. Elfriede : voir
FAVRE, Marie.
Élise : voir AMIEL, Elisabeth, née Kraft.
EMPEYTAZ, Caroline (' 1821), relation amicale d'Amiel,
dont il avait fait la connaissance lors d'une
villégiature à Chernex sur Montreux à
fin août 1860.
Eriphile : voir HORNUNG, Louise.
Ernest : voir STROEHLIN.
Eugène : voir AMIEL, Eugène.
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F
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FF : voir FRET, George-Adolphe et Fanny.
Fanchette : voir AMIEL, Fanchette.
Fanny : voir AMIEL, Fanny.
FAVRE, Marie-Andrienne (1830-1887), fille naturelle de
Louise-Charlotte Stolz, repasseuse, et de François
Favre, rentier, légitimée en 1846. D'un
mariage malheureux avec Jean-Philippe-Gabriel Pauly elle eut
en 1854 un fils, Charles-François, dit Franz, qui
fera carrière dans la magistrature. Veuve en 1858,
elle se prit de passion pour Amiel et vécut avec lui
de 1859 à 1871 une idylle rendue
célèbre par la publication sous le titre
Philine des fragments du Journal intime y relatifs (par
Bernard Bouvier, Paris, Ed. J. Schiffrin, 1927).
FAZY, Henri (1842-1920), après avoir fait des
études de droit à l'Académie de
Genève, devint, à vingt ans, conservateur du
Musée archéologique (1862-1864), puis
archiviste d'Etat (1864-1866) et directeur des Archives
(1885-1920). Il fut nommé professeur extraordinaire
d'histoire nationale (1890-1898). Parallèlement, il
poursuivit une carrière politique très active
au sein du parti radical. Il est l'auteur de nombreux
ouvrages archéologiques et historiques.
Fédora : voir GROSSCHOrF, Caroline de.
Félicité : sur : voir FAVRE, Marie.
Félix : voir BOVET, Félix.
Fida : voir MERCIER, Fanny.
Fida Memor : voir MERCIER, Fanny.
Fidelia : voir Cossy, Sophie.
Fidelio : voir FAVRE, Marie.
Filleule, ma : voir BENOÎT,
Céleste-Vitaline.
Fiorine, Florine : Voir REYMOND, Louise.
Fjp : voir FoL, Joséphine.
FLAMMER, Antoine (1826-1891), notaire genevois, fut
appelé en 1880 àsiéger à la Cour
de cassation, qu'il présida de 1882 à 1884. On
lui doit une série de publications sur la
législation genevoise. Il fut également
député au Grand Conseil (1870-72 et 1878-80)
et il fit partie du Consistoire de l'Eglise de Genève
(1871-1883).
FM : voir MERCIER, Fanny.
FoL, Joséphine (1830-1864), fille de Daniel Fol,
officier de santé et maire de Vandoeuvres. Amiel fit
sa connaissance en avril 1955 alors qu'il séjournait
dans sa famille et qu'elle s'apprêtait à
rompre ses fiançailles avec un Allemand, le D' Ernst
Kornemann. De 1855 à 1863 Joséphine Fol qui
signait Zeppa ou Zeppina, correspondit
régulière-ment avec Amiel, surnommé
Saint Gontran. Tiraillée entre son amour pour
Kornemann et son attirance par Amiel, elle quitta
Genève en 1860 et finit ses jours comme institutrice
à Vienne.
FOURNEL, Charles (1817-1869), écrivain et
poète français qu'Amiel avait connu en 1846
à Berlin où il était lecteur de la
princesse royale de Prusse. Fut plus tard et jusqu'à
sa mort professeur au lycée de Tournon. En 1877,
à l'instigation d'Amiel, la Section de
littérature de l'Institut national genevois a
publié ses Essais dramatiques
précédés d'une notice biographique par
Amiel.
Fra: sigle désignant Henri-Frédéric
Amiel.
FREY, Georges-Adolphe (1807-1890), facteur de pianos,
époux en 1856 de Fanny Brémond.
FREY (ou FREI), Immanuel. Zurichois, condisciple d'Amiel
à Berlin, où il était venu suivre les
cours de Neander et de Schelling. Ame tourmentée, il
se lia avec Amiel d'une grave et profonde amitié,
échangea avec lui des lettres intimes où tous
deux évoquaient des problèmes de philosophie
et de vocation, discutaient de l'avenir politique de la
Suisse et de l'Europe. Frey a mis fin à ses jours en
1849, en se jetant dans le Rhin.
Frid, Frida, Fridol, Fridolin : voir FAVRE, Marie. Ce surnom
est emprunté à une ballade de Schiller (Der
Gang nach dem Eisenhammer).
Frm : voir FAVRE, Marie.
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G
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GABEREL, Jean-Pierre (1810-1889), pasteur et historien,
connu par ses conférences sur des sujets patriotiques
et par d'estimables publications.
GALIFFE, Jean-Barthélemy-Gaïfre, dit John
(1818-1890) ; professeur d'histoire nationale à
l'Académie de Genève (1861-1865), il continua
la publication des Notices généalogiques sur
les familles genevoises commencée par son
père, Jacques-Augustin dit James. Il est l'auteur
d'une étude historique sur la
franc-maçonnerie, La Chaîne symbolique (1852)
et d'études sur les traditions de la Suisse primitive
(1878).
GAULLIEUR, Eusèbe-Henri (1808-1859), publiciste et
historien neuchâtelois établi à
Genève où il fut professeur d'histoire
à l'Académie dès 1848 ; à ce
bibliophile averti on doit des publications sur Benjamin
Constant, l'histoire littéraire de la Suisse romande,
ainsi qu'une Histoire et description de la
Bibliothèque publique de Genève (1853). Membre
fondateur et premier secrétaire général
de l'Institut national genevois.
GELZLR, Johann-Heinrich (1813-1889), historien bâlois,
professeur à Berlin de 1844 à 1850. Amiel
restera en correspondance avec lui.
GERVINUS, Georg (1805-1871), historien et homme politique
allemand qu'Amiel fit admettre au nombre des membres
correspondants de l'Institut national genevois. Comme
historien de la littérature, il montra le lien qui
existe entre la littérature et l'évolution
historique.
Gg ou Ggt : abréviation de GUILLERMET.
Ghl : voir HORNUNG, Louise.
GIDE, David-Etienne (1803-1868), avocat, poète et
homme politique genevois. Professeur de droit civil et
commercial à l'Académie dès 1847.
GIRARD, Auguste (1816-1902), médecin et musicien
averti, fut directeur du Conservatoire de Genève de
1859 à 1892, où il fit preuve des
qualités d'un bon administrateur. Il reconstitua
diverses sociétés tombées en
désuétude, comme la Société du
chant du Conservatoire (1864) et, plus tard, la
Société de musique instrumentale (1890).
GIRAUD-TEULON, Alexis (1839-1916), né à
Marseille, fit ses études de droit à Paris et
à Genève. En 1874-75, il fut suppléant
d'antiquités à l'Académie de
Genève, professeur ordinaire d'esthétique
(1876-81), professeur de philosophie de l'histoire
(1881-87). Il est l'auteur de plusieurs publications : La
mère chez certains peuples de l'antiquité
(1867), La royauté et la bourgeoisie, Etude sur
l'histoire de France (1871), Les origines du mariage et de
la famille (1884), Double péril social: l'Eglise et
le socialisme (1895).GLOGGNER, Charles (né en 1831),
fils d'un médecin lucernois, musicien. A
été pensionnaire dans la famille Guillermet du
6 septembre 1850 au 5 mai 1851.
GOLDAU, Camille : pseud. de Céleste-Vitaline
BENOÎT.
GOSSE, Louis-André (1791-1873), fils du pharmacien et
naturaliste Henri-Albert Gosse, médecin et homme
politique, connu pour l'activité qu'il exerça
en Grèce de 1826 à 1829 comme mandataire du
comité philhellénique genevois. Cousin
éloigné d'Amiel (son
arrière-grand'mère était la sur
d'un trisaïeul de l'écrivain). Il avait
conservé l'« ermitage que son père avait
acquis à Mornex, à l'extrémité
est du Petit-Salève.
Son fils Hippolyte (1834-1901), également
médecin, fut professeur de médecine
légale (1875-1901). Homme politique, il
s'intéressait aussi à l'archéologie
(grottes du Salève, sous-sol de Saint-Pierre), fut
conservateur du Musée d'archéologie et, de
plus, collectionneur (peinture, portraits,
médailles).
GRAST, François (1803-1871), professeur et
compositeur genevois, auteur de recueils de chant, de
manuels, de traités d'harmonie et de la musique de la
Fête des Vignerons pour 1851 et 1865.
GROSSCHOPF, Caroline, dite Lina de, jeune Livonienne
qu'Amiel rencontra en 1862 à Villars sur le conseil
de Berthe Polack, qui espérait les marier. Amiel fut
sensible à son charme et à ses
qualités, mais décida de renoncer à
cette alliance, redoutant son caractère
impétueux et volontaire. Elle épousa en 1865
un Polonais, le conseiller aulique Joseph Bukowsky. Elle
entretint avec Amie] une correspondance conservée
partiellement à la Bibliothèque publique et
universitaire de Genève.
Grossmütterchen : voir POLACK, Berthe.
GRUAZ, Charles-Henri (1807-1863), imprimeur, époux de
Caroline Amiel le 17 juin 1858 ; ils eurent un fils
François-Charles-Eugène (1859-1867).
Gudule, sur Gudule : voir MERCIER, Fanny.
GUÉDIN, Elisabeth ( * 1838), relation de vacances
d'Amiel.
GUILLERMET. Famille originaire de Villard près de
Yenne (Bresse).
1. François, dit Franki (1822-1892), pasteur de
l'Eglise de Genève,auparavant (1845-1852) directeur
du Cours supérieur pour demoiselles. Il avait
épousé en 1847 :
2. Françoise-Caroline, dite Fanny Amiel (1825-1901),
sur de Henri-Frédéric, laquelle lui
donna trois enfants : Jules, Henri et Alice. Ils ont
longtemps hébergé Amiel et sa sur
Laure.
3. Jules' (1831-1923), frère de François
Guillermet, négociant.
4. Jules ** (1849-1930), fils de François Guillermet.
On sait qu'Amiel vouait tous ses soins à
l'instruction de ce neveu qui fut plus tard
médecin.
5. Henri (1850-1886), filleul d'Amiel.
6. Alice (1863-1912), épouse en 1886 de
Georges-Gaston Portal.
GUINET, Estelle. D'origine française,
naturalisée Genevoise, cette institutrice fut une des
grandes amies d'Amiel, dès leur première
rencontre à Paris en 1843 et jusqu'à sa mort
en 1876. Femme d'esprit et de cur, elle fut souvent la
confidente des perplexités matrimoniales de
l'écrivain.
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H
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Haf, Hfa : Abréviations du nom
d'Henri-Frédéric Amiel.
Harpagona : surnom donné par Amiel à Mme
Pierre-François David, née Charlotte-Victoire
Boissonnas. Elle tenait, avec son mari, une pension, rue
Beauregard N° 1, où Amiel demeura du 25 octobre
1871 au 25 octobre 1872.
HEIM, Charles (1817-1868), théologien ayant
renoncé à la consécration pastorale,
fut instituteur au Collège libre fondé par son
ami Lecoultre. Ame tourmentée, esprit scrupuleux,
épris de perfection morale, il fut pour Amiel le vrai
frère de cur et d'esprit, exerçant sur
lui un attrait où se mêlaient respect,
confiance et tendresse. Auteur d'un journal intime qu'il a
légué à Amiel.
HELFFERICH, Adolphe (1813-1894), philosophe allemand,
privatdocent à l'Université de Berlin
où Amiel avait fait sa connaissance ; Helfferich
était précepteur des deux fils de Made de
Clermont, amie d'Amiel.
Henri : voir GUILLERMET, Henri.
HENRY, Etienne (1821-1894), pasteur genevois, condisciple
d'Amiel.
HERMINJARD, Aimé-Louis (1817-1900), théologien
vaudois, auteur d'une magistrale édition de la
Correspondance des réformateurs dans les pays de
langue française dont il parut, à partir de
1866, neuf volumes. Amiel rencontrait
régulièrement l'historien à la pension
Reymond où il prenait ses repas.
Hgl : voir HORNUNG, Louise.
HORNUNG, père et fils, tous deux amis d'Amiel.
1. Joseph (1792-1870), peintre de genre et d'histoire,
auteur d'un des rares portraits que l'on connaisse d'Amiel.
Ce dernier a tracé du peintre une vivante
évocation dans les biographies nationales de la
Galerie suisse, tome III, Lausanne, 1880.
2. Joseph-Marc (1822-1884), professeur d'histoire
littéraire à Lausanne, puis de droit public et
pénal à l'Académie de Genève.
Fidèle ami d'Amiel aux yeux duquel il manquait
cependant trop de sens artistique, était « trop
protestant, arrêté, résistant, mais
plein de vues, d'indépendance et de largeur d'esprit
». Un des exécuteurs testamentaires d'Amiel.
3. Louise (1823-1912), sur de Joseph-Marc ; grande
admiratrice d'Amiel, elle aurait semble-t-il souhaité
devenir son épouse.
HUMBERT, Edouard (1823-1889), condisciple d'Amiel, puis son
collègue comme professeur de littérature
française à l'Académie (dès
1855) et comme membre de l'Institut national genevois.
Hygie : voir COSSY, Sophie.
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I
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Illa : voir FAVRE, Marie.
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J
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Jacques (ou Jaques), oncle : voir AMIEL, Jacques.
JAQUEMOT, Henri (1812-1893), originaire de l'Ain, a fait des
études de lettres et de théologie, mais ne fut
jamais consacré ; sous-maître chez Rodolphe
Töpffer dès 1836, il a fait carrière
d'instituteur.
Jenny : voir CUSTOT, Jenny.
JOHANNA : voir GUÉDIN, Elisabeth.
Jpf, Jph : voir Fol,, Joséphine.
Jules* : voir GUILIERMET, Jules*.
Jules** voir GUILLERMET, Jules**.
Julie : voir BRANDT, Julie.
JULLIEN, Jean-Henri, dit John (1818-1887), fonda en 1838,
avec son frère Jean-Louis, la librairie Jullien, au
Bourg-de-Four. Il joignit à ce commerce de livres
d'assez nombreux travaux d'imprimeur, d'éditeur et de
rédacteur.
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K
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KARCHER, Sara : voir CHERBULIEZ.
KESSMANN, Jean (1805-1870), libraire rue du Rhône, il
édita plusieurs ouvrages allemands, dont un recueil
de chants adaptés pour le français auquel
Amiel a collaboré, et le Bulletin de l'Institut
national genevois dont Amiel était le
rédacteur.
KROLL : voir AMIEL, Caroline. Languida : voir
PRUGNIÈRES, Marie.
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L
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LATOIX, Gaspard (1802-1891) était fabricant de
verres de montres ; il dut exceller dans son métier
car, issu d'un modeste faiseur de montres illettré,
il devint propriétaire d'une belle maison de campagne
à Chougny. Sa fille Françoise-Marie-Louise
avait été la première femme du
chirurgien Jean-Baptiste Strhlin, qui devait
épouser Laure Amie] en secondes noces.
LATOUR, Eugène (1809-1851), juge de paix très
apprécié de la Ville de Genève.
Amie] avait fait sa connaissance en août 1849 aux
bains de Weissenburg, mais c'est surtout avec sa femme
Louise-Amélie, née Seguin, dont il admirait la
vaste culture, qu'il se lia d'amitié (voir 17
août 1849, 22 janvier 1852).
Laure (ou Laurette) : voir AMIEL, Laure. Laurent, voir
CUSTOT.
LECOULTRE, Elie (1816-1882), directeur des écoles
primaires de Genève, puis fondateur d'un
Collège libre. Cet ancien étudiant en
théologie fut comme Charles Heim l'un des amis les
plus intimes d'Amiel qui appréciait chez ce compagnon
« nonchalant, rêveur, amoureux de la solitude et
de la paix » ; son esprit critique et ses vues
originales sur la morale, la pédagogie et la vie
intérieure.
LE FORT.
1. Charles (1821-1888), professeur de droit à
l'Académie de Genève, député au
Grand Conseil, auteur de nombreux écrits de
jurisprudence et d'histoire. Amiel fut très
lié avec ce condisciple pendant leurs années
d'études, mais leur intimité ne
survécut pas à la camaraderie, puis aux
années de voyage de l'un et de l'autre.
2. Frédéric (1813-1890), frère
aîné du précédent, pasteur en
ville de Genève.
Lh, Lhg : voir HORNUNG, Louise.
Liba, Libellule : voir MERCIER, Fanny.
Liliane : voir BENOÎT, Céleste-Vitaline. Nom de
la fée héroïne de Cendrillon,
pièce de Berthe Vadier jouée le 16 octobre
1875 chez Joseph-Marc Hornung pour l'anniversaire de sa
fille Alice. Berthe Vadier y tenait elle-même le
rôle de la fée.
Lina : voir GROSSCHOPF, Caroline de.
Lollina : voir MARCILLAC, Louise.
LONG, Suzanne Zélia, née Pelon (1807-1890),
romancière originaire des Cévennes, auteur
d'une littérature domestique et moralisatrice qui eut
une certaine vogue dans les milieux protestants de
l'époque. Elle fut pour Amiel une confidente et
conseillère conjugale attentive. De son mariage avec
Alfred Long, elle avait eu deux enfants, Anne-Marguerite
(1831-1861), épouse en 1851 de Louis-Antoine
Audéoud, et un fils, Ernest.
LONGCHAMP, Louis (1802-1874), régent et professeur de
littérature ancienne au Collège de
Genève, principal du Collège industriel et
commercial. Auteur d'une grammaire latine et de nombreux
ouvrages de pédagogie.
Louise : voir AMIEL, Louise.
Loul, Loulou : voir MARCILLAC, Louise.
Ls, LS : voir AMIEL, Laure, épouse Strhlin.
Lsh : voir HORNUNG, Louise.
LSw : voir WIDER, Louise.
LULLIN, Henri (1823-1864), camarade d'études d'Amiel,
petit-fils d'Ami Lullin qui avait été en 1813
le plus ferme artisan de la Restauration de la
République genevoise. A fait des études de
théologie et de droit, notamment à Berlin et
à Paris.
LUPPI, Célestine, sur d'Aménaïde
Cavagnary, parente éloignée d'Amiel. Elle
avait épousé un médecin lyonnais,
Géminien Lupp.
Lw : voir WYDER, Louise.
LYANNA, Edouard (1831-1912), fils de Jean-Louis Lyanna et
d'Elisabeth Brandt, demi-sur de la mère
d'Amiel. Après un apprentissage dans l'imprimerie et
la reliure, il quitta Genève en mars 1850 et
rejoignit Cabet dans sa communauté icarienne de
Nauvoo (Illinois). En 1856, on le retrouve journaliste
à Brownville, et dès 1860 fermier à
Stella dans le Nebraska, où il finira ses jours
marié et père de quatre enfants.
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M
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Madrina : voir POLACK, Berthe.
Mamina, Mamisora : voir FAVRE, Marie.
Marc : voir MONNIER, Marc.
Marcelle : voir ROUD, Elisa, plus tard Mad. David
Pichard.
MARCILLAC, François (1817-1876), professeur de
musique et musicologue genevois avec lequel Amiel
était très lié. Secrétaire du
prince Louis de Wittgenstein à
Saint-Pétersbourg de 1837 à 1846, il avait
épousé en 1847 la fille adoptive de la
princesse, Marie Rutkowska. Les Marcillac partageaient avec
Estelle Guinet la propriété de Pressy qu'elle
avait reçue de Leonilla de Wittgenstein dont elle
avait été préceptrice.
Leur fille Louise (" 1851), enfant, était très
attachée à Amiel qui écrivit pour elle
plusieurs poèmes, dont « Loulou » (La Part
du Rêve, p. 27). Elle épousa en 1879 un
comptable originaire de Sax, Martin Bruno Oschatz.
Marcus : voir MONNIER, Marc.
Marguerite, dame : voir BOUVIER, Marguerite. Marie : voir
AMIEL, Marie.
MARIN. Famille avec laquelle Amiel était très
lié dans sa jeunesse. Joseph Marin avait deux fils
:
1. Francis (1821-1877), contemporain et condisciple d'Amiel,
médecin et numismate.
2. Paul (1823-1898), avocat, juge de paix.
MARTIN, Jacques (1794-1874), pasteur à Chêne
(1831-1840), puis à Genève (1844-1856),
inspecteur des écoles primaires, président du
Consistoire. Auteur de multiples écrits
théologiques.
MARTIN, Simon (1823-1858), camarade d'Amiel à Berlin
en 1847-1848 ; homme de lettres, il n'a pas laissé
d'oeuvre marquante.
MAUNOIR, Julie Fick, épouse de John Charles
Harrington Maunoir, maître de langues, avait
créé avec sa belle-sur Camilla Maunoir
une institution pour jeunes filles où Amie]
enseigna quelque temps le français.
Max : voir PERROT, Max.
MENN, Barthélemy (1815-1893), peintre genevois
d'origine grisonne, élève d'Ingres. Il fut un
remarquable pédagogue.
MERCIER. Famille avec laquelle Amiel devint très
lié, se composant de la mère, Sophie
Elisabeth, née Bernard ; d'Abrahamine-Louise ("
1828), la fille aînée, qui avait
épousé en 1850 Guillaume-Henri Jaquemet,
négociant ; de Louis Jules (* 1833) et de sa femme,
née Jeanne-Caroline Briquet et surtout, des deux plus
jeunes soeurs, Marie-Françoise (1836-1919) et
Pauline-Amélie (* 1839). Marie-Françoise, dite
Fanny, institutrice, a été la grande amie des
dernières années d'Amiel. Intelligente, prude
et austère, elle a témoigné, comme
héritière des papiers d'Amiel, d'un
dévouement inlassable pour sa mémoire,
éditant avec Edmond Scherer les premiers «
Fragments » du Journal (1882-1884).
MF : voir MERCIER, Fanny.
Mf, Mfr, Mfv : voir FAVRE, Marie.
Mimi : voir GUILLERMET, Alice.
Minervine : voir FAVRE, Marie.
MIONA, MIONETTE : voir FAVRE, Marie. Ce surnom est
emprunté à l'héroïne d'un roman
d'Eugène Müller.
MM : Voir MONNIER, Marc.
Monique : voir PRUGNIÈRES, Marie.
MONNIER, Marc (1829-1885), écrivain, poète et
professeur français, naturalisé Genevois.
Elevé à Naples où ses parents tenaient
un hôtel, il fit la connaissance d'Amiel en 1841
déjà, alors que ce dernier séjournait
chez eux. Il le retrouva plus tard à Genève,
et une solide amitié devait dès lors lier les
deux hommes de lettres. Amiel enviait l'assurance, la
réussite et la puissance de travail de son brillant
cadet. Mrf : voir FAVRE, Marie.
MULHAUSER, jules (1806-1871), professeur et écrivain
genevois, membre honoraire de la Section de
littérature de l'Institut national genevois.
MUNIER David (1798-1872), pasteur et théologien
genevois, brillant prédicateur, professeur et
plusieurs fois recteur de l'Académie.
MUNIER**, Edouard (1818-1864), homme de lettres, ami
d'Amiel. Né et élevé à Toulouse,
il fit ses études au Collège et à
l'Académie de Genève. Après avoir
tenté en vain une carrière dramatique à
Paris (1840), il s'établit à
Mornex-sous-Salève. Fortuné et plein de
talent, ce poète sensible et délicat, mais
faible, timide et défiant, a laissé à
ses amis, selon l'expression d'Amiel, « l'impression
mélancolique d'un homme qui a mal profité de
ses dons et de ses chances ». Après sa mort,
Amiel et l'éditeur John Jullien envisagèrent
de publier un choix de ses poésies. Cette entreprise
est restée à l'écart de projet.
Mütterchen : voir POLACK, Berthe.
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Nada : voir GUÉDIN, Elisabeth.
NAVILLE, Ernest (1816-1909), théologien et philosophe
genevois, professeur d'histoire de la philosophie à
l'Académie. Il perdit cette chaire à la suite
de la révolution radicale de 1846, et c'est Amiel qui
devait lui succéder après un intérim de
plusieurs années. Ernest Naville s'est surtout fait
connaître comme conférencier et apologiste d'un
christianisme « social ». En 1840, il avait
épousé Albertine Picot qui lui donna trois
fils et une fille.
Némorin : voir PERROT, Maximilien.
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ODIER, Pierre (1803-1859), jurisconsulte et professeur de
droit civil (1836), il avait démissionné de sa
charge à l'avènement du gouverne-ment de James
Fazy, mais, plaçant le salut de la Faculté de
droit au-dessus de toute considération politique, il
avait accepté par la suite de reprendre sa chaire. II
se consacra à l'enseignement et féconda celui
de la jurisprudence par l'étude de la philosophie, de
l'histoire et de l'économie politique, comme par de
vastes lectures dans tous les domaines. Il est l'auteur de
plusieurs ouvrages juridiques, qui firent autorité
dans les pays de droit français.
OLTRAMARE, Hugues (1813-1891), pasteur, puis professeur de
théologie à l'Académie de
Genève. Auteur d'une traduction du Nouveau Testament.
L'un des principaux exégètes protestants de
langue française au XIX` siècle.
Son frère Gabriel (1816-1906), précepteur chez
le vice-roi d'Egypte, fut professeur de mathématiques
supérieures à l'Académie de
Genève de 1848 à 1900.
Outrancia : voir MERCIER, Fanny.
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PALLARD, Jules (1804-1885), pasteur à Livourne
(1829-1836), puis à Jussy et Genève
(1839-1865) ; il fut également membre du Consistoire
de l'Eglise nationale de Genève, et secrétaire
de la Compagnie des pasteurs.
PANCHAUD, Jean (1822-1862), ami d'Amiel. Originaire de
Colombier, mais né et élevé à
Genève, a fait des études de théologie
à Lausanne, puisa été pasteur de
l'Eglise libre de Château d'Oex (1854-1860) et de
Cheseaux-Romanel (1860-1861).
Pâquerette : voir MARCILLAC, Louise, dite Loulou.
Patita : voir REVEL, Marie.
Paul : voir STRHLIN, Paul.
PAUL, Théodore (1822-1888), théologien et
musicien, fut une des figures les plus originales de
l'Eglise de Genève au XIX` siècle. Pasteur
à Céligny de 1857 à 1867, il fut, en
raison du caractère abrupt de ses convictions peu
orthodoxes et de la véhémence de ses discours,
écarté de la chaire ; s'étant
tourné vers le radicalisme socialiste pour y chercher
des appuis contre la haute bourgeoisie et le haut
clergé, il n'en fut pas moins définitivement
écarté de l'activité
ecclésiastique. Il a publié en 1855 un recueil
de chants sacrés, Alleluia, et, en 1857, un important
ouvrage sur Jérôme Savonarole. Amiel
éprouvait pour cet esprit anticonformiste un attrait
mêlé d'appréhension.
Perline, ou Petite Perle : voir DROIN, Anna.
PERROT, Maximilien, dit Max (1830-1902), l'un des principaux
fondateurs de l'Union chrétienne de jeunes gens
(1852), dont il fut le premier président (1852-1865)
et sur laquelle il écrivit plusieurs brochures. Il
était aussi membre du Comité du Conservatoire
de musique (1863-1873) et du Département
d'évangélisation de la Société
évangélique de Genève (1869-1881).
PÉRUSSET, John (1822-1864), condisciple d'Amiel,
régent au Collège de Genève.
Pervenche : voir GROSSCHOPF, Caroline de.
PESCHIER, Adolphe (1805-1878), homme de lettres genevois,
professeur de littérature française à
Tübingen. Auteur d'ouvrages estimés.
PETIT : Voir PETIT-SENN, Jean-Antoine.
PETIT-SENN, Jean-Antoine, dit John (1792-1870),
écrivain et poète, rimeur infatigable, a
exercé une influence marquée dans le monde des
lettres genevoises de son époque. Il fut le
maître à rimer de toute une
génération, et il aimait à recevoir ses
jeunes amis dans son ermitage de Chêne.
Rédacteur du satirique Fantasque (1832), on lui doit
plusieurs recueils de vers et aphorismes, notamment Bluettes
et Boutades (1846), Les Perce-neige, Bigarrures
littéraires (1852).
PHILINE : voir FAVRE, Marie. Surnom emprunté à
une héroïne du roman de Gthe Wilhelm
Meister.
(fi) : Abréviation de Philine.
PICTET", Adolphe (1799-1875), éminent linguiste
genevois. Amiel qui vouait à ce maître
remarquable une profonde admiration, fut en 1849 son
successeur dans la chaire d'esthétique à
l'Académie.
PICTET"", dit PICTET-DE LA RIVE, François-Jules
(1809-1872), professeur de zoologie à
l'Académie, recteur de 1847 à 1850 et de 1866
à 1868. Forte personnalité, il a marqué
de son empreinte la vie académique et a joué
un rôle politique important.
PICTET, Gustave (1827-1900), avocat juge et homme politique
genevois. Sa femme, Louise-Amélie née Lambert
(1828-1901) et lui-même se lièrent
d'amitié avec Amiel lors d'un séjour de
vacances à Villars-sur-Ollon en 1858.
PICTET DE SERGY, Jules (1795-1888), avocat et homme
politique genevois, auteur de nombreux travaux
littéraires et historiques relatifs à
Genève.
PLAN, Philippe (1827-1885), homme de lettres et
bibliothécaire genevois.
PLANTAMOUR, Emile (1815-1882), premier professeur
d'astronomie à l'Académie de Genève
(1839) et de géographie physique, plusieurs fois
recteur. Directeur de l'observatoire qu'il dota
d'instruments de premier ordre.
Plk : voir POLACK, Berthe.
POLACK (orthographié aussi par Amiel POLLAK), Berthe,
née Fillion, vieille dame berlinoise, qu'Amiel avait
rencontrée en août 1860 à
Chernex-sur-Montreux, et avec laquelle il se lia
d'amitié et entretint une correspondance suivie. Elle
était une de ses conseillères conjugales les
plus assidues.
Sa soeur avait épousé Othon Cuvier
(1812-1896), pasteur à Metz.
PONS, Antoine-Louis (1801-1873), instituteur et homme
politique genevois, chef du Département de
l'Instruction publique de 1847 à 1851.
Pratellina : voir BOUVIER, Marguerite
PRUGNIÈRES, Marie (1824-1874), dirigeait un
pensionnat où Amiel fit un cours de
littérature française en 1866-1867. Elle
portait le nom de soeur Monique dans la confrérie
formée durant des vacances à Chernex.
PURY, Edouard de (1822-1904), historien et homme politique
neuchâtelois, camarade d'Amiel à Berlin.
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RAISIN, Pierre (1820-1870), condisciple d'Amiel, avocat
et homme politique genevois, juge d'instruction (1848-51),
juge à la Cour de cassation (1869),
député à l'Assemblée
constituante de 1846, député au Grand Conseil
(1850-57), conseiller administratif (1847-56) et major,
grand juge de la 1' division de l'armée.
RAOUX, Edouard (1817-1894), originaire de l'Isère,
fit ses études à Genève et à
Strasbourg avant de devenir pasteur dans la Drôme,
puis professeur de philosophie à l'Académie de
Lausanne de 1846 à 1862. Il publia plusieurs ouvrages
de philosophie, d'autres sur la réforme de
l'enseignement et de l'orthographe,
généralement peu appréciés par
Amiel.
REVEL, Marie, relation piémontaise d'Amiel à
dater d'un séjour à Turin en octobre 1856.
Mère de deux filles Alexandrine et Adeline, toutes
deux mariées en 1857, Marie Revel devint veuve en
1859. Ayant l'habitude de se rendre en été aux
eaux d'Evian, elle séjourna aussi en 1867 à la
pension où Amiel prenait ses repas. Elle se prit
alors pour lui d'une amitié amoureuse très
tendre dont le philosophe observe et décrit les
manifestations dans le Journal. Amiel l'avait
surnommée « Patita ».
REY. Famille genevoise originaire de Villette (Savoie).
1. William (1821-1888), contemporain d'Amiel,
mathématicien et directeur de compagnies
d'assurances. On lui doit un important ouvrage sur
l'Amérique protestante (1857). A épousé
en 1856 la sur d'Auguste Bouvier, Clotilde, pour qui
Amiel avait éprouvé une forte inclination.
2. Rodolphe (1824-1882), frère du
précédent, ami d'Amiel, homme de lettres,
auteur d'ouvrages sur l'Italie. A passé, pendant
près de trente ans, tous ses hivers à
Hyères.
REY-BOUVIER, Clotilde : voir BOUVIER, Clotilde.
REYMOND, Louise était la nièce de Marie
Reymond chez qui Amiel prenait ses repas. C'est là
qu'en 1867 elle conçut pour le philosophe une vive
amitié renforcée par la concurrence de Marie
Revel. En 1868 elle partit pour la Russie comme gouvernante,
puis comme modiste dans le premier magasin de modes de
Pétersbourg. Elle y épousa en 1875 un veuf
d'origine suisse, M. Birbel. Durant toutes ces années
elle n'a cessé de correspondre avec Amiel, lui
témoignant une affection naïve, familière
et constante.
Rf, Rff, Rfm, Rmf : voir FAVRE, Marie.
RICHARD, Paul-Abram, dit Albert (1801-1881), originaire
d'Orbe, bourgeois de Genève en 1848, professeur et
poète ; a enseigné la langue et la
littérature françaises à Berne
(1835-1845), et la littérature comparée
à l'Académie de Genève (1847-1870).
Sa fille Wilhelmine dite Mina ('' 1835), institutrice et
cantatrice, épousa en 1869 Alfred-Marc-Antoine
Berney.
RIEU, Charles (1820-1902), condisciple d'Amiel, philologue
et orienta-liste, établi en Angleterre.
Son frère aîné Auguste (1817-1872) a
fait une carrière d'avocat à Lausanne.
RITTER, Charles (1838-1908), frère de l'historien et
philologue Eugène Ritter, fut, après des
études de théologie à Genève,
précepteur en Allemagne de 1863 à 1866, puis
instituteur au Collège de Morges jusqu'en 1881. Il a
très peu publié, mais il a su entrer en
relations souvent étroites avec les maîtres de
sa pensée, en particulier avec lethéologien
allemand D.-F. Strauss et Ernest Renan, mais aussi avec
Sainte-Beuve, Taine, George Eliot, William James, Bourget
et, bien sûr, Amiel. Ce dernier l'avait
désigné pour gérer son héritage
littéraire, charge que Ritter refusa finalement.
Rmf : voir Favre, Marie.
ROEHRICH, Louis (1811-1893), pasteur à Jussy puis
dans l'enseigne-ment secondaire genevois. Poète
d'occasion et passionné de musique, il fut
président de la Société de chant
sacré et vice-président du comité du
Conservatoire. Son fils Henri, dit Marc-Moïse
(1837-1913), étudiant d'Amiel, sera pasteur à
Stockholm, Hambourg et Strasbourg avant de revenir exercer
son ministère à Genève.
ROGET, François (1797-1858), pasteur, puis professeur
de belles-lettres (1829-1835) et d'histoire (1835-1848).
Son fils Amédée (1825-1883), historien, a
été condisciple puis collègue d'Amiel
à l'Académie.
Philippe (1830-1892), frère du
précédent, bibliothécaire (1869), puis
conservateur (1885-1892) de la Bibliothèque publique
et universitaire de Genève. Cet ancien
élève d'Amiel, qui avait
complété ses études de lettres à
Berlin, fut aussi rédacteur du Mémorial du
Consistoire (1885-1892).
ROUD, Elisa, fille du colonel François-Philippe Roud
d'Ollon, propriétaire de la pension Chalet-Villars,
dans les Alpes vaudoises, où Amiel aimait à se
rendre l'été. Elle épousa en 1862
David-Philippe Pichard, brasseur.
ROUX, André (1806-1888), instituteur et homme de
lettres, attaché à la direction de la
Bibliothèque universelle jusqu'en 1848. Il
était le frère d'Alix Roux, tante d'Amiel,
seconde épouse de son oncle Jacques. A
épousé en 1840 Louise Vacheron.
RUEGGER, John (1796-1868), issu d'une famille argovienne,
homme de lettres, précepteur des princes de
Fürstenberg.
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Sara : voir CHERBULIEZ, Sara.
SAYOUS. André (1808-1870), littérateur,
succéda en 1846 à Tôpffer dans la chaire
de Rhétorique et Belles-Lettres à
l'Académie. Destitué en 1848 par le nouveau
régime radical, il s'établit à Paris.
Rédacteur de la Bibliothèque universelle, on
lui doit plusieurs recueils d'études
littéraires.
SCHERER, Edmond (1815-1889), célèbre
théologien, publiciste et critique littéraire.
Professeur à l'Ecole libre de théologie de
Genève, chef du mouvement libéral protestant,
Scherer abandonna l'Ecole et l'Eglise pour s'établir
à Paris où il fit de la politique et de la
critique littéraire. Compagnon d'Amiel dans les
traditionnelles excursions du jeudi, il publia avec Fanny
Mercier la première édition des Fragments d'un
journal intime (1882).
Schwesterchen : voir BAUM, Catherine.
Sep, Spc : voir Cossy, Sophie.
Sensitive : voir MERCIER, Fanny.
Sériosa : voir MERCIER, Fanny.
Sibylla : voir CHARBONNIER, Camilla.
Sorellina : voir FAVRE, Marie.
STEINER, Louis (né en 1820), condisciple d'Amiel,
propriétaire de la « librairie ancienne et
moderne » sise à la Taconnerie ; était
aussi professeur de langues orientales.
Stella : voir VADIER, Berthe.
Stoïca : voir MERCIER, Fanny.
STRHLIN, Jean-Baptiste-Alexandre (1813-1880),
médecin genevois. Devint en 1854 le mari de Laure
Amiel, sur cadette de l'écrivain. D'un premier
mariage avec Françoise-Marie-Louise Latoix (1843), il
avait eu un fils, Ernest (1844-1907), historien du
protestantisme. Laure lui donna un second fils, Paul
(1864-1908), numismate distingué, fondateur de la
Société suisse de numismatique.
SUBIT. Famille genevoise, originaire d'Aubonne.
1. Jérémie (1786-1865), graveur et
chansonnier.
2. Henri (1830-1873), fils du précédent,
avocat et homme politique, auteur de vers et de
chroniques.
SUÉS-DUCOMMUN, Marcel (1819-1906), employé,
comme son père Marc-Jules Suès, au bureau de
l'état-civil genevois durant 37 ans.
Franc-maçon, il fut aussi l'un des fondateurs de
l'Eglise évangélique libre de Genève
(1847). Il a publié Promenade dans la vieille
Genève (1899) et des Souvenirs de vieux types
genevois 1800-1902 (1903). En 1846, il avait
épousé Jeanne-Albertine Ducommun, auteur d'un
roman, Léon de Loïs ou Foi et liberté
(1869) et d'un ouvrage d'économie domestique
(1895).
Sylvio : voir BENOÎT, Céleste-Vitaline.
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TAVEL, Ernestine (1833-1894), de Payerne (Vaud), a
séjourné en 1850 dans la famille Cavagnary
où Amiel fit sa connaissance et s'éprit
d'elle. Mariée en 1861 à
Louis-Philippe-Auguste de Constant, veuve sept mois plus
tard, elle demeura auprès de ses parents et finit ses
jours à Genève.
Télémaque : voir HERMINJARD,
Aimé-Louis.
Tempesta, Dona voir GROSSCHOPF, Caroline. Tempête,
Miss
TEYSSEIRE, Elle (1817-1885), ami d'Amiel. Né à
Saint-Étienne (Loire), a fait toutes ses
études à Genève. II fut pasteur de
l'Eglise suisse à Londres (1842-1848) où il
épousa une Anglaise, puis exerça son
ministère à Céligny (1848-1854). Il y
prit en pension Laure Amiel. Abandonnant l'Eglise, Teysseire
se tourna vers l'agronomie et dirigea, dès 1854 et
jusqu'à sa mort, l'Ecole d'agriculture de Bois-Bougy
(Vaud).
Théodora : voir FAVRE, Marie.
THOMAS, deux frères, tous deux pasteurs.
1. Louis (1826-1904). Avec David Tissot et Auguste Bouvier,
il fut un des premiers étudiants genevois à
s'ouvrir à l'influence de Vinet. Pasteur à
Cologny (1857), puis professeur à l'Ecole libre de
théologie (1874), il fut l'un des fondateurs de la
Semaine religieuse (1852) ; il fut également l'un des
promoteurs de la société pour les
études de Rousseau, dont il contribua à
réhabiliter la pensée à
Genève.
2. Auguste-Marc (1829-1879), exerça son
ministère d'abord en France à Dijon, Estissac
et Rouen, puis à Genève de 1869 à 1875.
Il publia plusieurs articles dans des journaux religieux, et
traduisit de l'anglais deux ouvrages de James Hamilton : le
Roi-Prédicateur, méditations sur
l'Ecclésiaste, et la Vie de Moïse.
THURY, Marc (1822-1905), savant d'origine vaudoise,
professeur à Lausanne et à Neuchâtel, et
dès 1854 titulaire de la chaire de botanique à
l'Académie de Genève. Il est à
l'origine de la Société genevoise
d'instruments de physique. On lui doit de nombreuses
études de botanique, de technologie mécanique,
de physique et d'astronomie.
TISSOT, Charles (1820-1847), étudiant en droit, puis
avocat, camarade et condisciple d'Amiel. S'est tué le
1" août 1847 au Salève. Après sa mort,
Amiel est resté en étroites relations avec son
père, Louis (1771-1853), négociant,
rentier.
Titien : voir HORNUNG, Joseph.
TOURNIER, Louis (1828-1898), pasteur à Genève
de 1852 à 1898, condisciple et ami d'Auguste Bouvier,
de Frank Coulin, de Jean-Philippe Trottet, il fut l'un des
plus brillants prédicateurs genevois du XIX`
siècle ; rimeur de talent, on lui doit de nombreuses
poésies, notamment Les Enfantines, publiées en
1852.
TOURTE, Abraham (1818-1863), homme politique genevois, qui
exerça, en tant que conseiller d'Etat chargé
du Département de l'Instruction publique, une
influence notable sur le relèvement de
l'Académie, durement frappée par la
Révolution radicale de 1846. Il fut dès 1860
chargé d'affaires de la Confédération
à Turin.
TOURTE-GHERBULIEZ, Mad' : voir CHERBULIEZ.
Trèfle de coeur : trio formé par Mm'
Sophie-Elisabeth MERCIER et ses filles Fanny et Pauline.
Trina : voir BAUM, Catherine.
TROTTET, Jean-Philippe (1818-1862), théologien,
pasteur à Stockholm, puis à La Haye, auteur
d'études religieuses. Ami d'Amiel, il fut
consacré au saint ministère en 1851, en
même temps que plusieurs éminents pasteurs de
l'Eglise de Genève : Auguste Bouvier, Louis Tournier
et Frank Coulin.
TROYON, Frédéric-Louis (1815-1866),
archéologue vaudois, ami et correspondant
d'Amiel.
TRUAN-HAENNY, Henri, instituteur à Vevey, et sa
femme, née Constance Haenny, ancienne
élève de Marie Prugnières' -. Amiel
avait fait leur connaissance à Chernex sur Montreux
en août 1867.
Tru-Ho : voir TRUAN-HAENNY.
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U
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Uranie : voir BENOÎT,
Céleste-Vitaline.VADIER, Berthe : Nom de plume de
Céleste-Vitaline BENOÎT. Val : voir
BENOÎT, Céleste-V[it]al[ine].
Valberte : voir VADIER, Berthe.
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V
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VAUCHER, Pierre (1833-1898), professeur d'histoire
nationale et d'histoire générale à
l'université de Genève (1869), il donna,
à partir de 1888, un cours sur la philosophie de
l'histoire et sur la critique historique. A la
Faculté de droit, il enseigna l'histoire politique de
la Suisse (1889-1897). Il fut recteur de l'université
de 1886 à 1888. Il est l'auteur de nombreuses
publications en histoire, notamment des Esquisses d'histoire
suisse, des Traditions nationales de la Suisse, et des
Mélanges d'histoire nationale.
VERNES-PRESCOTT, Jean-François (1804-1890), homme de
lettres genevois, petit-fils du pasteur Jacob Vernes
(1728-1791), le correspondant et antagoniste de Voltaire et
de Rousseau. Il épousa une parente de l'historien
William Hickling Prescott (1796-1859). Il est le traducteur
de l'Avis aux jeunes gens, de William Cobbet, et l'auteur de
plusieurs ouvrages, notamment d'une monographie sur l'Abbaye
des Vignerons à Vevey (1865) et des Causeries d'un
octogénaire genevois (1883). Il exerça, depuis
la fondation des Diaconies en 1850, la fonction de diacre
dans le quartier de la Madeleine et siégea au
Consistoire de l'Eglise nationale de Genève.
Vicdur : voir DURET, Victor.
VIGNIER, Caroline (1820-1890 ?), Genevoise, institutrice en
Russie, en Angleterre et à Berlin où Amiel fit
sa connaissance. Amie intime de Louise Wyder
(l'Egérie d'Amiel), elle s'éprit du jeune
écrivain avec une passion que celui-ci
s'efforça de tempérer. Ame droite, vaillante,
naïve et exaltée, elle resta en relation de
correspondance avec Amiel en qui elle voyait son conseiller
et son ange gardien.
VIGUET, Charles (1825-1883), pasteur à Cartigny, puis
professeur d'histoire ecclésiastique à la
Faculté de théologie de Lausanne (1864
à 1883).
Vinca (forme latine de Pervenche) : voir GROSSCHOPF,
Caroline de.
VIOLLIER, Joseph (1815-1879), né à Naples, a
fait toutes ses études à Genève.
Pasteur à Céligny (1845), Saconnex (1848) et
en ville de Genève dès 1865.
Vipère, surnom de BRAILLARD, John.
VIRIDET, Marc (1810-1866), homme de lettres et homme
politique, chancelier de l'Etat de Genève de 1847
à 1862. Secrétaire général de
l'Institut national genevois. Il publia plusieurs ouvrages
avant et après sa carrière politique,
notamment les Documents relatifs aux condamnations dont
l'Emile et le Contrat social furent l'objet en 1762, un
recueil littéraire sur Jean-Jacques Rousseau,
plusieurs relations de voyages et divers opuscules.
VOGT, Carl (1817-1895), savant originaire de Hesse. Il avait
dirigé au Parlement de Francfort la gauche radicale
(1847-1850) et fut nommé régent de l'empire
allemand (1849). En 1850, la victoire réactionnaire
le força à fuir, il se réfugia à
Berne, Paris et Nice. Aussi célèbre par ses
écrits que par son rôle politique, il fut
appelé à l'académie de Genève en
1852 comme professeur de géologie, puis comme
professeur de paléontologie, de zoologie et
d'anatomie comparée (1872). Naturalisé
genevois, il fut député au Grand Conseil, au
Conseil des Etats et au Conseil national. Premier recteur de
l'université, à l'extension de laquelle il eut
une très large part, il fut aussi président de
l'Institut national genevois (1857-1894).
VULLIEMIN, Louis (1797-1879), historien lausannois,
traducteur et continuateur de l'Histoire de la Suisse de
Jean de Müller. Amiel était très
lié avec cet éminent érudit qu'il fit
nommer membre correspondant de l'Institut national
genevois.
VUY, Jules (1815-1896), camarade zofingien et ami d'Amiel,
avocat, littérateur, historien et homme politique,
engagé dans la lutte pour le rétablissement du
culte catholique à Genève. Membre fondateur de
l'Institut national genevois. Il est aussi l'auteur de
recueils de vers,
Echos des Bords de l'Arve (1850) et Nouveaux Echos des Bords
de l'Arve (1878). Sa correspondance de jeunesse avec Amiel a
été publiée dans la Revue bleue
(1903).
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WALTHER : Surnom désignant Amiel dans la
correspondance qu'il échangeait avec Marie Favre.
WARNKÔNIG, Leopold August (1794-1866), juriste et
historien, professeur de droit à l'Université
de Tubingue. Avait été candidat à la
succession de Pellegrino Rossi dans la chaire de droit
romain à l'Académie de Genève, en 1833.
Amiel logea chez Warnkônig en automne 1848 et devait
par la suite rester en relations épistolaires avec
lui.
WARTMANN. Famille de savants genevois.
1. Louis (1793-1864), instituteur, astronome et
mathématicien, auteur d'études sur les
météores et les comètes, a
dressé plusieurs cartes célestes.
2. Elie (1817-1886), son fils, professeur de physique
à Lausanne puis à Genève, recteur de
l'Académie de Genève, collègue et ami
d'Amiel.
WEBER, Georg (1808-1888), directeur du gymnase latin de
Heidelberg, historien, auteur d'une célèbre
Allgemeine Weltgeschichte. Amiel fut en pension chez lui en
1843 et se lia d'amitié avec toute sa famille ; ces
relations amicales furent entretenues par une correspondance
régulière et plusieurs séjours à
Heidelberg. Amiel fit admettre G. Weber au nombre des
correspondants de l'Institut national genevois. De ses
quatre fils, le cadet Georg (ou Georges), négociant,
a séjourné plusieurs mois à
Genève de 1862 à 1864. Quant à sa fille
Lina, elle a épousé Heinrich Holtzmann,
professeur de théologie à l'Université
de Strasbourg.
WOLFRATH, Henri (1820-1897), imprimeur et éditeur
neuchâtelois d'origine allemande, éditeur de la
Revue suisse
WYDER, Louise (1824-1878), institutrice en Angleterre
(Hampton-court), plus tard établie à
Genève, fut une des grandes amies et confidentes
d'Amiel qui l'appelait son Egérie. (Voir notice au
tome II, annexe II).
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X. : voir FAVRE, Marie. Y : voir COSSY Sophie.
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Zepp, Zeppina : voir FOL, Joséphine.
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