Les Papiers Amiel sont groupés essentiellement en
deux lots, soumis à des
conditions différentes :
1) Le Fonds
Amiel comprend
le Journal Intime et la correspondance d'Amiel, les cours
académiques suivis et professés par Amiel
ainsi que divers ouvrages littéraires inédits.
- Cotes Ms. fr. 3001 à 3130 - Catalogue IX.
2) Les
Archives Amiel comprennent de nombreuses
copies manuscrites et dactylographiées de la
correspondance d'Amiel mais surtout des copies de son
Journal pour servir aux diverses publications du "Journal
Intime" (publications par Edmond Scherer, Bernard Bouvier,
Léon Bopp). Cotes Arch.Amiel 01 à Arch.Amiel
75
A ces copies dactylographiées, s'ajoutent les Papiers
de Charles Heim qui avaient été
conservés par Amiel lui-même.
Les Archives Amiel sont formées aussi des papiers de
Bernard Bouvier, soit la correspondance reçue
concernant Amiel et les nombreux articles et
conférences qu'il écrivit et prononça
en souvenir d'Amiel.
Bernard Bouvier réunit aussi une importante
collection de photographies représentant Amiel, sa
famille et ses amis.
Remis en don à la Bibliothèque par MM. Auguste
et André Bouvier le 29 septembre 1943, ces documents
sont désormais réunis sous la cote "Arch.
Amiel".
Le solde des Papiers Amiel entra à la
Bibliothèque par l'intermédiaire de Mlle Annie
Muriset et figurent sous les cotes: Ms. fr. 1498 - 1502. -
Enfin divers documents annexes sont regroupés sous
les cotes Ms. fr. 1503 et 1504.
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3) Acquisition du fonds
des Archives culturelles romandes
Par l'intermédiaire de M. Jean-Daniel Candaux,
les Archives culturelles romandes ont cédé, en
juillet 2002, les archives qu'elles avaient acquises deux
décennies auparavant chez Annie Muriset. Dans ce lot
figurent plus particulièrement des lettres
adressées à Laure Stroehlin née Amiel
par sa famille et ses amis, ainsi que près de 450
lettres de Laure à son frère
Henri-Frédéric.
4) Acquisition du fonds
Susanne Behrendt de Berlin
En mars 2002 la conservatrice des manuscrits de la
BPU, Barbara Roth, eut la surprise de recevoir une lettre de
Berlin, dont l'auteur, Madame Susanne Behrendt,
annonçait qu'elle était la propriétaire
d'un Nachlass (d'un fonds d'archives) Amiel, et qu'elle
souhaitait que celui-ci trouvât refuge dans la ville
d'origine de l'écrivain. Le résultat fut
l'acquisition d'un nouvel ensemble de documents
inédits, conservés pour grande partie dans
leur classement d'origine, en petits paquets entourés
de rubans et munis d'étiquettes de la main d'Amiel ou
d'un membre de sa famille et dont
Henri-Frédéric Amiel parle dans son
journal
le 18 septembre 1879 (XII-130)
"Les déménageurs m'apportent
trois caisses de vieux papiers, dont deux relatives à
la famille Amiel. "
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