La physique des bulles de savon
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Une bulle de savon consiste en une mince couche d'eau maintenue en sandwich entre deux couches de molécules de savon. Ces molécules sont dites amphiphiles , ce qui signifie qu'une partie de ces molécules est hydrophile et l'autre hydrophobe.
Ces molécules sont souvent représentées comme des petits têtards dont la tête aimerait l'eau et pas la queue.
Lorsque de telles molécules sont dispersées dans de l'eau, la plus grande partie va essayer de migrer vers la surface de telle façon qu'elles aient la tête dans l'eau et la queue à l'air; raison pour laquelle ces molécules sont dites surfactantes car elles concernent surtout la surface du liquide. Ce sont ces molécules qui stabilisent la bulle de savon. En réalité ces molécules sont près de 1000 fois plus petites que l'épaisseur de la paroi de la bulle. ( quelques nanometres par rapport à quelques microns )



Pour en savoir plus sur les bulles de savon :

MAARTEN A. RUTGERS

Professeur à l'Université d'Etat de l'Ohio,spécialiste des films de savon

FAN YANG

Le plus grand spécialiste au monde de bulles de savon ( 5 X Guiness Book)

TONY GABRIEL

Magicien des bulles de savon, pour vos soirées !

FRANCOIS GRANER

Encore un professeur qui fait des bulles géantes

ASSOCIATION GRAINE DE CHIMISTE

Fabrication d'une bulle de savon

JAMES' SOAP BUBBLES

De nombreux liens vers d'autres bulles......


Pompholyx éphémère .......

« Il n'est pas tout à fait impossible qu'il ait existé, il y a très longtemps, en Chine par exemple, toute une petite époque, au cours de laquelle l'art à la mode ait été l'art de faire des bulles de savon. Et naturellement, il devait y avoir alors, à côté des réalisateurs de bulles de savon, aussi des critiques de bulles de savon, des théoriciens et des historiens de bulles de savon. Mais, reconnaissons que cette critique, cette esthétique, cette histoire ne pouvaient que constituer un métier difficile et vain. Car la vie d'une bulle de savon est si brève que, seule une dizaine de témoins oculaires se trouvaient en état d'en parler en réelle connaissance de cause. »
Jean Epstein, « Naissance d'un langage » (conférence à la Sorbonne, 19 mai 1947 et au musée de l'Homme le 12 juin), in Écrits sur le cinéma (tome 2), Seghers, Paris 1975, p. 59.


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