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LA JEUNESSE D'H-F.
AMIEL
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Lettres à sa famille, ses
amis, ses amies
pour servir d'introduction au Journal Intime
(1837 - 1849)
avec Préface et Notes par Bernard
Bouvier
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Les textes reproduits dans cette page sont
tirés du livre publié en 1935 par la
LIBRAIRIE STOCK, DELAMAIN ET BOUTELLEAU
7, rue du Vieux Colombier à Paris
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Sur site au 15 février 2005 :
La préface et la liste des lettres de jeunesse.
Les lettres reproduites sont soulignées.
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TABLE DES
MATIÈRES
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PRÉFACE
1 ) La
famille
2 ) Les
amis
3 ) Les
amies
4 ) Au
seuil de la
carrière
LETTRES DE JEUNESSE
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PRÉFACE
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L'enfance, l'adolescence et la jeunesse d'H. F. Amiel ont
duré une trentaine d'années, jusqu'à
son retour d'Allemagne à Genève, à
la fin de 1848, bientôt suivi de sa nomination de
professeur à l'Académie 1.
Jeunesse où se manifestent de bonne heure des
traits d'une précoce et surprenante
maturité spirituelle.
Jeunesse féconde et heureuse en somme, quoique de
bonne heure assombrie par la perte de sa mère,
puis bientôt après de son père ;
féconde, par une singulière activité
d'esprit, une inépuisable avidité de
lecture ; heureuse, en dépit des retours
mélancoliques, amers même, de certaines
pages du Journal intime, puisqu'elle fut
entourée d'affections tendres, respectueuses de sa
liberté, et de camaraderies enjouées, plus
tard d'amitiés loyales et confiantes. Les dons
remarquables d'intelligence et de sensibilité
d'Henri-Frédéric Fritz, comme sa
mère et ses proches le nommaient ne furent
ni méconnus, ni gênés. Parents et
amis fondaient sur ce jeune homme, ouvert à tant
de curiosités élégantes et vivaces,
de grands espoirs. Malgré l'incertitude de ses
ambitions, il y répondait par un constant besoin
de se donner aux choses qu'il estimait dignes de son
choix, comme à ceux qu'il tenait pour ses
supérieurs ou ses égaux.
Tel est le témoignage que doit rendre le
présent recueil de ses lettres à sa famille
et à ses amis. Autobiographie morale,
spontanée et immédiate, qui
précède la longue introspection du
Journal intime. Celui-ci, on le sait, après un
premier essai qui date de 1838, alors qu'il avait
dix-sept ans 2, fut entrepris
régulièrement en 1847, pour ne s'achever
qu'à la veille de sa mort, trente-quatre ans plus
tard 3.
Après l'entrée dans la carrière du
professorat et l'établissement définitif
dans la ville natale, Amiel demeure un épistolier
abondant, fidèle à des amitiés et
des relations
dont le cercle va s'élargissant pendant vingt
années, et où les femmes occupent une place
prépondérante, puis se resserrant peu
à peu en quelques affections plus étroites,
intimités qui se reflètent dans des
missives rapides et fréquentes, des billets
presque journaliers. On y trouve rare-ment les
épanchements, les effusions, les ardentes
confidences des lettres d'antan. Disciple, camarade, ami
encore désireux de se confier à qui
l'accueillerait à coeur ouvert, il est devenu
cependant un conseiller, un maître, un homme
circonspect, hésitant à se livrer, qui a
tourné vers le Journal intime, infatigable
correspondance avec lui-même, toute sa
liberté de confidence et de jugement, toute la
hardiesse et les contradictions, au gré des jours
et des heures, d'une pensée qui se regarde,
s'analyse et se critique sans repos.
On voit bien ainsi qu'il est conforme à la
diversité, comme à la constance de sa
personne morale, de la détacher, dans sa
physionomie première, en isolant, pour qu'elles
forment un tout vivant et aisément
compréhensible, ses lettres de
jeunesse 4.
***
Amiel a toujours attaché beaucoup de prix
à sa correspondance. A preuve, tout ce qu'il en
avait soigneusement gardé, dans des notes ou des
brouillons, et surtout le soin qu'il mettait,
après la mort d'un parent, d'un ami ou d'une amie,
à solliciter qu'on lui rendît, souvent par
échange avec leur famille, les lettres qu'ils
avaient conservées de lui. Ces ébauches,
ces dossiers plus ou moins complets, forment une partie
importante de ses papiers. Il les a légués
à Fanny Mercier, qui mit une piété
minutieuse à les ordonner, avec l'intention d'en
détruire, puisque leur auteur l'en avait
laissée juge, tout ce qui pût lui
paraître soit inutile, soit imprudent d'en laisser
à son tour après sa mort 5. Elle
n'a pas procédé à cet ultime triage,
pas plus qu'elle n'a rien supprimé, quoiqu'elle en
eût le droit, par moments le désir, de
l'immense manuscrit du Journal. Elle m'a
légué tous les matériaux de cette
correspondance, comme elle voulait me léguer le
Journal intime. J'ai dit ailleurs ce qu'il m'a
paru plus sage, pour en assurer l'intégrité
et la conservation protégée, de faire du
précieux manuscrit. Mais je possède ces
matériaux, dont les éléments d'une
valeur durable rejoindront, un jour, le
dépôt du Journal à la
Bibliothèque publique et universitaire de
Genève.
Le Journal intime a rangé Amiel,
après Rousseau et Mme de Staël, parmi les
grands écrivains de la Suisse de langue
française, et lui a valu une place, non point
unique, mais considérable, dans le mouvement
général de la littérature
européenne d'abord, universelle enfin. C'est ce
dont témoignent, dans la plupart des pays
civilisés, les études si nombreuses,
extrêmement variées, dont l'homme et
l'oeuvre ont été l'objet, et qui ne cessent
de se renouveler, tandis que se multiplient, totales ou
partielles, les traductions du Journal
publié 6. On a distingué le
philosophe, le moraliste, l'homme religieux, le citoyen,
l'écrivain et le poète, l'historien, le
critique et le sociologue. Mais, parce que toutes ces
tendances de sa pensée s'annoncent
déjà dans ses années de jeunesse,
sans qu'aucune ne prédomine sur l'autre ni ne les
coordonne, le Journal paraîtra et plus riche
et plus vrai, dans ses élans et ses
hésitations, dans ses tours, détours et
retours infinis, dans l'ampleur comme dans les
mesquineries de sa méditation, si l'on
connaît mieux l'homme jeune, entreprenant, joyeux
et ardent, qu'il fut avant de s'y abandonner.
***
Comme sa correspondance peut éclairer son
Journal, l'inverse est vrai. Pour la suivre plus
aisément, les confidences ultérieures du
Journal aident à déchiffrer le
caractère déjà rare et complexe
qu'elle révèle, tandis qu'avant le
Journal, elle reprendra mouvement et vie par
l'évocation du milieu et des visages familiers,
des types d'amis, qui entourent l'adolescent,
l'étudiant, le jeune et ondoyant savant. Sans
entreprendre ici le récit détaillé
de cette jeunesse, je tracerai, en guise d'introduction,
les portraits de sa proche parenté, de ses
condisciples les plus aimés, et puis son portrait
à lui, au moment où il entra dans la
carrière de l'homme responsable, du professeur, du
citoyen. Et comme j'ai cru mieux faire, toutes les fois
que j'ai écrit sur lui, c'est surtout
lui-même que je laisserai parler 7.
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Notes de la
préface
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1) A vingt-huit ans, au jour anniversaire de sa
naissance, Amiel résumait dans son Journal les
années écoulées en une
«Chronologie rétrospective,» dont je
reproduis ici les dates et les faits essentiels : «
1827, entrée au collège ; 1832, mort de
ma mère, le 20 décembre ; 1833, mes soeurs
envoyées à Montmirail (Neuchâtel),
moi, mis en pension, rue Basse de la Croix d'or; 1834,
mort de mon père, le 28 novembre.
1834-1841, sept ans chez mon oncle Frédéric
; en 1836, j'achevais mon collège ; puis, les
quatre années d'« Auditoire. »
Sociétés d'étudiants de
Belles-Lettres et de Zofingue ; voyages à pied en
Suisse. 1841, le I1 novembre, départ pour
Montpellier; arrivée à Naples, le 11
décembre ; voyage d'Italie, jusqu'à fin
juillet 1842, retour par les Alpes ; voyage de l'Oberland
; retour à Genève, le 2 août.
1843, 20 avril, départ pour Paris; deux mois
à Paris ; voyage à pied dans la Normandie
et la Bretagne ; une saison de bains de mer à
Trouville. Le 28 septembre, départ pour la
Belgique ; remonté le Rhin ; arrivée
à Heidelberg, fin octobre ; de novembre à
août 1844, séjour à Heidelberg, dans
la famille Weber ; 15 août, départ ; voyage
de six semaines, Nuremberg, Bamberg, Dresde ;
arrivée à Berlin à la mi-octobre.
1844-1848, séjour à Berlin ; 1845,
voyage dans les pays scandinaves (automne) ; 1846, voyage
de Hollande; bains de Norderney; le Rhin; l'Allemagne de
l'ouest; 1847, course au Harz, à Pentecôte;
en été, course à Rügen, bains
de Heimsdorf. 1848, départ le 28
août; Saxe, Bohême, Autriche, Bavière,
Wurtemberg ; séjour à Tubingue, du 12
octobre au 2 décembre ; séjour n Zurich, du
3 au 21 décembre. Retour à
Genève, le jour de Noël, après cinq
ans et huit mois d'absence.
En résumé, douze ans dans la maison
paternelle, dont cinq à la campagne et sept
à la ville; huit années dans la famille
d'un oncle, huit années plus ou moins vagabondes :
vie de voyages, de pension, sans être fixé,
attaché, enraciné nulle part. Au point de
vue intellectuel, sept années d'enfance et Ecole
lancastérienne; neuf ans de collège; quatre
ans d'Auditoire [Lettres et Sciences] ; sept ans
de voyages et d'études ; 1849, une année de
lutte, concours et position acquise ; entrée dans
une carrière positive. »
2) Cf. Bernard BOUVIER, Le premier Journal intime
de H. F. AMIEL, Semaine littéraire,
Genève, 20 novembre 1920.
3) Cf. Bernard BOUVIER, Introduction à
l'édition des Fragments d'un Journal
intime, Paris et Genève, 1922.
4) Des lettres d'Amiel ont été
publiées ça et là, isolées ou
par groupes, la plupart empruntées aux
années de sa maturité et de la proche
vieillesse. On les trouve dans les ouvrages ou les revues
dont la liste suit : Berthe VADIER,
Henri-Frédéric Amiel, élude
biographique, Paris, 1886 ; J. E. ROBERTY, Auguste
Bouvier, théologien protestant, Paris, 1901 ;
H. F. Amiel, correspondance avec Jules Vuy,
Revue Bleue, juin et juillet 1903 ;
Correspondance inédite de H. F. Amiel et
Félix Bovet, publiée par Philippe
GODET, Foyer romand, 1907 ; G. B. MARCHES', Il
pensieroso, Milan, 1908 ; Vivat Academia !
Genève, 1908 ; Correspondance d'H. F. Amiel
avec Charles Ritter, Bibliothèque
Universelle, de Genève janvier et
février 1914 ; John SHERIDAN ZELIE, Amiel in
Nebrasha, The Atlantic Monthly, arch, 1921 ; J.
CARMAGNOLA-RICHARD, Berthe Vadier et une
correspondance inédite de H. F. Amiel,
Genève, 1925 ; Bernard Bouvier,
Henri-Frédéric Amiel, Stockholm,
1925 ; Léon Bopp, H. F. Amiel, Essai sur sa
pensée et son caractère, Paris, 1925 ;
J. CERNESSON, Correspondance inédite de
Henri-Frédéric Amiel, Grande Revue,
mai-juillet 1925 ; Albert THIBAUDET, Amiel ou La part
du rêve, Paris, 1929 ; Dr. G. MARAÑON,
Amiel, un estudio sobre la timidez, Madrid,
1932.
Reproduites d'après l'une ou I'autre de ces
publications, des lettres dispersées ont pu
paraître dans d'autres ouvrages, journaux ou
revues. Des extraits de quelques-unes de celles de la
jeunesse d'Amiel, et un ou deux fragments du «
Premier Journal» se trouvent dans le livre original,
spirituel, rapide et plaisant, de M. Albert THIBAUD ET,
qui les a empruntés à mon ouvrage ci-dessus
mentionné. Cette biographie, recueil de dix
leçons professées à
l'université 1 d'Upsal en 1923, n'a pas paru en
français, mais seulement dans sa! traduction
suédoise.
Enfin, j'ai récemment publié des lettres
inédites d'Amiel à son' jeune cousin
Lyanna, disciple de Cabet, sous le titre : Amiel et le
communisme, dans le recueil de Mélanges offert
à M. Max HUBER (Zurich, 1934), mais qui sont
postérieures à 1850 ; ainsi que des lettres
inédites, dont quelques-unes figurent dans le
présent ouvrage. adressées à Charles
LE FORT. Ces dernières ont paru dans la Revue
d'Histoire Suisse, 14e année, 1934, Fasc. 4. -
B. B.
5) De ses correspondants de l'âge mûr, elle a
dressé une liste qui; compte 323 noms, hors ceux
de ses parents et plus proches amis. Parmi ces noms,
plusieurs représentent un échange de
nombreuses lettres et cartes postales, la plupart
d'ailleurs traitant de projets de voyage ou de
séjours partagés, de ses publications, des
affaire de l'université de l'Institut national
genevois, ou des intérêts sur quoi on le
consultait.
6) Cf. Ernst MERIAN GENAST, H.-F. Amiel im Spiegel der
europaïsch Kritik, 1881-1931, Marburg a. d.
Lahn, 1931.
7) Ces pages liminaires, comme le lecteur va le voir,
sont surtout faites d'emprunts aux pages inédites
du Journal intime et de ses
antécédents. A propos de l'Introduction des
Essais critiques (1932) et des notices
préliminaires de ce recueil, un critique romand
s'étonnait de l'abondance des commentaires de
l'éditeur. Il avait raison en un sens, et l'on
pourra faire le même reproche à ceux qui
accompagnent la Correspondance de Jeunesse. Mais, d'autre
part, des admirateurs d'Amiel, en bien des pays divers,
ne cessent de réclamer la publication de fragments
nouveaux du fameux manuscrit aux milliers de pages. Je
pourrais en être lassé avant eux, mais c'est
à eux pourtant que je dois penser, en composant,
comme un fond stable au tableau changeant des lettres de
l'adolescent et du jeune homme, une sorte de biographie
morale, qui prépare et explique, en ses traits
essentiels, l'homme, tant étudié
aujourd'hui, du Journal intime.
Une autre remarque me paraît nécessaire, au
sujet de ces nombreux extraits des
antécédents du Journal et du
Journal lui-même à ses débuts.
Ils sont souvent informes et chargés de
défauts d'ex-pression, de
répétitions, d'inutiles
énumérations de termes similaires. Ce sont
des notes prises en cours de route, des confidences
négligées ou laborieuses. Y chercher
l'écrivain serait une erreur et une injustice.
Amiel savait lui-même qu'il avait d'abord à
« apprendre sa langue, » à e
créer son style. » II y travaillera sans
cesse, il deviendra, dans l'ordre original de sa
pensée, un grand, un incomparable écrivain.
N'est-ce pas le témoignage d'Edmond Scherer,
l'austère et très exigeant critique ?
« La forme devient ici large et parfois magnifique,
mettant dans la philosophie tout ce que l'émotion
personnelle peut lui communiquer d'éloquence.
L'aisance et la force ont remplacé la recherche...
Nous assistons ici à des prodiges de la
pensée spéculative, décrits dans une
langue non moins prodigieuse. » (Edmond SCHERER,
Etude sur H- F. Amiel, dans les premiers
Fragments d'un Journal intime, 1883.)
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La
Famille
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Les
Amis
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Les
Amies
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Au seuil de la
carrière
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1837 -
1841
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31 décembre 1837
6 novembre 1838
24 décembre 1838
11 septembre 1840
24 septembre 1840
14 mai 1841
21 août 1841
7 septembre 1841
7 septembre 1841
13 septembre 1841
14 septembre 1841
26 septembre 1841
27 septembre 1841
8 octobre 1841
5 novembre 1841
17 novembre 1841
11 décembre 1841
20 décembre 1841
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1842
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3 janvier
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1er février
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1843
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- A MADAME CAMILLA CHARBONNIER
- A MADAME AMIEL-JOLY
- A M. FRÉDÉRIC AMIEL
- A MADAME AMIEL-JOLY
- A M. FRÉDÉRIC AMIEL
- A MADEMOISELLE GUINET
- A CHARLES HEIM
- A FANNY AMIEL
- A CHARLES HEIM
- A M. FRÉDÉRIC AMIEL
- A FRANÇOIS BORDIER
- A FANNY AMIEL
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- A JULES VUY
- A MADEMOISELLE GUINET
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25 mars
28 mars
1er mai
25 mai
5 juin
18 juin
13 juillet
22 juillet
17 septembre
2 novembre
5 novembre
19 novembre
30 novembre
16 décembre
veille de Noël
soir de Noël
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1844
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- A CHARLES HEIM
- A FRANÇOIS BORDIER
- A FRANÇOIS BORDIER
- A MADEMOISELLE GUINET
- A CHARLES HEIM
- A FRANÇOIS BORDIER
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- A FRANÇOIS BORDIER
- A CHARLES LEFORT
- A CHARLES HEIM
- A M. FRÉDÉRIC AMIEL
- A FRANÇOIS BORDIER
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- A FRANÇOIS BORDIER
- A M. FRÉDÉRIC AMIEL
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21 janvier
10 février
25 février
27 décembre
12 mai 1844
9 juin
7 juillet
10 juiillet
14 juillet
28 janvier
28 juillet
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12 octobre
24 décembre
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1845
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- A M. FRÉDÉRIC AMIEL
- A M. FRÉDÉRIC AMIEL
- A CHARLES HEIM
- A JULES VUY
- A FRANÇOIS BORDIER
- A FANNY ET LAURE AMIEL
- A FRANÇOIS BORDIER
- A CHARLES HEIM
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24 février
24 février
17 mars
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- A FRANÇOIS BORDIER
- A CHARLES HEIM
- A JULES VUY
- A CHARLES HEIM
- A M. FRÉDÉRIC AMIEL
- A FRANÇOIS BORDIER
- A CHARLES HEIM
- A JULES VUY
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- A M. FRÉDÉRIC AMIEL
- A M. FRÉDÉRIC AMIEL
- A CHARLES LEFORT
- A JULES VUY
- A FANNY AMIEL
- A M. FRÉDÉRIC AMIEL
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17 février
12 mars
7 mai
21 juin
27 juin
3 septembre
17 septembre
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- A CHARLES LEFORT
- A MADEMOISELLE E. GUINET
- A JOSEPH HORNUNG
- A CHARLES HEIM
- A JULES VUY
- A CHARLES HEIM
- A CHARLES HEIM
- A JOSEPH HORNUNG
- A JOSEPH HORNUNG
- A MADAME AMIEL-JOLY
- A CHARLES HEIM
- A CHARLES HEIM
- A CHARLES HEIM
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- A JULES VUY
- A M. FRÉDÉRIC AMIEL
- A CHARLES LEFORT
- A FRANÇOIS BORDIER
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2 janvier
14 mars
14 avril
7 février
12 mars
18 avril
20 mai
21 mai
2 juin
3 juillet
12 juillet
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5 décembre
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28 dàcembre
23 décembre
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1848
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- A FANNY GUILLERMET
- A HENRI BORDIER
- A HENRI BORDIER
- A MARIE AMIEL
- A CHARLES HEIM
- A CHARLES HEIM
- A JOSEPH HORNUNG
- A FRANÇOIS BORDIER
- A CHARLES HEIM
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- A CHARLES HEIM
- A EMMANUEL FREY
- A EMMANUEL FREY
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9 mars
16 mars
6 avril
16 avril
Pâques
1er mai
3 mai
25 mai
28 mai
24 juillet
9-10 septembre
14 septembre
13 octobre
17 octobre
8 novembre
11 novembre
26 octobre
14 novembre
4 décembre
22 décembre
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1849
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- A EMMANUEL FREY
- A EMMANUEL FREY
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12-23 janvier
20 décembre
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- Note 01 - Des fragments
de la deuxième lettre à sa tante ont
été, à plus d'une reprise,
publiés, et pour la première fois, par Mlle
Fanny Mercier, dans Le Journal des Unions chrétiennes
de Jeunes Gens. Amiel, en la relisant lui-même, comme
elle venait de lui être rendue, écrivit dans
son Journal, à la date du 14 septembre 1879 : «
En relisant, trente-huit ans plus tard, ces pages de la
vingtième année, il me semble que, sans le
savoir, j'ai bien suivi ma ligne, et que, malgré
tout, j'ai été fidèle au vu de ma
jeunesse. En définitive, mon existence n'a pas
été contradictoire. Ce que je suis n'est pas
un contresens. Je n'ai pas tourné le dos à ma
vocation et violé ma nature. Cette conviction fait du
bien. M'étant si souvent perdu en route, il m'est
agréable de me retrouver au delà du
labyrinthe, assez semblable à ce que j'étais
avant d'entrer dans la selva oscura, » - Retour
-
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